Restez assis, ça va bien se passer

[FAQ] Notre antisèche sur l’informatique quantique

Abonnez-vous pour tout dévorer et ne rien manquer.

Déjà abonné ? Se connecter

Abonnez-vous

L’informatique quantique, on en parle depuis des années. Cette révolution est souvent agitée comme une « arme » capable de mettre à mal le chiffrement et donc la protection de nos données. Dans les faits, c’est plus nuancé. On vous explique les enjeux, de manière aussi simple que possible.

Comme son nom l’indique, l’informatique quantique est un mélange entre l’informatique traditionnelle que l’on connait et utilise tous les jours (pour lire cet article par exemple) et la physique quantique. Cette dernière permet de décrire le comportement des plus petites particules. Point important : la physique quantique n’est pas régie par les mêmes lois que la physique classique.

Du chat de Schrödinger aux qubits

Une des particularités à la base de l’informatique quantique est la superposition d’états. Une expérience de pensée bien connue permet de planter le décor : le chat de Schrödinger. Enfermé dans une boîte avec une fiole de poison (dont on ignore si elle est ou non cassée), il est à la fois vivant et mort… du moins tant qu’on n’a pas ouvert la boite pour voir dans quel état il se trouve. Dans l’informatique quantique, c’est un peu la même chose.

Pour faire simple, un bit de nos ordinateurs vaut 0 ou 1 (c’est l’unité de base des calculs). Si on revient sur la pauvre bête de Schrödinger, le chat est mort ou vivant. Tous les objets de notre quotidien (table, grain de sable, humain, lampe, voiture…) obéissent aux lois de la physique classique.

En informatique quantique, un bit vaut 0 et 1 – on parle alors de qubit ou bit quantique. Oui, c’est bien les deux à la fois, et c’est de cette particularité que l’informatique quantique tire toute sa puissance. Dans ce cas, pour en revenir à l’expérience de Schrödinger, le chat est à la fois mort et vivant.

Des milliers de clés pour une serrure : vive le quantique

Abonnez-vous pour tout dévorer et ne rien manquer.

Déjà abonné ? Se connecter

Abonnez-vous

Commentaires (6)


"Il y a donc les chercheurs qui travaillent sur le quantique et d’autres chercheurs qui surveillent les chercheurs du quantique… "

:singe:

"mais sont-ils eux-mêmes surveillés ?"

:dix:
@Flock ce chat quantique est de toute beauté, j'adore !
Merci franckyboy ! :chinois::kimouss:
Merci pour cette vulgaisation. Néanmoins, quand je lis l'exemple du test de toutes les clés en simultanées dans une serrure, je ne saisie pas bien la différence avec le multithreading qui existe sur les processeurs classiques, hormis peut être du nombre de calcul qui peut être fait en parallèle ?
Du multithreading nécessiterait d’avoir autant de serrures (identiques) que de clés à tester pour pouvoir fonctionner. Dans le cas du quantique, la métaphore serait de tester toutes les clés sur une même serrure (pas possible en multithreading).
Après comme expliqué dans l’actu, l’exemple n’est pas parfait, il permet simplement de donner une idée du fonctionnement. Pour plus de détail, il y a des liens vers le dossier sur le quantiques (qubits, algos de Groover et Shore) :chinois:
(édit : erreur de smiley :D)
Modifié le 25/04/2024 à 00h11

Historique des modifications :

Posté le 24/04/2024 à 08h48


Du multithreading nécessiterait d’avoir autant de serrures (identiques) que de clés à tester pour pouvoir fonctionner. Dans le cas du quantique, la métaphore serait de tester toutes les clés sur une même serrure (pas possible en multithreading).
Après comme expliqué dans l’actu, l’exemple n’est pas parfait, il permet simplement de donner une idée du fonctionnement. Pour plus de détail, il y a des liens vers le dossier sur le quantiques (qubits, algos de Groover et Shore) :ouimaistusors:

Intéressant le fait que les algo clé public/privée serait finalement "plus cassable" qu'un aes...
Fermer