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Oncela5eva

est avec nous depuis le 11 avril 2013 ❤️

6 commentaires

Le 10/05/2013 à 14h 57







Glyphe a écrit :



Oui je comprends ton point de vue et finalement je pense qu’on est d’accord sur à peu près tout. L’absolu serait de tout chiffrer mais ça n’est pas forcément utile non plus. On peut juste vouloir choisir ce qu’on considère comme sensible, ça permet de ne pas devoir se comporter comme un agent infiltré <img data-src=" />



Mais en effet on est d’accord que le fonctionnement de base du net repose sur une traçabilité et des données qui circulent en clair. Mais je reste convaincu que le chiffrement est tout autant nécessaire que notre implication politique sur ces questions ! <img data-src=" />







Nous sommes d’accord. <img data-src=" />


Le 10/05/2013 à 14h 41







Glyphe a écrit :



Tu déformes ce que je dis surtout …

Je n’ai jamais parlé d’être anonyme, quand bien même ce concept aurait un sens sur internet. Il n’y a aucun besoin de se couper de tout et de faire l’Hermite. Je parlais simplement qu’à l’heure actuelle, envoyer un mail revient plus à envoyer une carte postale qu’une lettre classique pour utiliser une analogie. Donc se mettre à chiffrer certains moyens de communication à l’heure où de plus en plus de services requierent un accès au net me semble juste être une évolution logique. <img data-src=" />







Désolé si tu as eu l’impression que je déformais, j’essayais juste d’aller “au fond des choses”, comme annoncé :)



Et pour reprendre ton analogie, qui est bonne et que je ne vais pas déformer mais simplement réutiliser pour expliquer mon propos(eheh), naviguer sur internet revient aujourd’hui à écrire sur une pancarte toutes nos pensées et nos traits les plus intimes et à se balader en la brandissant dans la rue.



Si tout le monde se met à utiliser des enveloppes pour envoyer ses cartes postales : cool, c’est génial, ils ont compris ! Et oui, c’est une évolution logique et saine de leur part. Mais ils sont toujours à poil avec leur pancarte au dessus d’eux.



Donc si tu trouve ça bien de chiffrer nos données, de protéger nos conversation, j’ose espérer que tu trouverais aussi bien qu’on puisse protéger tout le reste, non ?


Le 10/05/2013 à 14h 09







Glyphe a écrit :



Je suis assez d’accord avec linkin623, qu’on ait pu empêcher les précédentes lois/Traités/Accords liberticides de passer ou pas, il est de toute façon aujourd’hui nécessaire de chiffrer nos données et communications dès qu’on le peut.



Ça me semble être une pratique salutaire et responsable. Je connaissais déjà Cryptocat et l’utilise de temps en temps, il allie la simplicité d’une solution grand-publique à une bonne efficacité dans la sécurisation.







Je suis d’accord avec toi, mais allons jusqu’au fond du problème :si tu veux vraiment te protéger, chaque citoyens doit bloquer la géolocalisation de son téléphone, y chiffrer toutes ses données, renoncer à utiliser Facebook, Google, bloquer toutes les publicités qu’il voit sur Internet, chiffrer tous ses mails, utiliser un VPN, n’avoir aucune carte de transports ou de fidélités, ni même de carte de crédit ou de compte bancaire, et surement 1000 autres trucs qui me dépassent complètement.



Ca me semble beaucoup plus simple de prendre 5 minutes pour appeler un député européen, non ? Chiffrer nos communications n’est qu’une solution face aux innombrables risques qui pèsent sur notre vie privée. Il faut agir à la source, auprès des entreprises, plutôt que d’essayer de se défendre en aval de chacune de leurs attaques.


Le 10/05/2013 à 13h 44







linkin623 a écrit :



C’est trop tard, loi ou pas loi. Les entreprises ne pourront jamais s’en passer.







Heureusement, ce n’est pas aux entreprises d’en décider, mais aux gens qu’on a élus et qu’on peu refuser de réélire : qui bossent pour nous, si on s’en donne les moyens de le leur expliquer.



Et il n’est pas question d’empêcher les entreprises de traiter nos données personnelles, juste de leur imposer de le faire de façon calme, réfléchie et concertée (avec notre consentement et notre contrôle).



Ensuite, il n’y a pas lieu de dire “c’est trop tard” dans la mesure où la situation peu largement encore s’aggraver, et qu’il s’agit, entre autre, de l’en empêcher.



Finalement, beaucoup de personnes sortaient des “c’est trop tard” encore quelque mois avant le vote d’ACTA. On connait pourtant la suite : nous sommes bien plus puissants que nous ne voulons le croire.


Le 10/05/2013 à 12h 01

Heureusement qu’on nous développe des outils de chiffrement de plus en plus efficaces et accessibles, quand j’imagine que la plus part des outils de discussion “lambda” ne vont pas tarder à être surveillés en mode Gmail et viol de données personnelles.



Hélas, chaque fois qu’on arrivera à se protéger sur un flanc, ils en trouveront un autre pour nous ficher et savoir tout ce qui les intéressent de nous.



La seule solution, plutôt que de jouer au chat et à la sourie, c’est de passer par la loi, un bon gros vrai truc que Google, Facebook et cie. ne pourront feinter.

Et si on se bouge maintenant, en fait, y a vraiment moyen qu’on ait une loi comme ça. Renseignez-vous sur le projet de règlement européen sur le sujet, surhttps://www.laquadrature.net ouhttp://nakedcitizens.eu/ , et agissez !

Le 11/04/2013 à 12h 52

Pour ce qui est du droit à l’oubli dans le projet de règlement européen, heureusement, la Commission a un peu réfléchi avant de balancer son texte.



Son article 80 et 83 prévoient respectivement de faire échapper au droit à l’oubli les informations dont la collecte et la diffusion relèvent de l’exercice de la liberté d’expression ou d’études historiques/ scientifiques.



La définition de ces exceptions n’est certainement pas parfaite, car peut-être trop vague ou, au contraire, trop restreinte, mais elle a au moins le mérite de proposer une solution dont nous pouvons débattre.



Donc débattons-en directement, plutôt que de dire que ce serait peut-être bien d’empêcher que Cahuzac ne disparaisse de Google (le texte le propose déjà).





Par ailleurs, tel que proposé par la Commission, le règlement ferait se confondre le droit au dé-référencement avec celui à l’oubli. Je ne pense pas qu’il y ait vraiment d’ambiguïté là-dessus et suis donc un peu surpris de voir la CNIL en parler spécifiquement.