Le rapport avec l’article c’est c’est que l’histoire de la Loi Thevenoud n’est là que pour faire diversion et retarder les échéances afin qu’UberPop continue aussi longtemps que possible à être une vache à lait.
La raison pour laquelle les concurrents attaquent et que la DGCCRF s’en mêle, c’est qu’il s’agit de concurrence déloyale. UberPop contourne fait tout simplement l’impasse sur la règlementation et les basiques de la fiscalité du travail.
Une entreprise de transport paie des charges, des impôts, des assurances et fixent ses prix en conséquence afin de couvrir ses frais de fonctionnement.
Un UberPop ne paie rien de tout cela (à part l’entretien minimal d’un véhicule bas de gamme et le carburant) et peut donc se permettre de diviser les prix par 2 ou 3, pour capter une grosse partie de la clientèle.
Le
24/11/2014 à
13h
49
On lit dans ce forum que le progrès et l’innovation sont inévitables et qu’il faut s’adapter.
Il faut remettre les choses dans leur contexte : UberPop, c’est un système de mise en relation entre particuliers pour un travail (conduire un client avec rémunération) payé de la main à la main. Ce n’est pas du co-voiturage !
Alors oui, il faut sortir du monopole des taxis, mais pas en développant le travail au noir.
Les chauffeurs conducteurs du dimanche n’ont aucune assurance pro et les assurances de particuliers ne paieront pas un euro s’il y a un accident grave. Pire le chauffeur risque clairement la taule.
Les chauffeurs ne sont pas déclarés, ils ne paient donc pas de charges et d’impôts.
Ajoutons à cela que l’optimisation fiscale d’Uber leur permet de ne pas payer de TVA.
Alors dans un pays ou le contribuable moyen se fait tabasser pour renflouer les caisses, je trouve sidérant qu’on puisse défendre un système qui contourne les lois sous couvert d’innovation !
Si vous êtes contre le travail au noir dans la restauration,
Si vous êtes contre le travail au noir dans le bâtiment,
Vous ne pouvez pas être pour le travail au noir dans les transports. Les règles doivent être les même pour tout le monde !
Sinon, pourquoi les sociétés réglo devraient payer des charges si les autres ne le font pas ?
2 commentaires
L’interdiction d’UberPOP réclamée devant le tribunal de commerce de Paris
24/11/2014
Le 24/11/2014 à 14h 46
Le 24/11/2014 à 13h 49
On lit dans ce forum que le progrès et l’innovation sont inévitables et qu’il faut s’adapter.
Il faut remettre les choses dans leur contexte : UberPop, c’est un système de mise en relation entre particuliers pour un travail (conduire un client avec rémunération) payé de la main à la main. Ce n’est pas du co-voiturage !
Alors oui, il faut sortir du monopole des taxis, mais pas en développant le travail au noir.
Les chauffeurs conducteurs du dimanche n’ont aucune assurance pro et les assurances de particuliers ne paieront pas un euro s’il y a un accident grave. Pire le chauffeur risque clairement la taule.
Les chauffeurs ne sont pas déclarés, ils ne paient donc pas de charges et d’impôts.
Ajoutons à cela que l’optimisation fiscale d’Uber leur permet de ne pas payer de TVA.
Alors dans un pays ou le contribuable moyen se fait tabasser pour renflouer les caisses, je trouve sidérant qu’on puisse défendre un système qui contourne les lois sous couvert d’innovation !
Si vous êtes contre le travail au noir dans la restauration,
Si vous êtes contre le travail au noir dans le bâtiment,
Vous ne pouvez pas être pour le travail au noir dans les transports. Les règles doivent être les même pour tout le monde !
Sinon, pourquoi les sociétés réglo devraient payer des charges si les autres ne le font pas ?