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MiroirrioriM

est avec nous depuis le 22 novembre 2012 ❤️

9 commentaires

Le 18/12/2017 à 15h 38

Bravo!!!! <img data-src=" />

Le 16/05/2017 à 06h 34

Que du bonheur! Ce n’est pas qu’aux gouvernements de se réveiller, mais à tout le monde et surtout aux fournisseurs qui nous fourguent tout et n’importe quoi à connecter en tous temps à internet! C’est une claque pour eux et il serait temps qu’ils le reconnaissent et arrêtent de nous imposer leurs choix!



Je condamne l’acte criminel des cyberpirates, mais je salue les réflexions qui en découlent et qui, je l’espère, nous feront avancer vers une informatique plus responsable DE LA PART DES FOURNISSEURS!!!



Tiens, voilà une idée aux cyberpirates pour la version 2.0 de WannaCry: WannaSm1l3?

Le 27/09/2016 à 13h 12







Dreamflake a écrit :



Exactement, et c’est ce que je viens de faire auprès de Threema et de ProtonMail.







Voici la réponse de Threema:



Hello,





Threema was designed with a hostile network environment in mind as Internet surveillance

has already been a reality in many western countries for years (NSA, BND etc.).



You message contents is still protected as the law does not affect end-to-end encryption

and companies could only be forced to remove transport encryption (Art. 43 Ziff 2 NDG).



Besides, Threema only stores a bare minimum of meta data (no group lists, no contact

lists) on the server and linking your Threema ID with personal data (phone number, email

address) is completely optional.



So, it’s safe to say that, despite of the NDG, Threema is still the best option to keep

your messages secure.



Best regards,

Threema Support


Le 27/09/2016 à 05h 46







Delqvs a écrit :



Parait qu’ils vont acheter des logiciels propriétaires américains pour une grande part des logiciels (je n’ai pas la source, désolé). Et pour info, les données risquent d’être archivées pendant 50 ans (art. 68), deux générations complètes <img data-src=" /> Et après on veut nous faire croire que c’est pour notre sécurité <img data-src=" />







Petite correction: art. 58 2) “ Le SRC veille à ce que les données personnelles obtenues dans le cadre de mesures de recherche soumises à autorisation qui ne présentent aucun lien avec la menace spécifique justifiant la décision ne soient pas traitées et soient détruites au plus tard dans les 30 jours suivant l’arrêt de ces mesures. ”



Les 50 ans concernent les données liées aux risques potentiels ou avérés rassemblées au cours d’une enquête, pour le reste, c’est-à-dire monsieur tout-le-monde, c’est une année. Art. 5 7):

“ Il efface toutes les données relatives à des personnes dès que les activités visées à l’al. 6 [ndr: terrorisme soupçonné] peuvent être exclues, mais au plus tard un an après la saisie des informations, si aucune preuve ne vient confirmer ces activités dans l’intervalle. “


Le 26/09/2016 à 19h 43







fred42 a écrit :



Tu sais quoi ? Et bien le mieux est de leur demander puis de nous communiquer leur réponse.







Exactement, et c’est ce que je viens de faire auprès de Threema et de ProtonMail.



Voici déjà la réponse de ProtonMail:



Hi Dreamflake,



This law still doesn’t concern us. You can read our updated response here:

https://protonmail.com/blog/swiss-surveillance-law/



Best regards,

The ProtonMail Security Team


Le 26/09/2016 à 19h 40







carbier a écrit :



Se faire surveiller ? <img data-src=" />







Non, le droit fondamental étant la sphère privée. Je pense notamment aux chinois ou aux birmans libres-penseurs qui doivent utiliser tous les moyens cryptographiques à leur disposition pour éviter de se faire pincer par les services de renseignement de leur pays….









carbier a écrit :



Et ce sont quoi les enjeux réels ?







Et bien précisément la défense de la sphère privée du coté des citoyens. Par contre, du côté de l’état, je ne peux que spéculer sur les motivations exactes. Bien sûr, comme cela a été mentionné, nous recevons un livret avec les arguments des partisans et des opposants, mais ces arguments partisans ne constituent, à mon humble avis, que le sommet de l’iceberg.



Spéculation: je pars toujours du principe, qu’au niveau d’un état ou d’une multinationale, les enjeux économiques priment sur tout le reste. Donc, je pense qu’il doit y avoir, à quelque part un réel retour sur investissement, car au niveau de l’investissement, ça va cuber! Stocker des yotta octets de données transitant de la Suisse vers l’étranger et vice-versa durant une année, puis implémenter des systèmes de data-mining pour pouvoir en extraire quelque chose de censé, je vous laisse imaginer le projet…



Retour sur investissement: mon avis, (en dehors de l’aspect sécuritaire qui n’a pas empêché les attentats dans d’autres états surveillés) qui n’engage que myself bien sûr, est que le service de renseignement, resp. notre gouvernement, ne faisant pas partie de l’Union Européenne, cherche des moyens de “jouer dans la cour des grands” et ceci en est un. Cela leur permettra d’avoir une “monnaie d’échange” pour en retour demander d’autres faveurs. Quelle monnaie d’échange me direz-vous? Eh bien nos données pardi! Enfin, celles qui pourront être valorisées et qui intéresseront d’autres services de renseignements. Finalement, quoi de plus logique que de monétiser soi-même ses fuites plutôt que de laisser d’autres s’en occuper?


Le 26/09/2016 à 09h 32

Notez l’évolution de l’état desprit:



À l’époque du scandale des fiches (1998), toute la Suisse s’était prononcée à ~84% contre le fait d’être pisté par l’état. C’est ironique, car sur le site de l’office fédéral de la statistique, la carte affichée indiquant les résultats des votes était d’abord celle du vote de 1998 avant qu’elle ne soit mise à jour ce dimanche après les comptes…



Aujourd’hui, quand tout le monde s’expose sur Facebook dans ses états les plus intimes, plus personne ne se rend compte ce que signifie la sphère privée. On oublie que des gens meurent sur notre planète pour défendre cette valeur et nous les Suisses on accèpte de plein gré de se faire surveiller et de perdre un droit fondamental…



Il faut dire qu’en parlant du sujet à monsieur tout le monde, rares sont les personnes qui captent les enjeux réels…

Le 20/04/2016 à 08h 45

Je recommande de consulter la réaction de Threema sur leur Blog concernant le chiffrement de WhatsApp, très instructif:https://threema.ch/en/blog

Le 06/04/2016 à 08h 51

Nous sommes dans une ère où l’être humain s’octroie le pouvoir par le biais de l’argent. Comme cela a très bien été relevé dans le tout premier commentaire, l’IA n’est qu’un des multiples outils pour un petit groupe de personnes/multinationales de parvenir à amasser encore plus et pour manipuler encore plus pour maximiser leurs profits. On peut philosopher jusqu’à la fin de nos jours sur l’utilité ou non d’un tel outil, en l’occurrence l’IA, mais pour résoudre ce problème, il faut l’attaquer bien plus en amont:



D’aucuns ont l’arrogance et la prétention de croire aujourd’hui que le salut de l’être humain passe inévitablement par le développement technologique, autrement dit par le développement d’outils.

Donnez un ordinateur neuronal à un nouveau né et il n’en fera rien. Donnez une robot doté d’une IA complète à ce même nouveau né et vous en ferez ce que vous voudrez, vous le formerez à l’image que vous voulez. Donc, il faut en venir aux valeurs de base de l’être humain.



Dans quelle école maternelle publique enseigne-t-on, dans des leçons dédiées, à dialoguer entre être humains, à gérer ses émotions, à gérer les conflits, à développer un sens critique, à collaborer constructivement au lieu de se concurrencer destructivement (etc., etc.) au même titre que les mathématiques, le français ou les sciences?



Ne cherchez pas, là n’est pas le but de l’école publique: nous sommes formatés pour répondre au besoin de notre paradigme économique actuel, c’est-à-dire croissance infinie, consommation à outrance et poursuite illusoire de satisfaction de la cupidité humaine.



En conclusion, le développement de l’humanité doit non pas passer par le développement d’outils extérieurs, mais bel et bien par le développement de l’être humain lui-même: sa mentalité et sa prise de responsabilité par rapport aux conséquences ses actes.



À ce niveau-là, nous n’en sommes guère qu’au tout premiers simulacres de réelle “intelligence humaine”. Alors apprenons d’abord à consolider les bases de notre propre civilisation avant de vouloir jouer avec le feu et jouer les dieux en créant des “êtres à notre image”.



Je vous invite à y méditer.