Dans vos arguments je ne vois rien de spécifique au libre ou au propriétaire.
Justement, c’est fait pour ;) C’est pour répondre à un commentaire disant que le libre c’est super et le proprio, c’est pas bien.
Si maintenant tu veux des arguments, il y en a. Pour le consommateur, j’en ai déjà donné un (cf clause “AS IS”). Pour les développeurs, il est plus facile d’avoir un business model viable avec du proprio qu’avec du libre (Attention : je ne dis pas que c’est impossible, juste que c’est plus difficile).
Maintenant, un avantage/inconvénient du libre (puisqu’il faut pointer les différences). Le libre permet la diversité (c’est bien), mais poussé un peu et cela fragmente et c’est le b. Il suffit de voire la pléthore de distribution linux, ou le problème d’Android.
recoding a écrit :
En quoi, fondamentalement, le fait que ces logiciels soient libres diminuerait leur qualité?
Par contre je vois tout de suite en quoi ça ouvrirait des perspectives pour l’évolution technique et pédagogique du secteur…
Je n’ai jamais dit cela. Mais le libre ne garanti pas non plus une meilleure qualité. La qualité du logiciel ne dépend pas du caractère libre/pas libre, et c’est ce que j’ai déjà indiqué précédemment (mais cela n’a pas été compris visiblement).
jackjack2 a écrit :
+1
Moi j’ai abandonné ce genre de débats, c’est se faire du mal pour rien
Quoi que tu dises tu seras taxé de libriste extrémiste
Défendre une position est tout à fait louable. Je me fais un chouille l’avocat du diable car je suis aussi pour le libre ;) Par contre, quand je vois une position extrême comme celle de Watom disant clairement que le proprio c’est de la m*, qui ne sait pas ce que c’est qu’un logiciel libre (puisque le côté libre dépend, selon lui, de l’environnement d’exécution), oui, là, c’est de l’extrémisme libriste ;) Et ce genre de position fait plus de mal au libre qu’autre chose…
Le
23/12/2017 à
16h
31
Watom! a écrit :
j’aurais pu dire privateur. Car c’est la réalité. Et non le logiciel privateur n’a aucun avantage sur le libre. Ce n’est pas une question de participé d’utilisation ni de pragmatisme. C’est une question politique.
Il y a une chose que j’ai toujours trouvée contradictoire : les plus fervents partisans du libre sont souvent ceux qui ont l’esprit le plus fermé ! Et votre message le démontre parfaitement.
Le logiciel privateur propriétaire a des avantages sur le libre. Vous pouvez le nier, c’est votre droit, mais cela ne change pas la réalité. Par exemple, la très très grande majorité des licences libres (c’est pour ne pas dire toutes) ont une clause “AS IS”, c’est à dire que le logiciel est fourni tel quel sans garanti de fonctionnement. Et si le logiciel détruit votre matériel ? Vous n’avez que vos yeux pour pleurer. Et c’est déjà arrivé. Je pense à certaines cartes mère dont l’UEFI a été flingué. Je me souviens aussi de matos endommagé irrémédiablement à cause d’un driver libre bogué, et Linus avait alors tiré à boulets rouges sur les constructeurs (mais impossible de remettre la main dessus).
Au contraire, dans le monde propriétaire, beaucoup assure une garantie. Par exemple, Apple remplace le matériel lorsqu’il a été endommagé ou est inutilisable suite à un bogue logiciel (je pense à l’erreur 53 qu’on subit certains après la mise à jour de leur iPhone, erreur lié à un TouchID défectueux).
Watom! a écrit :
En montage vidéo aussi, les logiciels privateur offrent une meilleure productivité.
C’est ce que j’appelle un avantage, et pas des moindres. Pourtant, deux lignes plus haut vous proclamez que le logiciel propriétaire n’a aucun avantage sur le libre… Belle contradiction.
Watom! a écrit :
Ce n’est pas une raison valable pour moi de les utiliser. Et encore plus pour un compilateur car vous ne pouvez plus garantir qu’il compile uniquement votre code.
C’est votre choix. Maintenant, ce que vous dites est également vrai pour les compilateurs libres. A moins que vous n’ayez vous même compilé votre compilateur à partir de sources que vous avez intégralement inspectées, vous ne pouvez pas le garantir. Et je ne parle même pas de l’inspection de la chaîne de compilation pour compiler le compilateur…
Watom! a écrit :
Donc non, aucun amalgame de ma part, soit tout est libre, soit rien ne l’est. La fiabilité est celle du maillon le plus faible !
Oh que si, et vous persistez même ! Le caractère libre (ou non) n’induit rien quant à la fiabilité. On peut avoir un logiciel non libre très fiable et un logiciel libre pourri. La seule garantie donnée par le libre est la possibilité de vérifier soit même la fiabilité, mais cela ne le rend pas plus fiable pour autant.
Et puis, à la tenue de votre discours, j’ose espérer que vous utilisez un ordinateur libre (dont tous les composants, même matériels sont open-source). Car si vous avez ne serais-ce qu’un BIOS (ou UEFI) non libre, ou un driver propriétaire, et que vous n’avez pas le contrôle du firmware de votre clavier, je suis désolé, mais vous ne faite pas du libre.
Bon, honnêtement, ça m’amuse toujours un peu de pousser les gens qui sont des “ayatollah du libre” dans leurs contradictions. Mais le monde n’est pas binaire, ce n’est pas où tout blanc, où tout noir.
Le
22/12/2017 à
22h
09
Watom! a écrit :
Oh rage oh désespoir ! L’idée est bonne. Seulement pourquoi montrer ça avec des logiciels propriétaires ?
On sait que quand on commence avec un outil, c’est difficile d’en changer. Autant commencer avec du libre. Et puis impossible de créer un logiciel libre avec.. Net puisqu’il est impossible de savoir ce que font réellement les libs.
Il y a un amalgame entre l’environnement d’exécution et la nature libre (ou pas) du logiciel. Un logiciel, s’il est libre, le sera toujours, qu’importe son environnement d’exécution. En reprenant le même argument que le votre, il est impossible de développer des logiciels libres en Java, car la JVM d’Oracle est propriétaire…
De plus, je rajouterai qu’avec ce qui se passe dans l’environnement .Net ces derniers temps (au hasard, .Net Standard et l’implémentation libre .Net Core, le compilateur Open Source Roslyn) vos arguments ne tiennent pas du tout !
Enfin, il y a un aspect que je trouve dérangeant, c’est cette supposé supériorité du libre sur le propriétaire. Déjà, merci d’avoir utilisé le terme “propriétaire” et non le terme “privateur”. Beaucoup utilise ce terme qui est largement plus péjoratif et participe grandement à cette dichotomie infondée bien/mal.
Le libre a des avantages. Le propriétaire aussi. Le libre a des inconvénients, le propriétaire également. Il y a des applications libres qui sont, et de loin, supérieures à des applications propriétaires tout comme il y a des applications propriétaires qui sont supérieures à leur équivalents libres.
J’ai testé de nombreux IDE libres et non libres. De mon point de vue (donc là, c’est un avis strictement personnel) Visual Studio est le meilleur de ceux que j’ai pu utiliser. Et donc, sous prétexte qu’il n’est pas libre il faudrait s’en passer ? Même s’il fait gagner du temps et qu’ils disposent d’outils très puissants, tant en développement, qu’en débogage ou encore en déploiement d’application, et qu’il est disponible gratuitement pour un usage personnel ?
C’est bien de défendre le libre (que j’apprécie, et je suis pour), mais il faut rester pragmatique. Le néophyte, comme la plupart des gens, le libre, il s’en fiche. On a ici une part plus importante qui ne s’en fiche pas dans la mesure où le lectorat est plutôt orienté technique, mais ce n’est pas le critère de choix principal. N’en déplaise aux libristes convaincus…
ça fait des lignes de code en trop, c’est moche et ça fait bosser le compilateur pour rien, ensemble sauvons la planète !
Pour sauver la planète, arrêtons le Bitcoin. Ce sera sacrément plus efficace " />
David_L a écrit :
Je pense que c’est le vrai manque, parce que pour faire de l’application avec interface en multiplateforme, ça reste pas mal la plaie sauf à passer par des solutions de bourrin (surtout pour de petits besoins) genre Electron…
L’usage de solutions à base de HTML/CSS/JS pour réaliser des applications lourdes m’a toujours hérissé le poil. Cela complique grandement le code (4 langages au lieu de 1 !), est généralement lourde, et n’est souvent portable que d’apparence (il y a toujours des subtilités qui font que ça marche bien dans un cas, mais pas dans un autre). Après, j’admet ne pas avoir testé Electron, mais j’ai été largement refroidi par Apache Cordova.
Oui VSCode pour du HTML/JS/CSS ça reste simple, dès qu’on veut attaquer du plus lourd ce n’est pas forcément simple à prendre en main. Le pire c’est quand on veut se lancer dans le “voici un tuto pour faire du C# en .Net Core depuis VSCode sous Linux”… y’a de quoi s’arracher les cheveux " />
Exactement !
Merci pour la remontée et la proposition en tous cas ;)
Mais de rien ;)
fred42 a écrit :
Je vais paraphraser sur un sujet voisin :
Le choix du moteur de recherche Google, critiqué par certains, me parait infondé. Google reste le moteur de recherche majoritairement présent, très loin devant Bing (lui-même 2x plus utilisé que tous les autres moteurs de recherche confondus !). Google est un très bon moteur de recherche, et il serait dommage de passer à côté, surtout qu’il est gratuit.
(J’ai quasiment tout gardé, y compris le fait que dans l’idée, c’est la critique qui est infondée et pas le choix)
Et rien de personnel, mais le texte s’y prêtait bien pour faire le parallèle avec un sujet qui chatouille David.
Je n’y prend rien de personnel, soit rassuré. J’aime débattre tant que cela reste constructif, pertinent et étayé ;)
Je me permets de rentrer un peu dans ton jeu. Pour un article sur l’art d’écrire des requêtes optimisées, se baser sur Google, qui a une part de marché de 90% en Europe me parait tout à fait justifié pour un premier article à destination des néophytes.
127.0.0.1 a écrit :
Si on va par là, Javascript+éditeur de texte sont nettement plus utilisés que tout ce que tu cites.
Et c’est largement suffisant pour faire un HelloWorld ou un StockChecker. En plus, c’est cross-platform, c’est tendance, y a des IDE online/offline… et ca permet d’enchainer sur les frameworks, les technos web…
L’éditeur de texte est valable pour tous les langages. L’avantage de l’IDE est d’apporter une aide au développement via de multiple service (coloration syntaxique, compilation, notions de solutions et de projets, gestion des erreurs en temps réel, autocomplétion, etc.)
Le choix du langage, je le laisse au rédacteur de l’article ;)
Enfin, c’est tendance ne veut rien dire. Et il faut s’en méfier ! BitCoin, c’est tendance, pourtant, je n’y mettrais jamais les pieds ! NoSQL a eu sa période tendance, et tout le monde se jetait dessus, même lorsqu’il fallait une base de données relationnelle classique !
Le
22/12/2017 à
18h
52
Très bon article. Qui arrive à résumer simplement le classique “Hello World” sans noyer le néophyte d’explication plus ou moins longue sur chaque aspect du langage. Au niveau des critiques, je pourrais simplement dire que la partie sur le nettoyage des instructions using est en trop. On ne comprend pas pourquoi on peut le faire. Mais c’est du chipotage ;)
Juste quelques précisions par rapport à ce que j’ai pu lire dans les commentaires.
La dernière version de Visual Studio n’est pas basée sur .Net Core. Elle intègre le développement d’application .Net Core mais ne repose elle-même pas sur .Net Core. Il n’est, à l’heure actuelle, pas possible de faire des applications graphiques en .Net Standard dans la mesure où cet aspect n’est pas standardisé (il y a bien XAML Standard qui est une première pierre à cette édifice, mais on n’y est pas encore).
Pour le choix du langage, je trouve que c’est un bon choix. Je ne dit pas ça parce que je l’utilise tous les jours dans mon métier, mais parce que je suis passé par de nombreux langages et que c’est un langage simple et clair à appréhender.
Un aspect que j’aime beaucoup et qui n’a pas encore été abordé ici, c’est la pérennité de ce langage et de l’environnement. Avoir un programme écrit il y a 10 ans qui tourne comme si il avait été écrit hier est quand même un énorme plus. Microsoft a réussi à faire évoluer l’environnement .Net et les langages C# et VB.Net tout en gardant la compatibilité. On ne peut malheureusement pas dire la même chose pour Python entre les version 2 et 3.
Maintenant, C# est un langage qui s’exporte bien au dela de l’environnement Windows, et on ne peut que saluer l’initiative .Net Standard qui permet enfin d’avoir du code C# portable entre les environnements.
Le choix de Visual Studio, critiqué par certains, me parait infondé. Windows reste le système d’exploitation majoritairement présent, très loin devant MacOS (lui-même 2x plus utilisé que toutes les distributions Linux confondues !). Visual Studio est un très bon éditeur, et il serait dommage de passer à côté, surtout que la version Community est gratuite.
On aurait éventuellement pu parler de Visual Studio Code, qui à l’avantage d’être disponible sur tous les environnements (Windows, Mac, Linux). Mais la création d’un projet n’est pas aussi guidé que sous Visual Studio et pour un “Hello World” à destination des néophytes, cela ne me semble pas judicieux.
En tout cas, si vous avez besoin d’aide pour la relecture de ce genre d’articles sur le C#, n’hésitez pas ;) Je suis rédacteur sur le site Développez.com pour la rubrique .Net. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Développez.com est un site qui contient de nombreuses ressources sur la programmation, tous langages confondues :)
Par contre, il y a une initiative qui est une première brique dans ce sens : XAML Standard 1.0. Il s’agit notamment de spécifier les composants de base (bouton, label, etc…) utilisable avec XAML.
L’idée est de permettre une certaine portabilité des interfaces utilisateurs en les réutilisant, qu’importe le type d’application (tout comme .Net Standard permet de définir des bibliothèques utilisables quel que soit le type de projet).
Le
22/09/2017 à
10h
09
Bibliothèques, applications web et console. Les applications avec interface graphique (Desktop, Mobile) ne sont pas prises en charge.
2757 commentaires
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Le 22/12/2017 à 18h 52
Très bon article. Qui arrive à résumer simplement le classique “Hello World” sans noyer le néophyte d’explication plus ou moins longue sur chaque aspect du langage. Au niveau des critiques, je pourrais simplement dire que la partie sur le nettoyage des instructions using est en trop. On ne comprend pas pourquoi on peut le faire. Mais c’est du chipotage ;)
Juste quelques précisions par rapport à ce que j’ai pu lire dans les commentaires.
La dernière version de Visual Studio n’est pas basée sur .Net Core. Elle intègre le développement d’application .Net Core mais ne repose elle-même pas sur .Net Core. Il n’est, à l’heure actuelle, pas possible de faire des applications graphiques en .Net Standard dans la mesure où cet aspect n’est pas standardisé (il y a bien XAML Standard qui est une première pierre à cette édifice, mais on n’y est pas encore).
Pour le choix du langage, je trouve que c’est un bon choix. Je ne dit pas ça parce que je l’utilise tous les jours dans mon métier, mais parce que je suis passé par de nombreux langages et que c’est un langage simple et clair à appréhender.
Un aspect que j’aime beaucoup et qui n’a pas encore été abordé ici, c’est la pérennité de ce langage et de l’environnement. Avoir un programme écrit il y a 10 ans qui tourne comme si il avait été écrit hier est quand même un énorme plus. Microsoft a réussi à faire évoluer l’environnement .Net et les langages C# et VB.Net tout en gardant la compatibilité. On ne peut malheureusement pas dire la même chose pour Python entre les version 2 et 3.
Maintenant, C# est un langage qui s’exporte bien au dela de l’environnement Windows, et on ne peut que saluer l’initiative .Net Standard qui permet enfin d’avoir du code C# portable entre les environnements.
Le choix de Visual Studio, critiqué par certains, me parait infondé. Windows reste le système d’exploitation majoritairement présent, très loin devant MacOS (lui-même 2x plus utilisé que toutes les distributions Linux confondues !). Visual Studio est un très bon éditeur, et il serait dommage de passer à côté, surtout que la version Community est gratuite.
On aurait éventuellement pu parler de Visual Studio Code, qui à l’avantage d’être disponible sur tous les environnements (Windows, Mac, Linux). Mais la création d’un projet n’est pas aussi guidé que sous Visual Studio et pour un “Hello World” à destination des néophytes, cela ne me semble pas judicieux.
En tout cas, si vous avez besoin d’aide pour la relecture de ce genre d’articles sur le C#, n’hésitez pas ;) Je suis rédacteur sur le site Développez.com pour la rubrique .Net. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Développez.com est un site qui contient de nombreuses ressources sur la programmation, tous langages confondues :)
.NET Core 2.0 : vague de fond sur le développement multiplateforme chez Microsoft
22/09/2017
Le 22/09/2017 à 11h 08
De ce que je sais, à court terme, non.
Par contre, il y a une initiative qui est une première brique dans ce sens : XAML Standard 1.0. Il s’agit notamment de spécifier les composants de base (bouton, label, etc…) utilisable avec XAML.
L’idée est de permettre une certaine portabilité des interfaces utilisateurs en les réutilisant, qu’importe le type d’application (tout comme .Net Standard permet de définir des bibliothèques utilisables quel que soit le type de projet).
Le 22/09/2017 à 10h 09
Bibliothèques, applications web et console. Les applications avec interface graphique (Desktop, Mobile) ne sont pas prises en charge.