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Nouhkalf

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3 commentaires

Le 04/09/2024 à 16h 56

C’est très réducteur. Oui, Guillaume Champeau et Aeris ont un intérêt à voir un renforcement de l’action répressive de la CNIL, cependant ça ne vide pas de substance le propos.

La CNIL sanctionne très peu et se montre particulièrement clémente avec le secteur public en comparaison avec d’autres autorités ayant la même compétence qu’elle dans d’autres pays de l’UE.

Les autorités de protection des données nationales ont toutes des politiques différentes et cela change selon le mandat. En l’occurence la volonté de plus accompagner que de réprimer est assumée, du moins dans les grandes lignes par la présidente de la CNIL.

Mais derrière les déclarations on peut légitimement douter de la sincérité de ses décideurs, comme tel fut le cas durant le mandat d’Alex Türk entre 2004 et 2011 qui a pris un nombre de décisions fortement discutables pour la protection de la vie privée tout en prétendant le contraire. Ce n’est pas non plus propre à la France, l’autorité irlandaise est connue pour être une succursale des GAFAM et s’est illustrée par de nombreuses manoeuvres d’obstruction visant à décourager les personnes déposant des plaintes contre les géants du numérique américains.

Ce parti pris de la présidente actuelle même s’il s’avérait être transparent et de bonne foi resterait aussi critiquable : l’accompagnement tel que proposé par la CNIL fonctionne-il vraiment ? Ont-ils vraiment les moyens d’accompagner toutes les associations et entreprises de France en ayant besoin ? Honnêtement probablement pas au vu des violations de données massives de Pôle Emploi ou des complémentaires de santé qui sont arrivées ces derniers mois .

Le 03/05/2022 à 18h 36

Il faut lire l’article, le RGPD concerne toute l’union européenne mais l’autorité en charge de vérifier et sanctionner le respect du RGPD est celle du siège social de l’entreprise dans l’UE. Les droits et libertés fondamentales des français sont maltraités par les Irlandais en connivence avec les États-Unis, et le droit de l’UE empêche justement à la France de faire le travail que ne fait pas l’autorité Irlandaise



On ne parle pas de la Norvège et d’Andorre parce qu’ils ne font pas partie de l’Union Européenne

Le 22/02/2022 à 17h 31

“À long terme, il n’imagine qu’une alternative : soit les États-Unis revoient les garanties offertes aux personnes, soit les fournisseurs de services américains devront héberger les données étrangères en dehors du territoire américain”



Je ne suis pas sûr de bien suivre Max Schrems ici: à moins que je ne me trompe, l’hébergement en dehors du territoire américain ne change rien à la faculté du gouvernement des Etats-Unis à accéder aux données en vertu du CLOUD Act de 2018. Tout ce qui compte c’est que l’entreprise soit américaine.



Les deux solutions sont plutôt de céder l’exploitation de technologies des GAFAM à des entreprises européennes, pour le marché européen. Ou parvenir à un nouvel accord d’adéquation, non ? Quelqu’un pourrait-il m’éclairer ?