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cogitoergosum

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Le 29/11/2012 à 09h 00

D’un point de vu coût, l’état n’a pas à appliquer de règles différentes de celles du privé : le plus efficace pour le meilleur prix. Dans le privé, le libre est loin d’être majoritaire en dehors de la bureautique, faute de support crédible.

Le bilan à faire, ce n’est pas le cout global des logiciel, c’est la proportion de libre dans l’administration en comparaison d’entreprises effectuant des opérations similaires (ex : le ministère du budget vs les cabinets de comptabilité; hôpital vs clinique, etc…).

A côté de cela, il y a les perspectives stratégiques : si on développe du libre, on est maitre de son produit. Mais cela va généralement à l’encontre de l’économie, car on fait soi-même la maintenance…et ce n’est pas spécialement le métier de l’état.

Là où l’état aurait une carte à jouer, c’est en négociant globalement des volumes de licences. Mais tout comme dans le privé, forcer des centaines de milliers d’employés à adopter le même système, ce n’est pas facile et parfois ce n’est pas le plus efficace.