Je parle d’SMB1 car EOLE l’utilise aujourd’hui. et je dis que c’est un protocole dépassé.
Je connais aussi Samba4, quand je vois le temps qu’ils ont mis à émuler à peu près le SMB1 (10ans) (alors que son implémentation dans NT n’avait demandé que quelques mois de travail), j’ai des doutes sérieux sur la compatibilité réelle avec un domaine 2012r2 …. Aucune n’entreprise ne s’y est risquée en tout cas.
Ca émule peut être partiellement un AD Windows 2000, mais qui veut de ça aujourd’hui ?
J’ai déjà testé il y 3 ou 4a au travail le produit qui essaye d’imiter Exchange, la encore on n’a pas osé le mettre en production, on avait juste pris une petite promo pour voir, pour nos test on avait même fait une opération planifiée pour le démarrer régulièrement car il plantait très souvent. Les quelques étudiants qui étaient dessus ont dû être migré à Exchange en cours de semestre, à l’époque. Désormais on a tout passé dans le cloud d’office365 et ça marche très bien.
A+
Mat
Le
25/05/2015 à
15h
02
Michel,
En effet, ces modules de linux sont d’une autre époque, si on utilise des postes sous Windows, le choix du serveur de fichier est très simple : l faut pouvoir entrer les machines dans le domaine sans dégrader la sécurité (pas possible avec samba) et il faut exploiter au mieux les transferts (SMB1 est 4 à 40 fois plus lent que SMB3 selon la taille des fichiers, la encore samba est hors jeu).
Je me suis amusé à transférer une sauvegarde de 1 Téra sur un NAS en SMB1 (durée : une semaine) et sur un serveur 2012 (durée : une aprem). On voit bien que c’est carrément dépassé. La plupart des boîtes ont plus de 1 Téra à sauver.
Pour l’histoire du firewall, (voir les préconisations du CERTA) l’état veux pouvoir connaître toutes les recherches effectuées sur Internet, même si le site est en https (exemple : un jeune qui fait des recherches sur le terrorisme sur google). La encore la solution libre ne permet pas de connaître les recherches effectuées.
Les nouvelles solutions choisies par certaines collectivités reposent sur appliances à base de FreeBSD et de modules hardware et logiciels spécifiques (exemple : fortinet). Ces solutions coûtent 2 à 3000 € + maj, mais le serveur EOLE consommant 300W coûtant 3000€, maintenu à grand frais, coute au final largement plus cher.
Je dis juste que sur pas mal de dossiers, il n’y a pas vraiment le choix.
Il ne faut pas oublier que certains Ministères font du libre à prix d’or. ils payent des fonctionnaires et des même des boites privées pour essayer de redévelopper des produits similaires à ceux de Microsoft et d’autres d’ailleurs.
Exemple : L’Education Nationale à embauché il y plus de 10 ans, quelques dizaines de personnes pour développer des serveurs de fichiers et des firewalls. Le serveur de fichier imite péniblement un serveur NT4 et le firewall le limite à faire du filtrage de niveau 3 (comme la box à la maison). Coût de l’opération : plusieurs centaines de millions d’euros. Et ces sommes là prises sur le budget de la pédagogie sont impossibles à détecter par des journalistes.
Eole est un package d’outils dépassés : samba 3, firewall plus développé, nufw, de la sécurité comme en en faisait dans les années 90, des clients lourds et bugués à installer sur les postes pour essayer de reproduire des choses qui marchent déjà très bien depuis plus de 15ans avec les serveurs Windows.
Il y a des très bonnes choses dans le libre mais il ne faut pas vouloir faire du libre à tout prix, car dans certains domaines le libre a 20 ans de retard, notamment au niveau des annuaires, serveurs de fichiers, sécurisation des stations, etc.
Open office ou libre office ? à quand les fichiers totalement compatibles d’une sous version à une autre ? on oublie de parler du foutoir qu’il y a eu a la gendarmerie quand ils ont adopté ce truc… des tas de fichiers corrompus, des mises en pages détruites, textes et tableaux foutus , etc … ils ont surement du ressortir les archives papier pour des tas d’affaires.
Pour open office, il est quasi impossible de virtualiser de tels produits très lourds en utilisation mémoire et cpu (10 fois plus qu’ms-office en gros) car écrits en java.
Tous outils bureautiques sont en train de passer en “cloud”, il est clair que la aussi ils ont loupé le train, qui est un tgv.
Ilian a écrit :
Ils sont mignons avec leurs déclarations :
Eole est un produit développé par quelques quidam, qui ne fonctionne pas toujours comme il faut et qui n’a absolument aucun SAV, car le ministère de l’éducation nationale refuse de mettre les moyens.*
La solution, certes basée sur Ubuntu, est modifiée et simplifiée à l’extrême afin de permettre l’utilisation des outils par les profs (chaque établissement a un référent informatique, payé quelques heures, qui doit tout gérer). Seul souci, essayer de faire une modification comme on le ferait avec un “Vrai” ubuntu/linux est une gagure : c’est à coup sûr planter le système.
De plus, Eole n’est compatible avec Seven que depuis quelques mois réellement (et pas compatible Windows 8).
Y a pleins de problèmes à chaque changement de version majeure et les établissements essuient souvent les plâtres. De plus, certaines académies imposent l’utilisation d’EOLE et impose les mises à jour grâce à un serveur centralisé, ce qui fait que les techniciens des collectivités n’ont absolument pas la main là dessus. Donc le jour où une MAJ foireuse tombe…
Passer les postes de travail sur du libre me paraît compliqué, sachant que d’une part, les achats dépendent des collectivités (mairie pour les écoles, conseil général pour les collèges et région pour les lycées) et que d’autre part, nombre de logiciels ne sont pas compatibles avec Linux à moins de passer par Wine et franchement… Etant donné que la plupart de la maintenance est faîte par des profs et que 75% n’y connaissent rien, comment dire… " />
Quand à l’utilisation de LibreOffice ou OpenOffice par les profs, là encore, feraient bien de descendre de leurs nuages. Beaucoup sont encore restés sur MSO et resteront dessus : d’une part à cause des tarots pratiqués il y a quelques années par MS à l’encontre des personnels de l’EN, d’autre part parce qu’aucune formation n’est proposée et qu’un utilisateur reste un utilisateur : on lui change pas de suite bureautique comme ça sans faire du social longuement avant " />
4 commentaires
Le discret contrat de 11 millions d’euros entre l’État et Microsoft Irlande
22/05/2015
Le 28/05/2015 à 10h 45
Je parle d’SMB1 car EOLE l’utilise aujourd’hui. et je dis que c’est un protocole dépassé.
Je connais aussi Samba4, quand je vois le temps qu’ils ont mis à émuler à peu près le SMB1 (10ans) (alors que son implémentation dans NT n’avait demandé que quelques mois de travail), j’ai des doutes sérieux sur la compatibilité réelle avec un domaine 2012r2 …. Aucune n’entreprise ne s’y est risquée en tout cas.
Ca émule peut être partiellement un AD Windows 2000, mais qui veut de ça aujourd’hui ?
J’ai déjà testé il y 3 ou 4a au travail le produit qui essaye d’imiter Exchange, la encore on n’a pas osé le mettre en production, on avait juste pris une petite promo pour voir, pour nos test on avait même fait une opération planifiée pour le démarrer régulièrement car il plantait très souvent. Les quelques étudiants qui étaient dessus ont dû être migré à Exchange en cours de semestre, à l’époque. Désormais on a tout passé dans le cloud d’office365 et ça marche très bien.
A+
Mat
Le 25/05/2015 à 15h 02
Michel,
En effet, ces modules de linux sont d’une autre époque, si on utilise des postes sous Windows, le choix du serveur de fichier est très simple : l faut pouvoir entrer les machines dans le domaine sans dégrader la sécurité (pas possible avec samba) et il faut exploiter au mieux les transferts (SMB1 est 4 à 40 fois plus lent que SMB3 selon la taille des fichiers, la encore samba est hors jeu).
Je me suis amusé à transférer une sauvegarde de 1 Téra sur un NAS en SMB1 (durée : une semaine) et sur un serveur 2012 (durée : une aprem). On voit bien que c’est carrément dépassé. La plupart des boîtes ont plus de 1 Téra à sauver.
Pour l’histoire du firewall, (voir les préconisations du CERTA) l’état veux pouvoir connaître toutes les recherches effectuées sur Internet, même si le site est en https (exemple : un jeune qui fait des recherches sur le terrorisme sur google). La encore la solution libre ne permet pas de connaître les recherches effectuées.
Les nouvelles solutions choisies par certaines collectivités reposent sur appliances à base de FreeBSD et de modules hardware et logiciels spécifiques (exemple : fortinet). Ces solutions coûtent 2 à 3000 € + maj, mais le serveur EOLE consommant 300W coûtant 3000€, maintenu à grand frais, coute au final largement plus cher.
Je dis juste que sur pas mal de dossiers, il n’y a pas vraiment le choix.
@+
Mat
Le 23/05/2015 à 07h 19
Il ne faut pas oublier que certains Ministères font du libre à prix d’or. ils payent des fonctionnaires et des même des boites privées pour essayer de redévelopper des produits similaires à ceux de Microsoft et d’autres d’ailleurs.
Exemple : L’Education Nationale à embauché il y plus de 10 ans, quelques dizaines de personnes pour développer des serveurs de fichiers et des firewalls. Le serveur de fichier imite péniblement un serveur NT4 et le firewall le limite à faire du filtrage de niveau 3 (comme la box à la maison). Coût de l’opération : plusieurs centaines de millions d’euros. Et ces sommes là prises sur le budget de la pédagogie sont impossibles à détecter par des journalistes.
4,27 millions € de dépenses logicielles en 2012 pour l’Éducation nationale
07/08/2013
Le 08/08/2013 à 14h 31
@ llain : tout à fait d’accord avec toi !
Eole est un package d’outils dépassés : samba 3, firewall plus développé, nufw, de la sécurité comme en en faisait dans les années 90, des clients lourds et bugués à installer sur les postes pour essayer de reproduire des choses qui marchent déjà très bien depuis plus de 15ans avec les serveurs Windows.
Il y a des très bonnes choses dans le libre mais il ne faut pas vouloir faire du libre à tout prix, car dans certains domaines le libre a 20 ans de retard, notamment au niveau des annuaires, serveurs de fichiers, sécurisation des stations, etc.
Open office ou libre office ? à quand les fichiers totalement compatibles d’une sous version à une autre ? on oublie de parler du foutoir qu’il y a eu a la gendarmerie quand ils ont adopté ce truc… des tas de fichiers corrompus, des mises en pages détruites, textes et tableaux foutus , etc … ils ont surement du ressortir les archives papier pour des tas d’affaires.
Pour open office, il est quasi impossible de virtualiser de tels produits très lourds en utilisation mémoire et cpu (10 fois plus qu’ms-office en gros) car écrits en java.
Tous outils bureautiques sont en train de passer en “cloud”, il est clair que la aussi ils ont loupé le train, qui est un tgv.