Ce n’est pas tant que ces sociétés ne veulent pas, c’est un problème contractuel entre éditeurs et distributeurs, comme il y est fait allusion dans la news. C’est le même bordel partout dans le monde culturel et ce qui explique qu’après quinze ans il n’y a toujours pas d’offre légale satisfaisante ou que celle-ci commence seulement à émerger : X a un contrat d’exclusivité pour ceci et cela dans tel et tel pays, Y sur tel et tel pays pour tel et tel média, etc.
Et comme le web n’était pas prévu, c’est le bazar, on se trouve à devoir renégocier tous les contrats avec tout le monde, il y a des risques de cascades juridiques, etc. Le tout dans un contexte où les acteurs traditionnels font blocus et veulent empêcher un passage au web quitte à user de menaces, et où chacun cherche à imposer sa petite hégémonie, son propre petit réseau, etc.
Bref, le droit d’auteur continue à sérieusement freiner les évolutions des modèles commerciaux. Et seul le législateur peut l’assouplir. Mieux vaudrait tard que jamais mais je ne m’attends pas à ce que le gouvernement aille jusqu’au bout de cette démarche malgré cette prise de conscience.
Très bonne analyse. Je dirais quand même que le droit d’auteur est utilisé comme modèle commercial pour assoir tel ou tel monopole. Comme tu dit, le droit d’auteur est l’affaire du légal et il serait qu’on légifère sur ces abus.
J’ai peur que cela fasse comme pour les DVD zonés, un veux pieux. J’espère que les français à l’étranger seront vigilants. J’en serais.
1 commentaires
Bercy entend lever les barrières à la vente d’ebooks français à l’étranger
09/08/2013
Le 14/08/2013 à 13h 04