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Desura peine à payer les studios présents sur sa plateforme

Il côte à combien le Linden dollar déjà ?

Desura peine à payer les studios présents sur sa plateforme

Le 25 mai 2015 à 09h30

Steam n'est pas la seule plateforme sur laquelle les joueurs peuvent se procurer des jeux dématérialisés sur PC. D'autres existent comme Desura, mais cette dernière fait l'objet d'une vive polémique ces derniers temps. De nombreux studios se plaignent en effet de ne pas recevoir leurs versements dans les temps, ce qui fragilise leur situation financière.

Steam n'est pas seul au monde

Il est parfois reproché à Steam de ne pas offrir de visibilité suffisante aux jeux indépendants. La tâche n'est pas aisée pour la plateforme, puisque des milliers de titres y cohabitent, et tous ne peuvent malheureusement pas figurer en bonne position sur la page principale de la boutique. De plus, pour qu'un nouveau studio obtienne un accès à la plateforme, il doit passer par Greenlight, et espérer obtenir assez de soutien de la part des joueurs, ce qui n'est que rarement garanti. 

D'autres plateformes moins connues proposent les mêmes services que Steam, mais avec des conditions d'accès moins difficiles, c'est par exemple le cas de Desura. Anciennement propriété de Linden Labs, l'éditeur de Second Life, la plateforme a été rachetée en novembre dernier par Bad Juju Games, une entreprise spécialisée dans le développement d'outils d'analyse du comportement des joueurs.

Du retard dans les paiements

Problème, depuis ce fameux rachat, les studios vendant leurs jeux via Desura notent que leurs paiements sont versés avec plusieurs mois de retard. En décembre, Mike Maulbeck, l'un des développeurs de Paranautical Activity, notait déjà que les délais s'accumulaient.

Aujourd'hui, d'autres développeurs rencontrent les mêmes difficultés, comme ceux de Sometimes You et de Delve Deeper qui se sont confiés à nos confrères de Polygon. Le premier explique que seul le PDG de Bad Juju Games répondait à ses e-mails, et que le silence radio s'est installé depuis plus d'un mois, après le versement du premier tiers de son dû. Le second explique quant à lui que son jeu a dépassé le seuil minimal pour le paiement depuis deux mois, qu'il n'a toujours rien reçu, et qu'il n'obtient aucune réponse de la part de la plateforme. 

De son côté, Bad Juju Games explique faire de son mieux pour remédier à cette situation. « Ces problèmes proviennent de plusieurs facteurs qui se sont additionnés. L'acquisition de l'entreprise l'an dernier nous a causé un certain nombre de problèmes difficiles à résoudre, et nous avons dégagé ces barrières aussi efficacement que nous le pouvions. Cela est venu se cumuler au déménagement de nos bureaux et à l'hospitalisation de notre PDG ». Si la société dit vrai, les soucis devraient pouvoir se résoudre facilement, mais en attendant, des dizaines de petits studios pour qui chaque centime compte doivent s'efforcer de tenir le coup.

Commentaires (13)

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Pas cool.

Quel est le CA de Bad Juju, histoire de se rendre compte de l’ampleur de la boite ?

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Pas de comptes déposés publiquement donc difficile à savoir.



Au doigt mouillé on doit être dans une fourchette de 1 à 10 millions de dollars/an

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…l’hospitalisation de notre PDG





La belle excuse facile et impossible à vérifier ou contredire.

Une entreprise qui dépend uniquement de son PDG pour ses activités quotidiennes, comme payer ses fournisseurs, ça craint.

Quant on en arrive là, c’est qu’il y a anguille sous roche.

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Personnellement, je penche surtout sur le manque de liquidités et la boite Bad Juju Machin compte sur les achats pour remplir les caisses et après ils payent les studios.

Un petit contrôle fiscal et une petite plainte s’impose pour avoir le cœur net.

Les studios en ont totalement rien a faire que le pdg est hospitalisé. Ils ont eux aussi leurs problèmes.



“Pas parce que mon client est malade que je dois être compréhensif si ce dernier met des mois pour me payer le travail que j’ai effectué…” On peut être compreensif et on soutient quelques jours mais quand nos factures s’accumulent et sont impayés, personne n’est là pour être comprehensif à son tour…

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ils me donnent de idées eux, le jour ou il faut payer le tiers pour les impôts, je dirais “je pouvais pas poster le chèque, j’étais coincé aux toilettes pour un problème de tourista”.



Et puis en général une boite qui met du temps à payer, ça sent pas bon, une des premières boites ou j’ai bossé c’etait comme ça, puis ça a été les paies, les virements étaient le 28, puis le 29, puis le 30, après c’était un chèque le premier, puis le 2, puis…. ben je me suis cassé et la boite était fermé 6 mois après (en plus l’abruti qui la dirigeait à fait croire à un faux cambriolage, pour toucher les assurances pas de bol les flics ont retrouvé le matos chez lui).

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Je ne vois clairement pas le rapport entre l’hospitalisation du PDG et le paiement des studios. A moins qu’il soit la seule et unique personne à pouvoir gérer les transactions dans sa boîte, auquel cas c’est juste débile et à la place des studios j’irai voir ailleurs. Quand la survie des studio indés dépend beaucoup de ce genre de “détails”, hospitalisation ou pas n’est pas une excuse. La plateforme se doit d’être irréprochable vis à vis de ceux qui la font vivre. Quand on n’a pas des millions en réserve on est obligé de travailler avec des acteurs de confiance.



Proposer un service aussi bancale pour des raisons aussi débiles est un manque de respect pour les petits studios.

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Je vous trouve tous un peu durs quand même : un problème de trésorerie, ca arrive.

Si les studios sont là et pas sur Steam, il y a quand même une raison, et l’article le mentionne. Pas sûr que Steam, un studio “de confiance”, arrive à les faire vivre, quand leurs jeux se retrouvent relégués à la 153 eme page de recherche, ou qu’ils n’ont pas passé le greenlight…

Ca me semble manichéen ce discours, honnêtement.

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On est d’accord mais les excuses semblent complètement bidons dans ce cas. N’étant pas une grosse structure, Desura devrait comprendre que c’est le genre de problème qui a un impact important sur les studios avec qui ils travaillent et devrait avoir les moyens de ne pas être bloqué pour un simple déménagement ou un CEO à l’hosto.



Si ils ont de vrais problèmes de tréso, effectivement là ça peut arriver à n’importe quelle boîte. C’est évidemment pas le genre de choses que l’on révèle directement donc peut être que c’est le cas. Si c’est ce qui se passe il faudra qu’ils retravaillent leur com, parce que si on me dit ça j’ai un peu l’impression qu’on se fout de ma gueule perso.

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Aloyse57 a écrit :



La belle excuse facile et impossible à vérifier ou contredire.

Une entreprise qui dépend uniquement de son PDG pour ses activités quotidiennes, comme payer ses fournisseurs, ça craint.

Quant on en arrive là, c’est qu’il y a anguille sous roche.





+10

Ça sent clairement le sapin. Les “problèmes d’organisation” n’ont jamais été une excuse pour retarder un paiement de plusieurs mois.



Perso, si j’étais les studios concernés, je n’hésiterais pas une seconde, commandement de payer + assignation en justice. Dans ce genre de cas, il n’y a souvent pas d’autres solutions.


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Et rapidement, car les derniers à réagir ne verront surement jamais leur argent une fois la faillite prononcée.

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Drepanocytose a écrit :



Je vous trouve tous un peu durs quand même : un problème de trésorerie, ca arrive.

Si les studios sont là et pas sur Steam, il y a quand même une raison, et l’article le mentionne. Pas sûr que Steam, un studio “de confiance”, arrive à les faire vivre, quand leurs jeux se retrouvent relégués à la 153 eme page de recherche, ou qu’ils n’ont pas passé le greenlight…

Ca me semble manichéen ce discours, honnêtement.







Rachat en novembre, problème de règlement dès décembre…

Et un problème de trésorerie, oui çà peut arriver, mais je ne suis pas sur que les petits studios derrière aient tous les reins de EA ou Ubi… voir même de Desura finalement…


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On a volé ma cassette !

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Je les avait oublié, eux. Va falloir que je regarde à nouveau quels jeux gratuits j’ai dessus…

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