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breakhead

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Le 16/02/2013 à 08h 19

Je tiens à rassurer les plus inquiets, la France, comme toutes les grandes nations, dispose de plusieurs réseaux informatiques distincts dont certains sont complètement isolés du monde extérieur, et donc sans aucun lien possible avec INternet..



Donc, même si le produit Microsoft avait la possibilité d’extraire des informations, il faudrait une intervention humaine pour finir l’opération et l’expédier chez l’oncle Sam ou ailleurs.



Que le ministère ait choisi MS, c’est surtout pour le facteur humain. Même si je n’apprécie guère le monde MS, il faut bien reconnaître que de disposer d’un ensemble de logiciels visuellement similaires rassure l’usager et le rend plus rapidement productif.

La plupart des intervenants de ce blog sont des habitués du monde informatique et oublient que c’est loin d’être le cas des utilisateurs lambda de la Défense.



En revanche, que le ministère de la défense choisisse de passer au tout Microsoft alors que les crédits sont en diminution constante, et qu’en même temps la gendarmerie se tourne vers linux m’interpelle beaucoup plus.

Où est la cohérence dans nos politiques publiques ?



De plus, l’évolution des produits MS répond plus à des besoins mercantiles qu’à des avancées techniques (normal, c’est du business). Je doute fort que nous ayons les moyens de suivre cette course à la nouveauté.

Mais cela est en cohérence avec la politique de réduction des effectifs, en particulier dans les télécoms, d’où le centre de services MS.



Pour finir, à l’heure où la renégociation de ce contrat intervient, il est bon de rappeler que la référence bureautique dans nos armées est office 2003. On est très, très loin de l’openbar négocié et acheté dans ce contrat…