Disco de Parrot : une aile volante inspirée de l’eBee de SenseFly et du Beboop 2
Cet hybride sera-t-il l'élu ?
Le 23 janvier 2016 à 14h30
3 min
Sciences et espace
Sciences
Au CES de Las Vegas, on pouvait croiser des drones dans tous les coins ou presque. Ils se ressemblent plus ou moins, mais certains se démarquent comme le français Parrot qui se la joue Disco avec son aile volante. Un produit grand public issu du rachat de SenseFly.
Parrot a décidé de jouer la carte de la surprise au CES de Las Vegas en présentant un drone d'un genre un peu particulier : le sobrement baptisé Disco. Au premier du coup d'œil, il marque les esprits avec sa forme d'aile volante, son imposante envergure et son unique hélice placée à l'arrière.
Drone Disco : une aile volante dérivée de l'eBee de SenseFly...
Mais à y regarder d'un peu plus près, on y retrouve une certaine similitude avec un autre modèle, également exposé sur le stand de la marque : l'eBee. Ce dernier est produit par la société SenseFly, une filiale de Parrot depuis maintenant plus de trois ans. Elle est principalement destinée aux professionnels qui souhaitent faire de la cartographie, notamment dans le domaine de l'agriculture.
Comme avec l'eBee, le fabricant nous explique que son Disco est des plus simple à piloter et que le décollage n'a absolument rien de compliqué : il suffit de lancer le drone en l'air pour qu'il prenne un peu d'altitude avant de se mettre à tourner en rond et d'attendre ses ordres. De même un mode d'atterrissage automatique est de la partie et il revient automatiquement à son point de départ en cas de perte du signal, sans évitement d'obstacle pour le moment.
Afin de se maintenir en l'air dans de bonnes conditions, le drone intègre de nombreux capteurs : accéléromètre, baromètre et même une sonde Pitot pour mesurer la vitesse du vent, une information importante pour une aile volante.
Le drone eBee de SenseFly et le drone Disco de Parrot
... avec la caméra du Beboop 2
Vous pouvez évidemment piloter le Disco via l'application maison, Skycontroller, ou bien via une télécommande de modèle réduit traditionnelle. Le Disco est équipé d'une caméra frontale de 14 Mpixels capable d'enregistrer des vidéos en 1080p, qui est exactement la même que celle du Beboop 2. On peut également voler en immersion via un casque de réalité virtuelle.
Le Disco est ainsi un savant mélange entre l'eBee et le Beboop 2, tout en étant orienté vers le grand public. Les sensations devraient être au rendez-vous puisqu'il est question d'une vitesse de près de 80 km/h de vitesse maximum et d'une autonomie en vol de près de 45 minutes (90 km/h et 50 minutes pour l'eBee), ce qui est relativement élevé pour ce genre de produit. Le Disco devrait arriver dans le courant de l'année, mais aucun prix n'a été dévoilé pour le moment.
Disco de Parrot : une aile volante inspirée de l’eBee de SenseFly et du Beboop 2
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Drone Disco : une aile volante dérivée de l'eBee de SenseFly...
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... avec la caméra du Beboop 2
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 23/01/2016 à 16h24
Le 23/01/2016 à 17h13
Je crouse, tu crouse, il crouse ……." />" />
Le 23/01/2016 à 17h48
J’aime bien la vidéo, avec des tests aerodynamique, la musique qui va bien et tout, genre c’est super high tech fallait au moins des prototype.
Les ailes volante j’en avait déjà une y a 15 ans, et je suis sur que ca existais même avant.
La nouveauté c’est que c’est grand public sans doute, et on a pas attendu parrot pour faire du fpv…..
Le 23/01/2016 à 17h48
Mouais, une aile de type IXIR II à monter soi même en dépron doit coûter 50 fois moins cher. Et j’ai vraiment du mal à comprendre le pilotage avec inertie via un smartphone ou une tablette. Ordonner à l’aile d’aller à un point B, c’est bien, mais si le vent n’est pas bon, ben elle se cassera la gueule, moteur ou non.
Le 23/01/2016 à 17h53
Le 23/01/2016 à 18h06
D’ailleurs pour le FPV sur les drones est-ce que l’on est obligé d’acheter un casque ou alors un Google CardBoard + un smartphone peut faire l’affaire ?
Le 23/01/2016 à 20h44
a ma connaissance seul le phantom 3 de dji permet de faire du fpv avec cardboard+smartphone dans des conditions acceptables
les autres solutions étant à base de wifi (la solution de dji ne l’est pas), et pose des problèmes de portée et de latence (souvent embarque dans des quadri brushed chinois, par ex le wltoys v686k wifi).
la seule solution efficace (et dans un budget raisonable) reste le raspberry pi, mais on ne peut le brancher sur un telephone (deux raspberry pi avec de vrai carte wifi et de bonnes antennes de chaque coté)
utiliser une solution classique analogique et convertir au sol pour l’envoyer au telephone n’est pas possible non plus à ma connaissance
Le 23/01/2016 à 22h54
Le 24/01/2016 à 00h55
C’est vrai que les tri et quadricoptères ont nécessités une certaine avancée technologiques au niveau de la miniaturisation des gyroscopes et de l’informatique pour exister. Là on se rapproche plus de l’aéromodélisme classique.
Mais justement, ces acteurs high-tech vont peut être apporter une nouvelle vision et des nouveaux usages à ce secteur.
À voir donc.
Le 24/01/2016 à 05h43
Je cite : «….on pouvait crouser des drones…» . Vraiment ??? Lol ! " />
Le 24/01/2016 à 08h19
les quadri ont ete rendu possible par :
1 la democratisation des moteurs brushless et des batteries lipo
2 la disponibilite de gyroscope pas cher (la premier projet opensource a utilise ges gyroscope de nintendo wii, d’où le nom, multiwii)
cette aile n’apporte pas grand chose par rapport à une aile volante équipée d’une carte de quadri avec un software pour avion (apm plane notamment).
la difference doit se siter au niveau du public visé : un apm plane visera des modelistes avancées (gestion un peu ole ole du decollage/atterrissage, mais fonction comme le retour a la position de depart, planification de mission (cartographie)) alors que la disco sera pour le mec qui sait pas piloter
Le 24/01/2016 à 10h33
C’est pas le modèle en lui même qui doit coûter cher, une aile volante en depron ça se fabrique pour presque rien, mais tous les gadgets électroniques embarqués et le système de prise de vue.
Après d’accord sur le coup du pilotage via smartphone/tablette, sans jamais avoir testé j’imagine que la précision doit être très loin de ce qu’on a avec une vraie radio et ça doit vite devenir problématique pour l’atterrissage en cas de condition météo pas optimale (vent de travers ou bourrasques par exemple, des trucs qui donnent déja parfois quelques coups de chaleurs même en pilotant avec une télécommande conventionnelle)
Sinon pour le coup du vent qui empêcherait le bidule de voler correctement vu la taille de l’engin (c’est pas précisé dans l’article mais vu la taille par rapport aux gens à coté de dirais entre 1.20m et 1.50m) il y a quand même la taille et probablement le poids qu’il faut pour ne pas trop mal tenir le vent, surtout avec tous les artifices électroniques embarqués.
Le 24/01/2016 à 11h02
Les sensations devraient être au rendez-vous puisqu’il est question d’une vitesse de près de 80 km/h de vitesse maximum et d’une autonomie en vol de près de 45 minutes (90 km/h et 50 minutes pour l’eBee), ce qui est relativement élevé pour ce genre de produit
Ouais enfin les chiffres bruts c’est bien beau mais j’imagine que les 80km/h c’est pleine bourre et qu’à ce rythme on est probablement très (très très) loin des 45 minutes d’autonomie, et vice versa pour espérer tenir 45 minutes en l’air va probablement falloir jouer des gazs avec parcimonie et avoir des conditions météo idéales, du coup il faut bien se garder de faire une simple multiplication pour estimer la distance couvrable par le bidule
Au passage les chiffres ne sont pas non plus si exceptionnel que ça :
Le 25/01/2016 à 09h44
C’est bien ce que donne un FPU conforme IEEE: NaN divisé par un nombre non nul donne NaN " />
Le 28/01/2016 à 07h05
En effet, des ailesvolantes ne date pas d’hier ni d’avant-hier :
Le concept de l’ailevolante est né le 16février1876 lorsque lesingénieurs français AlphonsePénaud et Paul Gauchot déposent le brevet (wiki)
lors de la dernièreguerre :
le HortenHo 229, un prototype biréacteurd’aile volante bombardier destiné à la Luftwaffeet dont le premier vol est effectué en 1944(jamais construit en série)
Le fil à couper lebeurre vient d’être redécouvert ! :)
Le 28/01/2016 à 11h00
et personne n’a cité Indiana Jones ? " />
Le 23/01/2016 à 15h11
“tourner en round” ? le traducteur google n’est plus ce qu’il était. " />
Le 23/01/2016 à 15h27
Dommage qu’il ne soit pas plus puisant, cela serait cool comme moyen de déplacement." />" />
Un peu comme le support des gundam qui ne peuvent voler tout seul ou le surf de Eureka 7 .
Le 23/01/2016 à 15h45
Le problème c’est que c’est comme un avion ça avance tout le temps. On ne peut pas faire de sur place ni reculer. C’est donc beaucoup plus compliqué de faire un film et les risques d’accident sont plus élevés.