[Dossier PCi] Allostreaming : le futur de la régulation du net en procès
Non mais allostreaming quoi
Le 06 juillet 2013 à 11h00
2 min
Droit
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PC INpact a assisté ce jeudi aux plaidoiries de l'affaire Allostreaming à Paris. Derrière ce procès, c'est tout l'avenir de la régulation des contenus, avec à la barre, les représentants des ayants droit ont fait face aux principaux opérateurs télécoms français et aux moteurs de recherche américains. En jeu, du blocage, du déréférencement mais également un logiciel de surveillance signé l'ALPA et TMG. Compte rendu d'audience.
La guerre entre Allostreaming et les représentants des ayants droit a connu ses prémices dès 2009. En effet, près de 3000 films avaient à l'époque été retirés du site.
Mais c'est en 2011 que l'affaire a réellement éclaté, lorsque les principaux syndicats de l'audiovisuel et du cinéma ont sollicité le blocage par les FAI et les moteurs de recherche de tous les sites liés à Allostreaming. Surtout, les représentants des ayants droit ont profité de cette affaire pour tenter de faire reconnaitre par la justice un logiciel de surveillance signé ALPA et TMG. Un logiciel capable de traquer les sites miroirs afin de les dénoncer directement dans les mains des FAI et des moteurs, sans passer par le juge.
Ces miroirs sont considérés comme une plaie pour les ayants droit : mis en ligne en quelques instants, ils peuvent contourner le blocage d'un site ordonné par un juge après une procédure parfois longue. Mais contre ces sites, est-il pour autant possible de remplacer le juge par un logiciel de notification directe ?
« « Une affaire exceptionnelle », celle de l’avenir de la régulation d’internet ! Dès les premières minutes de sa plaidoirie au TGI de Paris jeudi, Me Christian Soulie, avocat des syndicats de l’audiovisuel, soulignait l’importance du dossier Allostreaming pour l’industrie de l’audiovisuelle ».
Commentaires (17)
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Abonnez-vousLe 07/07/2013 à 10h50
a la place de dépensé autant d’énergie et d’argent a combattre en vain le partage , les ayants droits devraient utiliser cela pour proposer une offre légal et peux couteuse aux internautes. " />
Le 07/07/2013 à 12h11
Le 07/07/2013 à 13h59
Le 07/07/2013 à 15h44
Le 07/07/2013 à 16h33
Le 07/07/2013 à 17h56
Le 07/07/2013 à 18h50
Le 07/07/2013 à 21h12
Le 08/07/2013 à 07h58
Le 08/07/2013 à 08h28
Le 08/07/2013 à 11h54
Le 06/07/2013 à 11h28
Prise en charge des coûts
Selon eux, ces contenus occuperaient jusqu’à 30 % des flux chez les FAI. En clair, en bloquant les flux illicites, à leur frais, les intermédiaires feraient de confortables économies de bande passante. Les FAI doivent ainsi être « impliqués » dans cette lutte et de toute façon, les coûts seraient modestes, soutient Me Soulie.
Si les coûts sont si modestes qu’ils le prétendent, ils n’ont quà les prendre en charge. " />
Ou alors faire payer les contrefacteurs lors de procès.
On me dit dans l’oreillette que 150 euros ont été obtenus, ça doit être suffisant. " />
Le 06/07/2013 à 12h42
Selon eux, ces contenus occuperaient jusqu’à 30 % des flux chez les FAI. En clair, en bloquant les flux illicites, à leur frais, les intermédiaires feraient de confortables économies de bande passante. Les FAI doivent ainsi être « impliqués » dans cette lutte et de toute façon, les coûts seraient modestes, soutient Me Soulie.
l’aveu de l’echec par l’Hadopi elle meme.
Je croyais pourtant qu’une fois que les internautes ne pourrait plus télécharger illégalement, il se reporterait automatiquement sur des offres de téléchargement payant, ce qui ne changerais rien au flux?
Le 06/07/2013 à 12h45
Le 06/07/2013 à 15h09
Main tendue dans le vide
Plutôt que revenir en détail sur cet épisode, le moteur fera surtout part de sa surprise : voilà des ayants droit qui savent identifier des milliers d’URL pour faire ces statistiques, mais qui refusent dans le même temps d’utiliser FastTrack, outil proposé gracieusement par le moteur et qui permet de faire du déréférencement d’URL de masses, jusqu’à 10 000 URL/jour (et même plus). Pourquoi ce refus de collaboration ? L’outil est pourtant déjà utilisé par la British Phonographic Industry, outre-Manche, ou aux États Unis par la RIAA voire la Fox… laquelle est représentée par ces syndicats.
Il y a fort à parier que la conception de ce logiciel a été facturé à prix d’or à l’Hadopi et donc financé par les contribuables. " />
Il eut quand même été dommage que TMG, société administrée par notre ami Thierry Lhermitte n’en tire pas un minimum profit… " />
Le 06/07/2013 à 17h05
Non mais allostreaming quoi
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Le 06/07/2013 à 17h38