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Françoise Castex relance la Commission européenne sur l’IP Tracking

Politique de relance

Françoise Castex relance la Commission européenne sur l'IP Tracking

Le 02 juillet 2013 à 15h40

L’eurodéputée socialiste Françoise Castex n’aura pas perdu de temps. Fraîchement investi commissaire européen chargé de la protection des consommateurs depuis lundi, le croate Neven Mimica vient d’être invité par l’élue à se pencher sans plus attendre sur les pratiques d’IP Tracking. Pour la parlementaire, « la création de ce nouveau portefeuille dédié à la protection des consommateurs doit amener la Commission européenne à se saisir enfin du dossier ! »

 

Françoise Castex poursuit son combat contre l’IP Tracking. Pour rappel, ces pratiques visant, en français, « le pistage d’IP », consistent à adapter un tarif à partir du surf de chaque internaute. Repérant l’adresse IP d’un visiteur revenant voir un produit (un billet d’avion, de train...), le commerçant en ligne peut ainsi augmenter ses prix, le tout dans le but de faire croire à l’acheteur potentiel que celui-ci s’est rapidement écoulé.

 

Hier, l’eurodéputée socialiste a écrit au tout nouveau commissaire européen chargé de la protection des consommateurs, Neven Mimica. Et pour cause : l’homme a pris ses fonctions lundi, en même temps que son pays, la Croatie, entrait dans l’Union européenne. Françoise Castex l’a ainsi invité à se pencher dès à présent sur l’IP Tracking, qui, rappelle-t-elle, pose un double problème. Premièrement, cela « contrevient aux dispositions européennes relatives à la protection des données personnelles, dont l’adresse IP fait partie ». Deuxièmement, parce que « cette pratique génère une concurrence déloyale, avec un prix "à la tête du client" ».

 

Dans sa lettre, la parlementaire invite surtout le nouveau commissaire à faire le nécessaire pour que Bruxelles se mette à « enquêter sur la fréquence de cette pratique et protéger les consommateurs en conséquence ». Car Françoise Castex refuse de désarmer. Après avoir tout d’abord questionné la Commission européenne puis saisi en France la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), l’IP Tracking continuerait malgré tout de plus belle. « Depuis ces saisines, les témoignages d’internautes confirmant l’existence de cette pratique affluent, clame ainsi l’élue. Ils concernent en priorité l’achat de voyages ».

 

Notons au passage que la CNIL a rappelé en fin de semaine dernière que son enquête sur l’IP Tracking était toujours en cours, et ce « en étroite collaboration avec la DGCCRF », la brigade de répression des fraudes. 

Le 02 juillet 2013 à 15h40

Commentaires (3)

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Dur, dur, de faire cesser ces pratiques.



Facile, facile, de flasher le contrevenant avec les radars automatiques ou de verbaliser un dépassement d’horodateur.



Ouais, l’exemple est facile aussi, mais j’en viens à la question importante : que fait la police ?



Est-elle hyper active et sur le terrain pour une population quasiment rackettée et surveillée, et aveugle et inefficace contre d’autres délits pourtant connus lorsque de simples commerçants harcèlent les gens en utilisant frauduleusement leut IP ? <img data-src=" />


encore un castex chinois…





:dejadehors: <img data-src=" />




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La “Marc Rees” de l’UE (Elle devrait demander un rapport à la CADA sur les élu(e)s européen(e)s) <img data-src=" />



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