Le problème vient partiellement de là (et de ce que tu dis après) : si seules les data étaient “cloudifiées”, il n’y aurait aucun problème (en dehors de ceux que tu évoques et qui correspondent à une situation potentiellement apocalyptique). L’idée poussée peu à peu en avant est de cloudifier (j’aime bien ce verbe, je vais le proposer à l’Académie Française, je pense) aussi les applications.
Ce n’est pas le côté Grind computing à la SETI qui embête certains (dont moi) mais plutôt de pousser la location, l’utilisation à la demande contre l’installation et l’utilisation en local (voire en autiste). De mon point de vue cela augmente la dépendance de manière supérieure à la contrepartie (i.e accéder de partout et à partir de plusieurs périphériques).
Voila pour ce point.
Le marketing floute encore un peu plus le truc, nous sommes bien d’accord.
GehNgiS a écrit :
Perso, je pense plutôt que le fait de pouvoir heberger ses services chez soit et le fait que le réseau ne s’articule autour d’aucun point central sont 2 conséquences inséparables, de ce qu’est Internet.
En général les comparaisons web/minitel font plus référence au fait que dans le cas d’Internet l’intelligence est dans les postes qui se connectent au réseau. Or l’utilisation qui en est faite par les nouveaux services web met l’intelligence au centre du réseau dans des gros server, comme dans le cas du Minitel. Du coup effectivement la jour où Google plantera, Internet continuera de fonctionner, mais beaucoup de gens de sauront plus s’en servir. Par exemple tous les utilisateurs GMail n’auront plus d’accès à leurs emails. Alors que les protocoles emails sont conçus, tout comme Internet, de manière acentrés.
Oué en fait on est d’accord sur le principe.
Nous hébergeons pas mal de trucs chez Amazon, parce que l’on est une petite structure, que nous n’avons ni les moyens physiques ni financiers pour nous auto-héberger, que c’est plutôt économique par rapport à du dédié (qui peut poser tout autant de soucis, nous avons eu du dédié à une époque et c’était pas tous les jours la joie non plus), que c’est super pratique parce qu’en une heure on peut monter une instance micro avec tout ce qu’il faut pour tester nos applicatifs pour nos clients, etc…
Alors oui, philosophiquement parlant, c’est pas génial, on s’est fait une grosse frayeur l’an dernier quand un datacenter en irlande a pété, mais bon, quoi qu’il arrive, où que l’in soit hébergé, les mêmes contraintes et les mêmes risques s’imposent, et nous gérons aujourd’hui en partie nos backups nous mêmes, et en cas de gros pépin, on sera parés, et puis voilà. Que ce soit du “cloud”, du mutualisé, du dédié, de l’auto-, les contraintes et les risques sont grands, c’est juste l’amplitude des dégats qui peut être juste démultipliée.
Après, j’ai chez moi mon petit serveur, sur de la fibre bouygues@NC, sur lequel j’ai un chtit ftp, un petit apache pour faire des tests et héberger quelques trucs persos, mais bon, suffit que demain il y ait un abruti qui aille un peu trop loin avec son marteau piqueur ou qu’une petite surtension arrive sur les voies de tram derrière chez moi pour que ma connexion pète et que plus rien de soit accessible, le problème reste exactement le même.
La seule vraie parade contre les problèmes de disponibilité de services, c’est une redondance poussée à l’extrême, et ça, cloud ou pas cloud, ça n’existe pas réellement en terme d’hébergement.
Enfin, je suis pas spécialiste non plus, donc je peux me tromper :)
En fait, vite fait là, je ne vois que 2 choses qui exploitent Internet dans sa philosophie originelle : le P2P et les trucs genre Seti…
Le
23/10/2012 à
17h
52
Il y a plusieurs chosent qui me titillent dans ces commentaires.
Déjà, cette notion de minitel 2.0 pour le web, en partie causée par le cloud est un peu forte. La décentralisation d’internet, ce n’est pas uniquement le fait que chacun puisse héberger des choses chez soit, à sa façon, mais je vois plus ça comme le maillage du réseau qui ne s’articule autour d’aucun point central.
Amazon, Microsoft, Google, OVH, Amen, et autres, tous les hébergeurs pourraient tomber d’un coup d’un seul que le réseau fonctionnerait quand même, et je pense que c’est ça le plus important.
Certes il serait limité en services, des données pourraient irrémédiablement être perdues, le réseau fonctionnerait encore, parce qu’il n’y a aucun point central qui le tienne en vie.
Certes, on peut isoler deux régions du globe en coupant TOUS les backbones les reliant, mais faudrait en vouloir sévère, et même si c’était le cas, cette région géographique aurait son propre mini internet.
Ensuite, cette appellation marketing de Cloud que l’on voit partout aujourd’hui m’exaspère profondément. Les services comme Amazon et Azure n’ont rien à voir avec ce que le cloud est à l’origine, car en effet, tout est quelque part centralisé.
Le vrai cloud, c’est des projets comme Seti@home : on met en commun des ressources aux 4 coins de la planète pour effectuer une tâche.
Ce qui est appelé “cloud” à outrance n’est autre que de l’hébergement virtualisé, basé certes sur des technologies proches de ce qu’est le cloud car on utilise tout un parc de machines physiques pour adapter la charge, mais si toutes ces machines sont toutes réunies en un point, j’avoue que la différence est minime.
Là, si tu vas dans une zone plus bas lvl que ton niveau, ton niveau est ajusté automatiquement à la zone, mais si c’est plus bas uniquement.
Ça permet d’aller aider un pote en retard à pex par exemple, sans que toi one shot tout ce qui passe, c’est plutôt bien foutu. Ça évite les rush d’instances aussi pas exemple.
Par contre, si tu vas dans une zone trop haute pour toi, tu te fais rétamer la gueule à l’ancienne " />
Le
13/09/2012 à
19h
16
gogoal a écrit :
Quoi???? Tu utilises des drivers non validés par Apple? Tu te crois sur un pc ou quoi? allez hop, un procès et en prison " />
bah quoi, on est presque dredi " />
Si j’attendais apple pour avoir des pilotes fonctionnels pour windows (que j’ai en bootcamp pour jouer un peu), et bah je serais pas couché !
Et pis techniquement, c’est un pc, non ? :p
Y’a que l’EFI qui est différent maintenant…
Le
13/09/2012 à
14h
45
DahoodG4 a écrit :
Rhaaaa, j’ai mis mon wow en sleep mode, vais me le prendre c’est decidé .
Mais chtite question, sur win7-64 ca tourne bien ?
Suis sur un iMac, donc avant de me lancer dans bootcamp toussa, je prefere savoir ^^
Je joue sur un MacBook Pro, et aucun souci particulier.
J’ai du quand même gruger un peu pour installer des drivers graphiques ATI récents, que ceux fournis par Apple, c’est vraiment pas la joie (sur skyrim, avant, c’était difficilement jouable avec une qualité graphique correcte, alors que maintenant ça tourne comme un charme).
55 commentaires
Une panne du service EC2 d’Amazon rappelle la « fragilité » du cloud
23/10/2012
Le 23/10/2012 à 23h 06
Le 23/10/2012 à 17h 52
Il y a plusieurs chosent qui me titillent dans ces commentaires.
Déjà, cette notion de minitel 2.0 pour le web, en partie causée par le cloud est un peu forte. La décentralisation d’internet, ce n’est pas uniquement le fait que chacun puisse héberger des choses chez soit, à sa façon, mais je vois plus ça comme le maillage du réseau qui ne s’articule autour d’aucun point central.
Amazon, Microsoft, Google, OVH, Amen, et autres, tous les hébergeurs pourraient tomber d’un coup d’un seul que le réseau fonctionnerait quand même, et je pense que c’est ça le plus important.
Certes il serait limité en services, des données pourraient irrémédiablement être perdues, le réseau fonctionnerait encore, parce qu’il n’y a aucun point central qui le tienne en vie.
Certes, on peut isoler deux régions du globe en coupant TOUS les backbones les reliant, mais faudrait en vouloir sévère, et même si c’était le cas, cette région géographique aurait son propre mini internet.
Ensuite, cette appellation marketing de Cloud que l’on voit partout aujourd’hui m’exaspère profondément. Les services comme Amazon et Azure n’ont rien à voir avec ce que le cloud est à l’origine, car en effet, tout est quelque part centralisé.
Le vrai cloud, c’est des projets comme Seti@home : on met en commun des ressources aux 4 coins de la planète pour effectuer une tâche.
Ce qui est appelé “cloud” à outrance n’est autre que de l’hébergement virtualisé, basé certes sur des technologies proches de ce qu’est le cloud car on utilise tout un parc de machines physiques pour adapter la charge, mais si toutes ces machines sont toutes réunies en un point, j’avoue que la différence est minime.
Guild Wars 2 est de nouveau disponible à la vente
13/09/2012
Le 13/09/2012 à 22h 25
Le 13/09/2012 à 19h 16
Le 13/09/2012 à 14h 45