Au départ, les états et les grandes entreprises se plaignaient de ne pas pouvoir contrôler internet, ni y garantir leurs droits.
Et maintenant, on dirait que les citoyens se plaignent de la même chose ?
Il faudrait savoir ce qu’on veut, non ?
Si Internet est incontrôlable, alors les états et les entreprises sont confrontés au “problème”… et les citoyens aussi.
Ce n’est ni bien ni mal : c’est ainsi. Et je dirais même que c’est un moindre mal (sinon un progrès).
Un peu comme pour la surveillance : il y aura à terme des caméras et des drones partout, mais comme tout le monde filmera tout le monde, les surveillants seront eux-même surveillés (par la population et divers groupes ou associations, entre autres).
Une fois qu’on a créé une techno (ou une idée, ou n’importe quoi), elle nous échappe et c’est la nature de l’homme qui s’en empare. Ce qu’avait remarquablement théorisé Mc Luhan dans les années 60 (“le médium, c’est le message” - relisez donc ce bon vieux “Pour comprendre les média” !), mais il faudra encore 100 ans pour que ce truc soit intégré à la pensée générale (on entend encore des âneries du genre “Internet sera ce que nous en ferons”… Bigre !)
1 commentaires
[Tribune] Ne laissons pas Internet devenir une « zone de non-droit »
20/12/2014
Le 22/12/2014 à 12h 45
Au départ, les états et les grandes entreprises se plaignaient de ne pas pouvoir contrôler internet, ni y garantir leurs droits.
Et maintenant, on dirait que les citoyens se plaignent de la même chose ?
Il faudrait savoir ce qu’on veut, non ?
Si Internet est incontrôlable, alors les états et les entreprises sont confrontés au “problème”… et les citoyens aussi.
Ce n’est ni bien ni mal : c’est ainsi. Et je dirais même que c’est un moindre mal (sinon un progrès).
Un peu comme pour la surveillance : il y aura à terme des caméras et des drones partout, mais comme tout le monde filmera tout le monde, les surveillants seront eux-même surveillés (par la population et divers groupes ou associations, entre autres).
Une fois qu’on a créé une techno (ou une idée, ou n’importe quoi), elle nous échappe et c’est la nature de l’homme qui s’en empare. Ce qu’avait remarquablement théorisé Mc Luhan dans les années 60 (“le médium, c’est le message” - relisez donc ce bon vieux “Pour comprendre les média” !), mais il faudra encore 100 ans pour que ce truc soit intégré à la pensée générale (on entend encore des âneries du genre “Internet sera ce que nous en ferons”… Bigre !)