Lonigan
est avec nous depuis le 28 mai 2011 ❤️
Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?
5 commentaires
Selon Jean Dujardin, « Internet c’est du jetable, de l’aigreur, de la merde »
Le 21/02/2013Le 21/02/2013 à 14h 29
TVA sur les ebooks : Bruxelles s’apprêterait à traduire Paris devant la justice
Le 20/02/2013Le 20/02/2013 à 18h 43
Le 20/02/2013 à 15h 10
D’abord la transcription législative d’un traité doit de toute façon se conformer à ce dernier. Ensuite les directives Européennes ultérieures doivent respecter les traités.
Règlements et directives. On est d’accord
Maintenant et accessoirement, sur le plan technique il me semble qu’il n’y a pas de directive reprenant les traités mais une transcription directe dans les lois nationales des traités signés. Ce qui serait logique puisque de telles directives n’auraient aucune raison d’être.
Je sais pas si j’ai bien compris ton message. Les traités des organisations internationales (car l’UE reste une OI) ne sont pas transcris dans les législations nationales. Ils ont une supériorité normative naturelle aux actes législatifs et administratifs nationaux dès lors qu’ils ont été ratifié par les États. Le seul texte qui s’imposent aux traités, c’est la Constitution. Mais les traités n’ont pas un besoin juridique d’être transcrit dans le système législatif national (après, libre à l’État de le faire ou non). Cela n’empêchera pas les juridictions nationales de leur reconnaître une valeur juridique.
Quant aux directives, j’avoue ne pas comprendre encore une fois ce que tu veux dire. Les traités, c’est du droit primaire des organisations. C’est la “Constitution” de ces organisations, c’est les textes fondamentaux qui fixent l’organisation et les objectifs desdites organisations. Les actes de ces organisations (directives et règlements pour l’UE), c’est du droit secondaire. Ils n’existent et ont une force normative que parce que les traités ont décidé qu’ils en avaient une. Une directive reprenant mot pour mot une disposition d’un traité n’a pas de sens. Et une directive allant à l’encontre d’un traité est illégale
Bof. Je suis assez sceptique sur la pertinence de cette méta-étude.
Elle peut être insuffisante, voir orientée. On est d’accord. Il faut étudier dans le détail ces méthodes. Mais elle offre toutefois un aperçu pertinent sur la situation mondiale en matière de corruption. Sinon, comment comptes-tu compter la corruption au sein d’un pays par rapport à l’échelle mondial.
Le 20/02/2013 à 13h 59
Tu n’as pas totalement tort et ton intervention est bienvenue mais ça aussi c’est simpliste et une déformation de la réalité. Comme tu l’as dit, au niveau parlementaire on fonctionne par compromis. Mais c’est aussi vrai à propos du Conseil et de l’élaboration des traités.
Je ne parle pas au niveau du Parlement européen. Le vote à la majorité qualifiée est une procédure au sein du Conseil de l’UE et la pratique du compromis également. La règle au Parlement européen est, en général, celle de la majorité simple.
Or l’essence d’un compromis politique c’est de mécontenter tout le monde. Donc, oui, nos représentants ont signé ces textes. Ce qui ne veut pas dire qu’ils en approuvent tout le contenu. Parfois ils estiment simplement que la situation après sera globalement (j’insiste sur le globalement) meilleure qu’avant en raison de tel ou tel point, et malgré tels autres. Or toutes les questions les plus épineuses (ouverture à la concurrence, fiscalité, budget) résultent des traités, lesquels couvraient à chaque fois de très nombreuses choses.
Bien sur, c’est évident. Un compromis politique est ce qu’il est : la rencontre de point de vue différents qui s’accordent pour trouver une solution qui pourrait contenter tout le monde. Mais ce système est obligatoire pour faire avancer l’Union. Regardes les sujets où les accords sont les plus difficiles à obtenir car devant être pris à la l’unanimité : fiscalité, défense…
Par contre, je ne comprends pas ta dernière phrase. Les traités (TUE et TFUE) répondent aux problèmes institutionnels et fixent les grands objectifs de l’UE. Ces traités sont bien entendus décidés à l’unanimité par les chefs d’Etat réunis au sein du Conseil européen (et non le conseil de l’UE). Mais les mesures qui mettent en pratique ces objectifs sont le fait de règlements et de directives votées, en règle général, par la procédure législative ordinaire décrite par mon message au-dessus
Enfin il y a aussi la question de l’opacité du parlement : difficile de savoir les votes qui sont dus à un enfumage d’omniprésents et très puissants lobbies sur des sujets très techniques (normes sanitaires ou industrielles pour tel ou tel domaine) dont les parlementaires ignorent tout, voire carrément de la corruption.
Oui bien sûr. Le rôle des lobbys doit être clarifié et surveillé. Des situations de corruption sont inacceptables. Mais il faut également atténuer le fantasme du pouvoir réel que représente ces lobbys. A ce titre, il est dommage que l’organisation Transparency international n’a pas calculé le taux de corruption au sein de l’UE.
Après, on est un peu hors sujet là et je ne sais pas si c’est autorisé par les modérateurs de PCINpact
Le 20/02/2013 à 12h 37
non , la je pense que tu comprends pas vraiment ce qui se passe …
En France on ne décide plus de rien , nos lois sont les applications de celles décidées par Bruxelles.
Ah si, on fait (ou Bruxelles nous laisse latitude pour) des lois sur :
mariage homo,
viande trafiquée,
identité national,
port du voile …
Non, c’est totalement faux. Les décisions prises par “Bruxelles” (mot qui ne veut rien dire au passage) sont des décisions prises par le Conseil des ministres de l’UE et le Parlement européen à l’initiative de la Commission (en règle général, il y a des différences suivants les domaines abordés).
Et les votes au sein du conseil se pratiquent comment ? Ben par une technique qui est celle de la majorité qualifiée et qui favorise les grands Etats… dont la France !!!
Et maintenant, le coup de grâce : combien de décisions ont été adoptées avec un vote contraire de la france ? … 1 seule, celle qui concerne le changement horaire. (source : Mythes et réalités en campagne européenne Note n°46 - Mai 2009 - Pierre Lequiller - Fondation Robert Schuman). Cela est principalement du fait que ce système de votation favorise le compromis.
Clabec a parfaitement raison. Les gouvernements se servent souvent de l’UE pour faire adopter des mesures impopulaires et arriver devant leurs électeurs en leur disant : c’est pas moi, c’est l’Europe qui m’oblige.