Allo, la messagerie de Google, passe en version 3.0. L’occasion de rattraper une petite partie de son retard, mais sans influer sur les principaux manques. Place donc aux thèmes, aux stickers ainsi qu’aux emojis intelligents, proposés en fonction du contexte.

Google Allo 3.0 est désormais disponible au téléchargement pour Android et iOS. La nouvelle version commence par ajouter les thèmes, histoire de varier un peu l’apparence des conversations. Mais plutôt que de choisir un thème commun à toutes les discussions, l’éditeur a adopté la même philosophie que dans Facebook Messenger.

Des thèmes, des emojis, des stickers...

Le choix du thème se fera donc par conversation. Lors de la création, l’interface affiche un défilé qui se manipule comme les filtres de Snapchat. Le choix du thème est valable pour tous les participants, le même fonctionnement curieux que pour Messenger, et qui suppose qu’il convienne à tout le monde. Avec les thèmes proposés et un panel de couleurs parfois assez agressives, pas sûr que ce soit si aisé. Le changement de thème n’est pas très simple d’accès non plus : il faut se rendre dans les propriétés de la conversation et chercher la fonction adéquate.

Les deux autres nouveautés sont les stickers et les emojis intelligents. Les premiers sont courants et sont devenus une fonctionnalité classique des solutions de messageries. On trouve parmi les modèles proposés une série inspirée de l’univers des Animaux Fantastiques, justement sorti cette semaine. Les seconds sont proposés pendant l’écriture pour agrémenter le texte en fonction des mots trouvés dans la conversation.

• Télécharger Google Allo 3.0 pour Android (en cours de déploiement)
• Télécharger Google Allo 3.0 pour iOS

Le problème, c'est le choix

Malheureusement, le cœur de la messagerie ne change pas, et Google fait toujours face à son problème le plus important : le choix bien trop important de ses applications dans ce domaine. Car Allo fonctionne séparément de Messenger (qui gère les SMS) et de Hangouts, qui fonctionne avec le compte Google.

Par ailleurs, si l’utilisateur souhaite appeler, il lui faudra installer Duo, qui ne gère que les vidéoconférences et non les simples appels audio. Une offre difficile à retenir et qui a nécessairement du mal à convaincre face à des solutions comme Messenger et WhatsApp, qui intègrent toutes ces fonctionnalités au sein d’un même interface, sans forcément les alourdir. Sans parler d’une base utilisateurs bien plus large (environ un milliard chacune), avec l’inertie qui en découle.