Merci pour ce complément d’information. Comme tu dis modèle du siècle dernier.
C’est pas tout à fait ça, et en théorie le modèle pourrait encore tenir.
Les sociétés comme la SACEM ou la SACD sont des organismes indépendants censés répartir les droits à tous les auteurs en fonction de l’utilisation de leurs œuvres. Ce ne sont pas les producteurs qui paient en avance, mais ces sociétés qui paient à postériori.
ex bidon : un film est vu 10000 fois sur Netflix. Netflix paie un montant défini par la sacem (disons 100 euros pour faire simple) Ensuite c’est à la sacem de répartir les droits : tant pour le réalisateur, tant pour le scénariste, tant pour le mec qui a écrit le doublage, tant pour celui qui a fait les sous-titres, tant pour l’artiste dont on entend la musique dans la BO etc…
Le problème, c’est qu’ils peuvent signer les accords qu’ils veulent, la sacem est complètement dans les choux au niveau des répartitions, ils arrivent pas à suivre la quantité (nombre de chaines, de radios, de services VOD, Youtube…).
C’est aux artistes de surveiller où et quand sont diffusées leurs œuvres et de le dire à la sacem (dont c’est censé être le boulot à la base) !
Vous imaginez un chanteur qui devrait surveiller combien de fois sa chanson passe à la radio tous les jours ? Alors à l’échelle d’un film, avec tous les intervenants que ça suppose…
Donc je pense que cet accord avec Netflix va dans le bon sens, mais que les sociétés de répartitions et la sacem en particulier ont du ménage à faire chez eux et quelques travaux de rénovation aussi dans leur façon de fonctionner.
1 commentaires
Netflix trouve un accord avec les sociétés d’auteurs SACD et ADAGP
04/09/2014
Le 05/09/2014 à 09h 06