Le député Marcel Rogemont, futur membre de la Hadopi
En remplacement de Franck Riester
Le 05 janvier 2016 à 08h10
2 min
Droit
Droit
Le collège de la Hadopi n’est pas encore au complet. Mais on sait déjà que le député PS Marcel Rogemont est sur la piste pour intégrer son collège.
« Le Président de l'assemblée envisagerait de me désigner au collège de la Hadopi en remplacement de Franck Riester. » Voilà ce que nous confie le député socialiste, confirmant une information de la Correspondance de la Presse. Il faudra évidemment attendre la publication, ces prochains jours, du décret de nomination pour valider le choix de Claude Bartolone.
Deux autres membres doivent encore être désignés, l’un par la Cour de cassation, en remplacement de Marie-Françoise Marais, l’ex-présidente de la Hadopi, l’autre sur proposition conjointe des ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culture, en remplacement de Jean Berbineau, celui qui fut désigné au poste de « personnalité qualifiée ». On notera que la Commission de protection des droits est elle désormais au complet, même s'il faut déterminer maintenant qui assurera la présidence de cette instance chargée de la riposte graduée.
L’arrivée de Marcel Rogemont consacrera la venue à la Rue de Texel d’un autre parlementaire qui fut sur le front de la bataille Hadopi en 2009. Comme Didier Mathus, membre depuis le 11 janvier 2012, le député avait spécialement voté contre le projet de loi « Protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet ».
Cet été, le nouvel entrant avait suggéré de confier à une autorité administrative indépendante « légère », le soin de contrôler les barèmes votés en Commission Copie Privée, voire de les déterminer en cas de blocage. S’il n’envisageait pas expressément d'offrir ce bébé à la Hadopi, dans son rapport, il avait toutefois publié une étude de l’autorité indépendante portant les études d’usages et la fixation des barèmes, réalisée à sa demande. Cette étude dégommait les « extrapolations » comme les « abattements » pratiqués entre les murs du ministère de la Culture, en lointaine cohérence « avec la réalité des pratiques ».
Commentaires (18)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 05/01/2016 à 08h48
Aie. Un député PS ? Ca veut dire plus aucune tolérance…. " />
Le 05/01/2016 à 08h53
Ou comment ce faire une place au chaud. Je vote contre, mais j’y vais quand même.
Le 05/01/2016 à 09h11
conseil d’administration du Centre national du cinéma et de l’image animée, Commission des affaires culturelles et de l’éducation, bientôt Hadopi, la culture à l’air de l’aimé." />
Le 05/01/2016 à 09h22
Le 05/01/2016 à 09h23
Le 05/01/2016 à 09h55
Le 05/01/2016 à 10h16
Le 05/01/2016 à 10h20
Le 05/01/2016 à 10h23
Le 05/01/2016 à 10h34
Les patrons n’ont pas besoin d’un versement spontané d’argent comme c’est le cas actuellement. C’est beaucoup d’argent d’un coup et ca ne dure pas. Ca ne peut pas créer d’emplois mais plutôt l’achat de materiel onéreux qui ne fait saigner qu’à l’achat.
Un baisse modique mais durable des charges patronales (par exemple) ne fera pas avancer un sou à l’état et créera de l’emploi à coup sur. Mais c’est voir sur le long terme et quand on veut être élu tous les 5 ans on ne va pas si loin…
Pour revenir à la news, très beau retournement de veste de Mr Rogemont, “je suis contre sauf si on me paie pour”. C’est du haut niveau.
Le 05/01/2016 à 11h05
" /> " /> " />
Le 05/01/2016 à 13h42
Un copain (du nouveau gvt) remplace un copain (de l’ancien)
Le 05/01/2016 à 14h45
Le 05/01/2016 à 14h49
Je pensais plutôt à économiser le budget des x commissions inutiles comme la hadopi mais ca marche aussi.
Le 05/01/2016 à 15h45
Le 05/01/2016 à 15h50
Le 05/01/2016 à 19h43
Le 06/01/2016 à 07h57