Connexion
Abonnez-vous

Fraude publicitaire : l’IAB et TAG ouvrent quatre programmes de certification

Quand la pub lave plus blanc

Fraude publicitaire : l'IAB et TAG ouvrent quatre programmes de certification

Le 06 février 2017 à 16h13

L'IAB France s'est associée avec TAG (Trustworthy Accountability Group) pour mettre en place quatre programmes de certification contre la fraude dans le domaine de la publicité en ligne. Ceux-ci ne se limitent pas à la vérification des audiences et visent aussi à lutter contre le piratage et la malveillance.

Fin 2015, l'Interactive Advertising Bureau (IAB) dressait un état des lieux de la fraude dans le cadre de la publicité en ligne. On y apprenait qu'aux États-Unis, ces publicités ont représenté un marché de 15 milliards de dollars rien qu'au quatrième trimestre et que ce chiffre connaissait une croissance soutenue, de l'ordre de 23 % par an.

Si selon l'institut le blocage des annonces représente un énorme manque à gagner, de l'ordre de 9 milliards de dollars par an, la fraude aussi coûte cher aux annonceurs.

La fraude, une plaie aux multiples visages

Dans le collimateur de l'organisme, la « génération de trafic invalide », ou autrement dit le fait de faire croire à un annonceur que son message a été vu par un internaute alors que ce n'est pas le cas, pèse déjà 4,4 milliards de dollars par an. Les méthodes de fraude sont d'ailleurs connues et comprennent notamment le masquage des blocs de pub sous des iframes ou le maquillage des robots des moteurs de recherche en visiteurs légitimes.

Dans une autre étude publiée en août 2016, l'IAB soulignait aussi que la peur des internautes de récolter des virus sur leur machine à cause de publicités malveillantes était l'une des causes les incitant à installer des solutions de blocage. Or, la progression du nombre d'utilisateurs de ce type de logiciel ne fait pas vraiment plaisir à l'industrie.

IAB Bloqueurs pub

Montrer patte blanche aux annonceurs et aux internautes

Pour résoudre ces problèmes, l'IAB s'est associée avec TAG pour mettre en place en France quatre programmes de certification « contre la fraude, la malveillance et le piratage dans la publication digitale ».

L'idée est de proposer aux annonceurs de diffuser leurs publicités sur des plateformes disposant de ces certifications afin de leur « garantir que leur marque n'est pas associée à des activités criminelles ou à ceux qui les perpétuent », notamment en évitant d'écouler une partie de leur inventaire sur des sites proposant des contenus illégaux.

Une certification contre les malwares est également au menu, afin de garantir aux annonceurs que les agences disposent des moyens nécessaires pour s'assurer qu'aucun logiciel malveillant ne viendra se glisser dans leurs publicités. Ce afin d'éviter d'effrayer les consommateurs.

Enfin, un protocole de paiement, dit Payment ID, devrait être mis en place afin de « suivre les transactions et paiements tout au long de la chaine de distribution ». L'idée étant là encore « d'empêcher les criminels de recevoir des fonds provenant d'un budget publicitaire ». Il reste encore à voir comment ce type de traçage fonctionne et s'il sera suffisamment efficace et répandu pour avoir un impact significatif sur l'état du marché.

IAB TAG

Commentaires (7)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Si on utilise uBlock c’est considéré comme une fraude à la publicité ?

votre avatar

C’est encore un coup de Fillion ?

votre avatar

déjà ils pourraient fermer mackeeper

votre avatar

Mouais … Msn qui est sous le girond de Crosoft a pourtant servis de vecteur de contamination via des bannieres de pub infectés

donc si meme crosoft en est la “victime” je ne vois pas comment deux regis de pub de … pourraient mieux s’en sortir

c’est plutot nid de Guepes Vs nid de Frelons ou pour reprendre un meme dans l’ere du temps c’est la peste ou le cholera

votre avatar

Z’ont toujours pas compris que la pub, les gens n’en veulent plus, certifiée ou non ? <img data-src=" />

votre avatar

Il faut bien que quelqu’un paye (directement ou non) pour les contenus.

Je serai prêt à tolérer quelques publicités non bloquantes, non “distractives” et en adéquation avec le site que je visite.

Malheureusement pour eux, comme tous ces sites peinent à tirer des enseignements des sondages qu’ils réalisent régulièrement et persistent à pourrir la navigation avec une surcharge de pub, j’utilise un adblocker.&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;

votre avatar







v1nce a écrit :



Il faut bien que quelqu’un paye (directement ou non) pour les contenus.

Je serai prêt à tolérer quelques publicités non bloquantes, non “distractives” et en adéquation avec le site que je visite.

Malheureusement pour eux, comme tous ces sites peinent à tirer des enseignements des sondages qu’ils réalisent régulièrement et persistent à pourrir la navigation avec une surcharge de pub, j’utilise un adblocker.&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;





Pareil


Fraude publicitaire : l’IAB et TAG ouvrent quatre programmes de certification

  • La fraude, une plaie aux multiples visages

  • Montrer patte blanche aux annonceurs et aux internautes

Fermer