Tout le monde a l’air perturbé par le fait que la valeur de distance avec le sol soit subitement passé de 3,7km a -2km, entrainant le déclenchement de la séquence d’atterrissage, et effectivement si tout s’est passé ainsi on peut se poser des questions sur les vérifications / exclusions de mauvaises valeurs.
Mais personnellement je ne comprend pas le communiqué de l’ESA de cette manière, même si j’avoue qu’il n’est pas très clair …
Il me semble avoir lu que cette saturation du capteur a entrainé une accumulation d’erreur qui a fini par atteindre -2km, mais il ne me semble pas qu’il est dit que la séquence d’atterrissage a débuté une fois cette valeur de -2km atteinte. Pour moi ça s’est déroulé ainsi :
-On se trouve aux environs de 3.7km, le parachute vient d’être déployé et sa bouge bien plus que prévu et pendant bien trop longtemps.
-L’erreur commence à s’accumuler et fait croire à la sonde qu’elle tombe un peu plus vite que prévu.
-Elle atteint le stade critique de 1.1km dans ses calculs (alors qu’en réalité elle ne tombe pas si vite) et elle déclenche donc ses rétros fusées.
-L’erreur continu de s’accumuler et quelques secondes plus tard les calculs annoncent moins de 2 mètres, les retro fusées sont donc coupés et on attend que le choc soit amorti.
-En réalité la sonde n’a pas atterrit et l’erreur continu de s’accumuler, pour moi les -2km c’est la dernière valeur envoyé par l’atterrisseur avant perte de signal, mais il était déjà en chute libre depuis bien longtemps a ce moment la et il était de toute façon trop tard pour la moindre correction.
Ça reste une interprétation, mais elle me semble plus logique, elle entraine le même crash mais elle est bien plus compliqué à interpréter et donc à éviter.
1 commentaires
ExoMars : Schiaparelli pensait avoir atterri alors qu’il était encore à 3,7 km d’altitude
28/11/2016
Le 29/11/2016 à 11h 20
Tout le monde a l’air perturbé par le fait que la valeur de distance avec le sol soit subitement passé de 3,7km a -2km, entrainant le déclenchement de la séquence d’atterrissage, et effectivement si tout s’est passé ainsi on peut se poser des questions sur les vérifications / exclusions de mauvaises valeurs.
Mais personnellement je ne comprend pas le communiqué de l’ESA de cette manière, même si j’avoue qu’il n’est pas très clair …
Il me semble avoir lu que cette saturation du capteur a entrainé une accumulation d’erreur qui a fini par atteindre -2km, mais il ne me semble pas qu’il est dit que la séquence d’atterrissage a débuté une fois cette valeur de -2km atteinte. Pour moi ça s’est déroulé ainsi :
-On se trouve aux environs de 3.7km, le parachute vient d’être déployé et sa bouge bien plus que prévu et pendant bien trop longtemps.
-L’erreur commence à s’accumuler et fait croire à la sonde qu’elle tombe un peu plus vite que prévu.
-Elle atteint le stade critique de 1.1km dans ses calculs (alors qu’en réalité elle ne tombe pas si vite) et elle déclenche donc ses rétros fusées.
-L’erreur continu de s’accumuler et quelques secondes plus tard les calculs annoncent moins de 2 mètres, les retro fusées sont donc coupés et on attend que le choc soit amorti.
-En réalité la sonde n’a pas atterrit et l’erreur continu de s’accumuler, pour moi les -2km c’est la dernière valeur envoyé par l’atterrisseur avant perte de signal, mais il était déjà en chute libre depuis bien longtemps a ce moment la et il était de toute façon trop tard pour la moindre correction.
Ça reste une interprétation, mais elle me semble plus logique, elle entraine le même crash mais elle est bien plus compliqué à interpréter et donc à éviter.