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Déploiement de la fibre : l’Arcep compte les points, l’Avicca demande des sanctions

AMEL alors

Déploiement de la fibre : l’Arcep compte les points, l’Avicca demande des sanctions

Le 16 mars 2022 à 13h57

Fin 2021, près de 30 millions de lignes étaient éligibles à la fibre optique (FTTH), mais un peu moins de 50 % des clients potentiels ont sauté le pas. Le déploiement continue d’avancer à un rythme très soutenu, mais avec une forte disparité entre les zones. L’Avicca monte au créneau et demande des sanctions.

Comme chaque trimestre, l’Arcep publie son observatoire du marché du haut et très haut débit sur le fixe. Fin 2021, la France comptait ainsi 31,461 millions d’abonnements haut et très haut débit.

Dans le lot, 13,063 millions sont en haut débit, dont 12,388 millions en xDSL via une ligne cuivre, et 18,398 millions en très haut débit (plus de 30 Mb/s en téléchargement), dont 14,466 millions en fibre optique de bout en bout. C'est un million de plus en trois mois et quatre millions en un an. 55 % de la population profite ainsi d’une ligne très haut débit, contre 49 % avec de la fibre optique de bout en bout.

70 % des locaux éligibles au FTTH

L’éligibilité au FTTH est par contre largement supérieure : 29,7 millions de locaux peuvent en théorie prétendre à la fibre optique, soit 23 % de plus qu’un an auparavant. Au total, environ 70 % des locaux sont éligibles à la fibre optique. L’objectif du plan France THD est pour rappel d’atteindre au moins 80 % à la fin de l’année.

« Au cours du quatrième trimestre 2021, 1,4 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH, soit environ 15 % de plus qu’au trimestre précédent, mais 25 % de moins que sur la même période de l’année précédente », explique l’Arcep. Alors que le quatrième trimestre est généralement synonyme de record pour les déploiements (1,9 million fin 2020 par exemple), ce n’est pas le cas fin 2021 même si les chiffres restent élevés. 

Sur l’année 2021, les RIP ont été le principal moteur des créations des nouvelles lignes en fibre optique. Sur les 5,6 millions de lignes FTTH supplémentaires de l’année dernière, 3,1 millions sont sur des réseaux d’initiative publique.

Alors que les zones moyennement denses d’initiatives privées étaient la locomotive des précédentes années, elles ne représentent « que » 1,8 million de lignes en 2021, en perte de vitesse trimestre après trimestre. Enfin, les zones très denses tournent toujours au ralenti avec moins d’un demi-million de lignes supplémentaires.

  • Arcep 2021 déploiement fibre
  • Arcep 2021 déploiement fibre
  • Arcep 2021 déploiement fibre

Les RIP avancent au pas de course

Voici le bilan de la fibre optique fin 2021, selon l’Arcep : 

  • Toutes les zones : 29,7 millions de locaux éligibles (70 % du total), 13,4 millions d’abonnés (49 % des lignes)
  • Zones très denses : 6,7 millions de locaux éligibles (88 % du total,+ 4 points en un an)
  • Zones moins denses privées : 14,2 millions de locaux éligibles (85 % du total,+ 11 points en un an)
  • Zones moins denses publiques : 8,7 millions de locaux éligibles (49 % du total,+ 16 points en un an)

Encore une fois, l’Arcep note qu’il « existe une forte disparité dans l’avancement du déploiement dans les zones très denses ». Le taux de couverture est de 96 % à Paris par exemple, contre seulement 65 % à Lille, qui a tout de même gagné 7 points en un an. On retrouve également de fortes disparités entre les régions. Elles sont 17 à être sous la moyenne nationale de 88 %. La Meurthe-et-Moselle ainsi que le Nord sont même en dessous des 70 %. 

Dans tous les cas, le régulateur précise que « ces taux de couverture tiennent compte du recensement de locaux supplémentaires effectué par les opérateurs au fur et à mesure de l’avancement de leurs études terrain au sein des communes concernées : le nombre de locaux à couvrir recensé peut donc croitre d’un trimestre à un autre, y compris plus rapidement que le nombre de locaux couverts ».

Arcep 2021 déploiement fibre

Toujours du retard sur les engagements dans les zones AMII

Dans les zones AMII (appel à manifestation d’intention d’investissement), le bilan est encore en dessous des engagements des deux opérateurs présents que sont Orange et SFR… cela ne surprendra personne puisque cette situation dure depuis un moment déjà. À la fin du quatrième trimestre 2021, les chiffres étaient les suivants : « environ 86 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé ont été rendus raccordables », contre « environ 93 % » dans le cas de SFR.

La question des retards des opérateurs et d’éventuelles sanctions à prendre revenait souvent sur le devant de la scène, mais la présidente de l’Arcep renvoyait la balle au gouvernement. En novembre, les choses ont enfin commencé à bouger : le gendarme des télécoms a (enfin) été saisi par Bercy. Le dossier est visiblement toujours à l'instruction pour le moment.

Arcep 2021 déploiement fibreArcep 2021 déploiement fibre

La désillusion des zones AMEL ?

Enfin, l’observatoire de l’Arcep propose en annexe un suivi des engagements dans le cadre des AMEL, c’est-à-dire des zones où un opérateur privé s’est engagé au titre de l’article L. 33 - 13 du CPCE à réaliser la couverture de tout ou partie de la zone d’initiative publique. Derrière ces Appels à Manifestation d’Engagements Locaux, se retrouvent des opérateurs comme Altitude, Orange et XpFibre.

Le bilan n’est pas glorieux. Si dans certaines zones les objectifs sont pour fin 2022 à fin 2024, dans d’autres cas des paliers intermédiaires ont également été mis en place. Ils n’ont pour le moment jamais été respectés selon le bilan de l’Arcep. C’est notamment le cas de XpFibre dans les Alpes-de-Haute Provence, Hautes-Alpes et Bouches-du-Rhône, en Eure-et-Loire et dans la Nièvre. Altitude Fibre 40 est également loin de son objectif dans les Landes. 

L’Autorité des télécoms a également été saisie par le président du conseil départemental de la Savoie, afin d’examiner le respect des engagements AMEL d’Orange, comme l’expliquait récemment la Banque des territoires. L’opérateur risque des sanctions… mais « reste à savoir si elles seront effectivement prononcées », ajoute-t-elle. 

L’Avicca monte au créneau et demande des sanctions

Cette situation n’est pas du gout de l’Avicca qui fait part de son mécontentement dans sa feuille de route du numérique pour la prochaine mandature (2022 - 2027) : « l’État a choisi de pousser certaines collectivités en difficulté dans les bras des opérateurs privés, au mépris des évidences quant au caractère totalement irréaliste de la plupart de ces AMEL, puis en abandonnant ces mêmes collectivités une fois les AMEL validés ».

L’Association dresse au passage une liste de 41 propositions pour le prochain président de la République. Il est notamment question de l’extinction du cuivre et du nouveau service universel en fibre optique. Au travers de l’une d’entre elles, l’Avicca souhaite que soit « sanctionner sans plus attendre et de manière dissuasive tout non-respect des engagements AMEL ».

Elle demande également de « déclasser les communes de la zone très dense les moins bien couvertes pour les mettre en zone moins denses, consulter les opérateurs d’infrastructures pour savoir si certains souhaitent les déployer en complétude (avec engagements). En cas de carence, imposer la complétude à Orange ou SFR au prorata de leur non-respect des engagements L.33 - 13 de 2018 ». Bref, l’Avicca veut essayer de débloquer certains déploiements qui sont au point mort depuis quelque temps. 

Dans les propositions il est aussi question des réseaux mobiles, de cybersécurité, d’éducation au numérique, d’inclusion et des impacts environnementaux. Elles sont toutes détaillées dans ce document, et nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement.

Commentaires (12)

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Je confirme, je suis en RIP ( nord pas de calais ) Axione, bah c’est nickel alors que je suis dans un petit village. J’ai des collègues en zone AMII ou même sur Lille qui attendent encore la fibre …



Le modèle RIP a ses limites ( et mériterait beaucoup d’améliorations ) mais semble clairement performant sur la couverture

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J’habite sur Lille centre et je viens seulement d’être fibré le mois dernier.

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En plein milieu d’un désert alsacien, je suis fibré depuis fin 2017 !!!
Vive les RIP, les initiatives conjointes et Rosace !!!

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romainsromain a dit:


Je confirme, je suis en RIP ( nord pas de calais ) Axione, bah c’est nickel alors que je suis dans un petit village. J’ai des collègues en zone AMII ou même sur Lille qui attendent encore la fibre …



Le modèle RIP a ses limites ( et mériterait beaucoup d’améliorations ) mais semble clairement performant sur la couverture


Bah quelque part c’est “logique” :
En RIP , c’est le public qui paie, qui impose (ou au moins qui participe) le calendrier, qui défini les modalités techniques, et qui peux infliger des pénalités de retard.
En AMII, c’est l’opérateur privé qui investit sur ses propres deniers, sans aucune pénalités de retards quel qu’elle soit, car en 2015 le mot d’ordre était “il faut faire confiance au privé”. On voit le résultat: Les entreprises investissent à fond là où ils estiment rentable, et pas du tout ailleurs, il y a très peu de péréquation volontaire.



Il n’y a pas besoin d’être devin pour savoir quel modèle va être le plus efficace en terme de couverture… Quand on confie une “mission de service public” au privé, c’est ce qui arrive, et ça arrive dans d’autres domaines aussi (l’eau par exemple).



Tout ça avait été dit et redit dans les consultations ARCEP entre 2011 et 2015 - Free & bouygues avait même prédit le bordel dans les armoires , lors d’une telle consultation, c’est pour ça que free a un temps tenté un autre modèle (qui n’a pas été un grand succès non plus sur le terrain)

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peux infliger des pénalités de retard….



d’ailleurs selon moi, TOUS les contrats devraient avoir CE genre de clause
que ce soit des petits travaux, ou la construction d’une ‘CN’
(je pense à “Flamanville’ et ses 12 ans de retard)
sauf cas cas de force majeure* !




  • mais vraiment ‘majeures’, genre :
    ‘glissement de terrain, incendie, inondations, ouragan de 200 km/h”, etc…
    des trucs imprévisibles, ET pas “leurs retard de livraison de matériel” :non:



fr.wikipedia.org Wikipedia

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Si pour une centrale nucléaire, on n’est pas fichu de parer aux inondations ou aux séismes, il y a gros gros problème!!

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Ne pas hésiter à faire le suivi sur le site de l’opérateur d’infra qui déploie. J’ai eu le cas où la fibre passe sur les poteaux, une partie des habitations est éligible mais pas une autre. Et en fait en y regardant de plus près, le “0” de la rue concernée est éligible mais pas les autres numéros. Et quand on clique sur son habitation dans la carte, le numéro remonté est à “0”.



Dans mon cas il a fallu faire une demande de correction auprès de l’opérateur concerné, et seulement après j’étais reconnu comme éligible…

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Ce qui serait pas mal, c’est de commencer à punir les manquements des FAI et de leurs prestataires privés qui s’occupent des raccordements clients. C’est bien joli de sous-traiter pour faire des économies, mais entre ceux qui ne viennent pas sans prévenir (ils n’oublient pas de te menacer en amont de te facturer le déplacement si tu n’es pas là mais ta demi-journée de congé à attendre Godot, tu l’as dans le…), ceux qui viennent mais repartent sans installer parce qu’ils n’ont quasiment aucun outillage ou expérience suffisante pour parer à un imprévu et qui reviennent après que tu ais tout fait à leur place, installer un truc qui ne tient même pas 2 jours…
Dans mon pâtelin, ils sont en train de tirer la fibre en aérien pour les maisons excentrées sur les même poteaux que le fil de cuivre historique qui pendouille par endroit à 2m du sol depuis au moins 2 ans. Est-ce que qu’ils profiteraient de leur présence sur place pour réparer l’existant? Non. C’est pas leur job. Bravo. Belle organisation.

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francois_o_o a dit:


Ce qui serait pas mal, c’est de commencer à punir les manquements des FAI et de leurs prestataires privés qui s’occupent des raccordements clients. C’est bien joli de sous-traiter pour faire des économies, mais entre ceux qui ne viennent pas sans prévenir (ils n’oublient pas de te menacer en amont de te facturer le déplacement si tu n’es pas là mais ta demi-journée de congé à attendre Godot, tu l’as dans le…), ceux qui viennent mais repartent sans installer parce qu’ils n’ont quasiment aucun outillage ou expérience suffisante pour parer à un imprévu et qui reviennent après que tu ais tout fait à leur place, installer un truc qui ne tient même pas 2 jours… Dans mon pâtelin, ils sont en train de tirer la fibre en aérien pour les maisons excentrées sur les même poteaux que le fil de cuivre historique qui pendouille par endroit à 2m du sol depuis au moins 2 ans. Est-ce que qu’ils profiteraient de leur présence sur place pour réparer l’existant? Non. C’est pas leur job. Bravo. Belle organisation.


Le problème est toujours le même: Le raccordement final est , de très très loin, le poste de coût le plus important du déploiement.
D’un autre coté, les gens refusent absolument de passer à la fibre. Déjà avec les coûts de racco “offerts” actuellement, 50% des gens qui peuvent s’abonner préfèrent ne pas prendre le risque.



Pour faire des raccordements de bonne qualité, c’est pas compliqué : Il faut être 2 bonhommes, et y passer la demie journée en moyenne, avec tout l’outillage, la formation et le matériel. Compter 400€ / maison. Et là , oui, les techs utiliseront les goulottes de la bonne couleur (qu’ils auront dans le camion en avance), prendront le temps d’aiguiller même si c’est difficile, attacherons les câbles et feront l’ancrage dans les boites correctement.



Quand en fin du chaîne le tech est payé entre 45 et 90€, la qualité va avec.



Alors là où je te rejoins c’est que chez les FAI aujourd’hui il n’y a pas cette possibilité de structure de coût : On “offre” pour tout le monde et on fait de la merde chez tout le monde, au final personne n’es satisfait. Il n’existe pas de “raccordement haut-de-gamme” chez les OI ou les FAI.
Ce serait fortement inégalitaire je l’admets.
On peux toujours en débattre ici mais de toute façon rien ne changera de ce point de vue.



Perso j’ai tout préparé nickel , ficelle et tout. Le tech n’aura qu’a tirer et poser la PTO là où c’est prévu , et je veux même bien faire les soudures si il veux.

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Pour ma part, j’ai préparé autant que j’ai pu, en déterrant au niveau de la maison l’accès à la gaine qui servait à la ligne existante et en dégageant tout ce qui gênait. Je pensais aussi qu’ils pourraient utiliser le câble de cuivre existant pour guider celui de la fibre mais le premier technicien m’a répondu qu’il n’avait pas le droit… Le truc c’est qu’ils sont auto-entrepreneurs et payés au client raccordé. Donc un client chez qui il faut passer du temps sans être sûr d’aller au bout, ça ne doit pas être très intéressant… Enfin bon, au final, après 3 passages de techniciens (dont le dernier de l’opérateur), c’est raccordé… pourvu que ça dure!

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Aussi sur un RIP (Losange), dans un petit village.
Raccordement très propre, j’avais discuté avec le technicien de mes désidératas; réutilisation de la gaîne cuivre, enlèvement du câble cuivre.



Ça a pris un temps certain, 23 heures, mais c’est l’idéal si ta maison est déjà pré-câblée en prises rj45 jusqu’au boîtier de communication. J’avais fait le switch dans la maison de mes prises tel vers du rj45 depuis un bail.



Quand je vois ce que mes voisins ont subi, on fait direct un trou dans le mur extérieur et basta, même en zone RIP on peut vraiment améliorer le raccordement final fibre, je ne comprends pas trop pourquoi on n’oblige pas les techniciens à utiliser la gaîne cuivre existante, si elle est disponible.

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OB a dit:


Perso j’ai tout préparé nickel , ficelle et tout. Le tech n’aura qu’a tirer et poser la PTO là où c’est prévu , et je veux même bien faire les soudures si il veux.


C’est ce que j’ai fait chez moi : saignée à l’intérieur partant de l’arrivée du cuivre (ça longue les façades au niveau du premier étage), dans cette saignée j’ai inséré une gaine qui passe à la pièce du dessous via le faux plafond jusqu’à une nouvelle batibox dédiée et encastrée dans le fond de mon boitier de communication (à la lime ;) ).
J’ai ensuite inséré une chute de câble 2.5mm² en guise de guide file.
Quand les gars sont venus, je les ai guidés précisément : Le trou existant est là, il faut passer dans cette gaine, qui arrive là où doit être installé la prise. J’ai juste dû insister, car le gars ne savait pas que les boitiers Fibre était prévue pour être fixé sur les batibox et il voulait me l’installer en sailli à côté.
Malgré cette préparation ça a pris 1-2h au total : le temps de tirer la fibre du boitier de façade de mon voisin jusqu’à mon boitier de comm’ (~30min), ensuite ils se sont répartis les soudures : l’un dans mon intérieur, l’autre au niveau du boitier de façade (~30min). Ensuite, il a branché son stylo optique (une lampe avec un embout fibre), et je l’ai guidé jusqu’à l’armoire de rue à 200m. Là il lui a fallu 15min en enlevant 1à1 les bouchons pour trouver la prise qui éclaire, et il a alors ajouté une jarretière. Retour à la maison, son collègue avait mis quelques colliers “rislan” pour fixer ma nouvelle fibre au tas de câble existant passant au niveau du 1er sur ma façade (électricité, réseau câble / cuivre et fibre), il a enlevé son stylo, et a branché l’ONT et la freebox server et on a attendu que ça synchronise et reboote le temps des màj, ensuite on a allumé la freebox TV. Il a pris des photos de la TV en marche du boitier et son numéro de série et s’est barré.



Si je n’avais rien préparé ça ne se serait probablement moins bien passé : la fibre descendrait à l’extérieur de ma façade pour entrer directement au niveau du RDC, là ils auraient percé un nouveau trou (ce qui souvent casse les coins de briques) et fait passer la fibre en la collant à chaud sur le mur: Un travail de sagouin qui aurait pris le même temps voir plus.



Je trouve ça assez normal en fait, si tu ne donnes aucune instruction ils font au plus simple, c’est logique. Si tu veux un truc aux petits oignons sans rien avoir préparé, bah ils se barrent sans rien faire car ce n’est pas non plus leur job de faire du plâtre ou poser des moulures.

Déploiement de la fibre : l’Arcep compte les points, l’Avicca demande des sanctions

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