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SartMatt

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349 commentaires

Le 30/09/2017 à 12h 33







fred42 a écrit :



Tu perds le secret du vote avec ton système. 





En quoi un identifiant unique aléatoire fait perdre le secret du vote ?

 





OlivierJ a écrit :



Ça ne marche pas bien ton histoire, parce que généralement le nombre de

bulletins de votes n’est pas suffisant pour se contenter de 10 %,

statistiquement ; de plus, pas mal d’élections se jouent avec des

différences faibles, de 48-52 voire 49-51.





Si sur 10% des bulletins il n’y a aucun écart entre ce que la machine a compté et les bulletins eux mêmes, statistiquement le risque qu’il y ait une fraude est extrêmement faible…



Si la machine truque 1% des votes, en ne comptant que 10% des bulletins tu as effectivement 90% de chances de ne pas détecter la fraude (991009899…*9091) sur un bureau.



Mais sur 70 000 bureaux, avec 10% de chances de détection par bureau, tu en as statistiquement 7000 qui constateraient un écart entre le compte et le résultat de la machine. La probabilité qu’aucun ne détecte d’écart, c’est 0.9^70000. On est sur un chiffre avec beaucoup de 0 après la virgule… Même si on décide qu’on n’invalide globalement le vote électronique qu’à partir de 700 bureaux en écart (en dessous, les bureaux en écart sont invalidés et recomptés individuellement), la probabilité qu’une fraude passe au travers est totalement négligeable.



Bref, même une triche sur seulement 1% des bulletins, ça a extrêmement peu de chances de passer à travers un recomptage de 10% des bulletins… Et comme je l’ai dit, on peut très bien décider d’en recompter un peu plus quand l’écart est faible.

 





OlivierJ a écrit :



J’ai tendance à penser que dans pas mal de petites ou minuscules communes, ils n’ont même pas ça.

D’ailleurs dans ce genre de ville, le comptage des votes doit être rapide.





Même dans les communes minuscules, je doute fort qu’il n’y ait pas au moins une imprimante à la mairie… Une mairie a quand même régulièrement de la paperasse à imprimer… Après, comme effectivement le comptage est rapide sur les petits bureaux, on pourrait tout a fait envisager de n’appliquer le système “hybride” que sur les plus gros bureaux, juste pour accélérer le décompte global.


Le 30/09/2017 à 00h 12







Z-os a écrit :



Tu as oublié 70 000 imprimantes au minimum (au moins une par bureau de vote) et la maintenance associée. <img data-src=" />





Toutes les communes ont sans doute dans leur parc informatique de quoi équiper chaque bureau d’au moins une imprimante…



De plus on peut envisager d’intégrer une imprimante thermique (comme celles qu’on trouve dans les terminaux de paiement CB, ou encore les Dymo modernes) dans les appareils de vote. Ce type d’imprimante, ça peut imprimer de très gros volumes avec une maintenance proche de zéro (demande à un commerçant combien de clients il peut encaisser entre deux révision de son TPE… bien souvent il n’y a carrément aucune révision, et le TPE est simplement remplacé quand il est obsolète, rarement à cause d’une panne de l’imprimante…) et un coût à l’achat et à l’usage très faible.



D’ailleurs, la machine elle même pourrait être physiquement assez proche d’un TPE : un petit écran où on peut afficher les différents choix, un clavier numérique pour faire son choix… Pas besoin de plus ! Et le fait de faire un comptage partiel fait que la validation du matériel et du logiciel embarqués est relativement simple et peu coûteuse, l’absence de fraude étant statistiquement assurée par le décompte, pas par la certification du matériel et du logiciel !



En gros, technologiquement, il faut une machine qui soit capable de gérer pour chaque vote :

* la génération d’un id unique,

* l’impression à chaque vote d’un bulletin avec cet id unique et le choix du votant,

* la mémorisation de cet id unique et du choix associé,

* l’impression sur demande (en fin de scrutin) d’un listing pour chaque choix reprenant la liste croissante des id uniques.



C’est à la portée de n’importe quel caisse enregistreuse bas de gamme avec un firmware adapté.



Bref, technologiquement, il n’y a pas de problème particulier (comme je le disais dans mon premier poste, ce système avec impression et comptage partiel des bulletins imprimés, il est même déjà en vigueur). Avec en plus un achat de plusieurs dizaines de milliers d’unités, on pourrait être à moins de 200€ de matos par poste de vote (avec éventuellement

3 ou 4 postes pour les bureaux où il y a le plus d’inscrits)…



Bon cela dit, pour le côté économies de papier, le premier poste à réduire ce serait la propagande électorale, elle aussi imprimée à au moins un exemplaire par électeur, qui représente bien plus que les bulletins… Par exemple, en demandant aux gens de spécifier lors de leur inscription sur les liste si ils veulent ou non recevoir cette propagande chez eux, et en mettant cette propagande à disposition dans les mairies, avec impression au fil des besoins. Il y a un rapport du Sénat sur les élections présidentielles et législatives de 2012, c’est édifiant à ce niveau : sur un coût total de 342 millions pour les deux élections, la propagande représente à elle seule 180 millions d’euros, dont 125 rien que pour la mise sous enveloppe et l’envoi… À côté de ça, les bulletins ont représenté moins de 7 millions.


Le 29/09/2017 à 17h 08







choukky a écrit :



<img data-src=" /> Et pourquoi on imprimerait pas un tas de bulletins par avance qu’on déposerait sur une table et chacun se servirait, parce que s’il faut remplir une urne pour ne pas s’en servir dans le décompte (je vote électroniquement) on retombe dans l’impossibilité d’avoir confiance en une machine hautement complexe pour le commun des mortels. <img data-src=" />



Justement, on se sert de l’urne dans le décompte. Mais on ne compte pas tout, il suffit de compter par exemple 10% des bulletins pris au hasard et de vérifier que la machine a bien enregistré le même vote pour ces bulletins (avec des bulletins numérotés, mais bien entendu un numéro aléatoire pour chaque votant, pas son numéro d’inscription ou son ordre de passage) pour que, statistiquement, on puisse faire confiance au résultat global donné par la machine. Et si c’est serré, on peut compter plus de 10%. Et si quelqu’un conteste le résultat, on peut recompter l’intégralité.



L’avantage, c’est que dans l’écrasante majorité des bureaux et lors de l’écrasante majorité des scrutins, on gagne énormément de temps de comptage en ne comptant que 10% des bulletins, et on a les résultats très rapidement, tout en économisant énormément de papier. Aujourd’hui, on imprime plus d’un bulletin par choix et par électeur inscrit. Avec ce système, on imprime exactement un bulletin par votant.


Le 29/09/2017 à 16h 04







cyrano2 a écrit :



Ton imprimante n’a de valeurs que si les papiers écrit sont recompter après, si il y a du sampling, cela fait toujours un risque de manipulation. Si tu dois recompter du papier, cela revient au même qu’un vote classique.





Si tu valides 10% des votes de chaque bureau, choisis aléatoirement APRÈS extraction du résultat électronique (pour qu’il ne puisse pas être trafiqué en fonction des 10% sélectionnés), le risque qu’il y ait manipulation alors que le compte partiel a validé le résultat électronique est statistiquement extrêmement faible. Les premiers résultats donnés lors des soirées électorales sont le plus souvent basés sur des échantillons beaucoup plus faibles, et on voit en général qu’il sont assez proches du résultat final (pas forcément au dixième de % près, mais l’ordre est en général le bon).




Surtout qu'après, on peut même adapter ce pourcentage compté en fonction du résultat du vote électronique : on peut par exemple décider qu'on part sur une base de 10% de compte si l'écart entre le dernier qualifié est le premier éliminé est de plus de 10 points, mais qu'ensuite on ajoute 10% de compte pour chaque point d'écart en moins, pour réduire encore plus le risque statistique.

Le 29/09/2017 à 15h 55







OlivierJ a écrit :



Dans mon commentaire en #46 (je ne sais pas si tu l’as lu), il me semble qu’une machine à voter imprime en interne le vote, qui finit parmi les autres dans un conteneur.





Oui, je l’ai lu, puisque j’y réponds… Et c’est justement l’intérêt de ce système que tu demandes, non ? Quelqu’un a parlé du fait d’imprimer le bulletin, que l’électeur devrait vérifier et mettre dans l’urne, et tu lui demandes “Quel intérêt”. Donc je te réponds en donnant l’intérêt de ce système : tu as un décompte électronique des voix, instantané, tout en gardant la possibilité de recompter (recomptage partiel pour valider, recomptage complet si la validation échoue où si un recomptage est réclamé) et en permettant au citoyen de vérifier que son vote est bien pris en compte (puisqu’il vérifie que le bulletin imprimé correspond bien à son choix, et que le processus de validation s’assure que le comptage électronique correspond à ce qui a été imprimé).


Le 29/09/2017 à 14h 43







OlivierJ a écrit :



Je ne vois pas l’intérêt.





L’intérêt, c’est que tu gardes la même capacité de recomptage en cas de problème qu’avec un vote papier classique, tout en ayant un résultat provisoire disponible instantanément à la fin du vote, en économisant du papier (1 bulletin par électeur au lieu de parfois plusieurs dizaines de bulletins par électeur) et en limitant le besoin de comptage (donc avec un résultat “définitif” disponible plus rapidement). On peut se contenter de compter 10% des bulletins, et si sur ces 10% le compte correspond au résultat électronique, on peut valider les 100%.


Le 29/09/2017 à 14h 19

Il y a une solution intermédiaire qui combine une partie des avantages du vote électronique (gain de temps sur le comptage, économies de papier) et le côté vérifiable du vote papier. Il me semble que cette solution est utilisée dans certains pays.



Il s’agit de machines à voter qui, en plus d’enregistrer le vote sous forme électronique impriment un bulletin que l’électeur doit glisser dans l’urne après l’avoir vérifié.



Ensuite, une fois que les résultats du vote électronique ont été extraits, on tire au hasard x% des bureaux, et sur ces bureaux ont fait un comptage des bulletins papiers. Si l’écart entre le vote électronique et les bulletins est non significatif (il faut une petite tolérance, au cas où quelqu’un n’aurait pas glissé son bulletin dans l’urne…), on valide l’ensemble des bureaux. Sinon, on compte les bulletins sur tous les bureaux.



Autre solution, chaque vote enregistré sur la machine est associé à un numéro unique aléatoire, imprimé sur le bulletin, en plus du choix de l’électeur. Et dans chaque bureau, on fait sortir à la machine la liste des numéros correspondant à chaque proposition de vote, liste sur laquelle on peut rapidement compter le nombre de voix par proposition, puis on tire au hasard x% des bulletins de l’urne et on vérifie sur le listing qu’ils sont bien comptabilisés sous la bonne proposition. Avec ce mode de vérification, aucune tolérance d’erreur (car il s’agit alors forcément d’un bug ou d’une fraude au niveau de la machine), s’il n’y a ne serait ce qu’une erreur, on invalide le vote électronique et on compte tous les bulletins sur tous les bureaux.



Et bien sûr, on garde aussi, comme actuellement, la possibilité de contester le résultat d’un bureau et de demander son comptage.





Mais sans ce genre de garde fous, personnellement je resterai opposé au vote électronique. Même avec du hardware et du logiciel open-source.

Le 28/09/2017 à 21h 28

La précision me semblait importante dans le contexte de la discussion : quelqu’un qui se plaignait du non respect de l’égalité devant l’impôt parce que la redevance a pas le même montant dans l’Outremer qu’en métropole. Il me semblait donc important de bien préciser la distinction entre impôt, taxe et redevance pour expliquer pourquoi le principe de l’égalité devant l’impôt n’est pas violé : c’est une taxe affectée au financement d’un service, service qui n’est pas du tout le même en métropole qu’en Outremer.



Alors forcément, quand après avoir dit que c’est une taxe, on me dit que “ça ne va pas dans les poches de l’État donc par définition ce n’est pas une taxe”, je précise encore plus…





Après, si tu trouves que l’essentiel, c’est le fait que ça fait mal au portefeuille, c’est vraiment pas difficile de pas la payer, comme tu l’as dit plus haut, donc pas la peine de discuter là dessus non plus… Et tu peux même ne pas la payer tout en continuant à profiter parfaitement légalement de l’audiovisuel public, vu que les conditions d’assujettissement sont particulièrement mal foutues <img data-src=" />

Le 28/09/2017 à 20h 59







Patch a écrit :



Liée à la possession d’un poste de TV. Comme l’a dit Choukky, si tu n’as pas de TV, tu n’as pas de redevance : ce n’est donc pas obligatoire, et donc pas une taxe, par définition.





C’est jouer sur les mots. C’est obligatoire dans la mesure où dès lors que tu remplis certains critères, tu dois payer, indépendamment de la consommation ou non du service.

Si tu considères pas que c’est obligatoire, alors les autres taxes et les impôts, ils ne sont pas obligatoires non plus hein, parce qu’il y a toujours un critère déclencheur qui fait que tu dois payer alors que d’autres non…



L’impôt sur le revenu ? Pas obligatoire, tu n’y es pas soumis en dessous d’un certain revenu. La taxe ordure ménagère ? Pas obligatoire, tu n’y es pas soumis si tu n’es pas propriétaire (c’est bien le proprio qui est assujetti, il peut la répercuter sur les charges, mais ce n’est pas toujours le cas). La taxe foncière ? idem. La TVA ? Uniquement si tu consommes. La taxe d’habitation ? Uniquement si tu as un logement à ton nom. La TIPP ? Seulement si tu utilises du carburant, etc, etc…



Le caractère “obligatoire” tient au fait que la taxe est payée même si le service n’est pas utilisée, alors qu’une redevance n’est payée que si le service est utilisé.



Tiens, encore deux liens qui vont dans ce sens, dont un lien officiel :

service-public.fr Service Publichttp://www.boursorama.com/actualites/la-difference-entre-un-impot-une-taxe-et-un…



On voit bien l’oppsition entre taxe et redevance sur les ordures ménagères :

“La Taxe EOM est due même si le service n’est pas utilisé”

“La redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) est due

uniquement si vous utilisez le service d’enlèvement des ordures

ménagères.”



Et encore une fois, la notion de proportionnalité :

&nbsp;“Une redevance est également une somme versée par l’usager d’un service

ou d’un ouvrage public. À la différence de la taxe, son montant est proportionnel au service rendu et seuls les usagers qui profitent directement de ce service la payent.”

&nbsp;

Un autre exemple de redevance, c’est par exemple les péages.

&nbsp;



Patch a écrit :



Tout comme la redevance pour pollution. Et c’est bien une redevance, pas une taxe ni un impôt. Pourtant, elle est parfaitement obligatoire dans le cadre de la vente de certains produits…





Des redevances pour pollution il y en a plusieurs. C’elle qui finance le traitement des eaux usés, c’est proportionnel à ta consommation d’eau, c’est bien une redevance. Celle à laquelle est assujetti le secteur agricole, c’est aussi proportionnel, c’est une redevance.

&nbsp;

Ce que tu payes sur certains produits, c’est l’écoparticipation. Et c’est une taxe : c’est un prélèvement obligatoire à l’achat de certains produits, qui sert à financer un service, même si l’acheteur n’utilise pas le service. Après, on peut la considérer quand même en un certains sens comme une redevance dans la mesure où il y a une certaine proportionnalité, et où on peut considérer que le produit finira forcément un jour où l’autre par être jeté et recyclé. Mais techniquement, c’est bien une taxe.

&nbsp;

&nbsp;





choukky a écrit :



Parce que si on suit ton raisonnement à la mort moi le nœud, un gars qui branche sa tv à l’antenne mais ne l’allume pas de l’année ne devrait pas payer et l’état devrait s’en tenir à sa bonne fois. <img data-src=" />





Si c’était vraiment une redevance, oui, c’est exactement ça. Elle ne devrait être payée que par ceux qui utilisent le service, et en fonction de leur usage.

Mais de fait, il serait effectivement impossible de faire une véritable redevance pour l’audiovisuel public, sauf à chiffrer et faire payer un abonnement, réduisant à néant l’intérêt même d’avoir un service public audiovisuel. Donc ils ont fait une taxe s’approchant sur certains points d’une redevance (dans la mesure où elle ne s’applique que à ceux qui sont équipés, et pas à absolument tout le monde… mais le fait est que même si tu est techniquement dans l’incapacité de recevoir le service, dès lors que tu es équipé, tu payes), mais qui reste bel et bien une taxe.





choukky a écrit :



Si ça te défrise de la payer pour rien, il te suffit de t’en débarrasser et de prendre un simple moniteur.

Cette règle est pourtant simple à comprendre.





J’ai pas dit que ça me défrise de la payer pour rien. De fait, étant consommateur régulier du service public audiovisuel, je ne me plaint aucunement de payer la taxe lié à son financement.



Je rappelle juste que c’est bien une taxe et pas une redevance. Et son nom a d’ailleurs été changé il y a quelques années pour ne plus faire mention à “redevance”.



C’est le bordel, parce que dans le langage courant taxe, impôts et redevances sont allègrement mélangés, y compris dans les noms officiels (plusieurs “taxes” sont en fait des des impôts, la “redevance” était une taxe…), mais ces trois termes correspondent en réalité à des critères bien précis et ne sont pas du tout interchangeables et la distinction est simple :

* impôt : obligatoire, non affecté,

* taxe : obligatoire, affecté à un service particulier,

* redevance : non obligatoire, payé uniquement par ceux qui utilisent effectivement le service concerné.


Le 28/09/2017 à 17h 06

“Ou alors tu as une preuve qui indique que l’argent ne va pas dans les comptes de FTV mais dans celle de l’Etat?”

La redevance audiovisuel est un prélèvement obligatoire, effectué par l’État et dont les recettes sont pré-attribuées à un poste particulier (et pas seulement FTV d’ailleurs, il y a aussi Radio France, l’INA, TV5…). C’est la définition même d’une taxe, par opposition à un impôt, dont les recettes vont au budget général de l’État, sans être pré-affectées à un poste particulier (et donc, contrairement à la TVA, qui, malgré son nom, est bien un impôt et pas une taxe). Donc non, pas besoin de preuve que l’argent ne va pas à FTV pour dire que c’est une taxe. Ça c’est la preuve qu’il faudrait pour dire que c’est un impôt.



Les redevances, c’est quand l’utilisateur du service paye une contribution en fonction de son utilisation. Donc par exemple, ton ticket de transport en commun, ton entrée à la piscine ou à la patinoire publique, etc…



La différence est subtile, mais elle existe bel et bien : la redevance audiovisuelle, tu la payes même si tu n’utilises pas le service, c’est un prélèvement obligatoire. Alors qu’une vraie redevance, ce n’est payé que par ceux qui utilisent effectivement le service (ce qui, soit dit en passant, n’empêche pas que ledit service soit aussi financé par une taxe ou un impôt… typiquement, les transports en commun, c’est en général financé en partie par les impôts locaux, en partie par une redevance).



Voir explications ici :http://pointdroit.com/difference-taxe-impot-redevance/



Redevance : “Seuls les usagers paient la redevance. Le montant est proportionnel au service rendu.”

Taxe : “Les taxes sont intimement liées à une prestation de service

(public). Elles sont perçues lors du fonctionnement d’un service public

ou de l’utilisation d’un ouvrage public. Le montant de la taxe n’est pas proportionnel au service rendu. Même si un contribuable ne bénéficie pas du service, il doit s’acquitter de cette taxe fiscale.”

L’exemple des ordures ménagères donné par cet article est un très bon exemple pour bien voir la différence : selon les communes, on paye soit une taxe, et tout le monde paye alors un montant indépendant de son utilisation, soit une redevance, et chacun paye alors en fonction de son usage (communes où chaque poubelle est identifiée et pesée lors de la collecte).



Après, c’est vrai que la redevance audiovisuelle est un peu à cheval entre les deux. “Seuls les usagers paient la redevance”, c’est en partie vraie, puisqu’un non-usager peut ne pas être assujetti (la réciproque n’est pas vraie, tu peux être assujetti sans pour autant être usager…), ce qui la classerait dans les redevances. Mais “même si un contribuable ne bénéficie pas du service, il doit s’acquitter de cette taxe fiscale” est en partie vrai aussi (si tu as une TV chez toi mais que tu ne reçoit pas les services de l’audiovisuel public, par exemple dans une vallée reculée où tu n’as ni couverture TNT ni Internet suffisamment rapide pour la TVoIP, tu payes quand même), ce qui la classerait dans les taxe. Mais comme il n’y a clairement pas de proportionnalité au service rendu (que tu utilises le service 1h par an ou 1000h par an, tu payes strictement le même montant), la balance penche en faveur de la taxe.



D’ailleurs, le législateur a fini par se rendre compte que ce n’est pas une redevance : depuis quelques années, elle ne s’appelle plus redevance, mais contribution.

Le 28/09/2017 à 13h 07

Elle s’appelle redevance, mais dans les faits, c’est une taxe. Il ne faut pas toujours se fier au nom (c’est comme la TVA, qui n’est pas une taxe mais un impôt).



Une redevance, c’est un paiement en fonction de l’utilisation (comme sur un réseau de transport en commun).

Une taxe, c’est un paiement obligatoire dont le montant est affecté à un usage particulier (c’est le cas de la redevance TV, obligatoire, dont le montant ne dépend pas de ton utilisation du service et qui est affectée à un usage particulier).

Un impôt, c’est un paiement obligatoire dont le montant n’est pas affecté.

Le 28/09/2017 à 09h 38

Sauf que ce qui justifie la redevance plus faible dans l’Outremer, ce n’est pas forcément le niveau de vie plus faible…



Comme je l’ai dit dans mon poste, dans l’Outremer, le service public audiovisuel n’est pas le même. Ils ont certes accès aussi aux chaînes métropolitaines (mais c’est récent, depuis le passage à la TNT), mais compte tenu des décalages horaires, elles ne sont pas adaptées. Ils ont “à la place” une chaîne de TV unique (Réunion 1ère, Guyane 1ère, etc…), avec ses propres programmes et qui reprend également une partie des programmes de France Télé, avec des horaires adaptés.



Le service étant différent, il n’est donc pas anormal que le prix soit différent, indépendamment de toute considération de niveau de vie. Parce que justement, il s’agit d’une taxe et pas d’un impôt. De même que personne n’est choqué que les taxes locales (taxe foncière, taxe d’habitation, taxe ordures ménagères) ou les redevances sur les transports en commun ne soit pas les même d’une commune à l’autre. Parce que les services ne sont pas les mêmes.

Le 27/09/2017 à 15h 08

&nbsp;La redevance TV n’est pas un impôt (un impôt va au budget général de l’État, sans être affecté à une dépense précise).



Et comme le service audiovisuel en Outremer n’est pas le même qu’en métropole, perso ça ne me choque pas que la redevance pour le financer ne soit pas la même.

Le 21/09/2017 à 18h 16







Aurel73 a écrit :



&nbsp;

L’idée de ce radiateur et des possibles dérivées me plait bien, en revanche pour de l’eau chaude il faut monter un peu plus haut en température: minimum 50°C (c’est une obligation légale, pour limiter le risque de bactérie et notamment la légionelle). A voir si ce serait possible avec des CPU.





Théoriquement, oui, le CPU pourrait faire monter l’eau à 50°. Mais ça reste un peu faible pour les bactéries, il est souvent conseillé quand on fonctionne en basse température de mettre un coup de chaud à plus haute température de temps en temps.



Après, comme le dit ArchangeBlandin, il est tout a fait possible de combiner les deux, avec par exemple un premier réservoir préchauffé par le Qarnot, qui alimenterais ensuite le vrai chauffe eau, qui n’aurait besoin d’apporter que quelques degrés supplémentaires.


Le 21/09/2017 à 17h 20







Lochnar a écrit :



Wat? Ca chauffe suffisamment un CPU pour chauffer une pièce :o ?

J’avais en tête un ordre de grandeur de 1000W pour un chauffage electrique.

3 rizen 7 1700X ca fait dans les 300W de TDP.



Je suppose donc que les W de TDP ne sont pas directement comparable avec les W de puissance consommé des chauffages?





Dans les deux cas (radiateur et PC), on a bien 1 Wh électrique consommé = 1 Wh thermique dissipé dans la pièce, à quelques pouillèmes près (un peu de dissipation sous forme d’ondes électromagnétiques qui peuvent sortir de la pièce, mais c’est négligeable).



Les 300W d’un PC peuvent être suffisants, parce qu’ils vont tourner en continu, alors que le radiateur électrique alterne des périodes de chauffage et de repos, qui font que sa puissance moyenne est très inférieure à sa puissance crête.



Par contre, du fait de sa puissance crête plus élevée, le radiateur électrique a un net avantage quand il faut augmenter rapidement la température, par exemple quand tu reviens après une semaine de vacances à Noël avec le chauffage coupé. Mais en même temps, dans le cas du Qarnot, vu que l’utilisateur ne paye pas l’électricité consommée par son radiateur, il peut le laisser tourner pendant qu’il n’est pas là. Ou, avec le pilotage à distance, le redémarrer la veille de son retour pour que ça ait le temps de chauffer.



L’autre limitation qu’il peut y avoir, c’est en cas de vague de très grand froid, peut-être que la puissance sera alors insuffisante. Mais rien n’empêche de compléter les Qarnot avec des petits radiateur électriques d’appoint en cas de gros pic de froid.



En contrepartie, le fait d’avoir un chauffage plus continu peut être plus confortable, avec une température plus stable.



À l’époque où j’étais étudiant, je chauffais ma chambre avec un PC Pentium 4 faisant du Genome@Home, ça marchait très bien :-)


Le 14/09/2017 à 10h 47







cyril8 a écrit :



Mais dans les filières générales il me semble que l’on n’apprend ni les rudiments de la mécanique (pas les lois, je parle plus d’application concrète : tribologie, sciences des matériaux, conception, etc), de l’électronique donc je ne vois pas pourquoi on le ferait pour l’informatique.





Parce que l’informatique est une science beaucoup plus générale que la mécanique ou l’électronique, et des connaissances de base en informatique et en programmation peuvent servir dans énormément de métiers, pas seulement aux métiers de l’informatique.


Le 14/09/2017 à 10h 40

Il me semble pas, c’est essentiellement TIGCC qui est utilisé, c’est pas du TI.



Fondamentalement, il y a pas vraiment besoin que TI fournisse quoique ce soit en fait. De ce dont je me souviens sur ma TI-89, les programmes en “assembleur” s’exécutaient via une sorte d’OS parallèle à l’OS TI, donc n’utilisaient même pas les API du système officiel. Donc il suffisait de connaître l’archi du CPU et quelques bases sur le reste du hardware pour pouvoir faire un compilo et un OS, ce qui ne nécessitait pas de documentation ou d’outils officiels TI, le Moto 68k étant un CPU particulièrement connu…

Le 13/09/2017 à 21h 05







Uther a écrit :



C’est pour ça que je dis bien qu’il n’y a pas besoin de carte SIM.

&nbsp;&nbsp;

C’est ce qu’on disait avec les premier smartphones full tactiles, on a

vite vu que ça ne dérangeait pas grand monde, bien au contraire.

L’ergonomie doit juste être adaptée.





C’est pas parce qu’il n’y a pas besoin de mettre une SIM qu’il n’y a pas la possibilité de le faire… Donc à moins que ces smartphones soient fournis par les établissements et bridés pour ne rien pouvoir faire d’autre, tu peux toujours rêver pour que les élèves n’en profitent pas pour aller faire autre chose pendant les cours… Y a qu’à voir déjà le nombre de jeux qu’on trouve sur les calculatrices programmables, là ça serait juste 100 fois pire… D’ailleurs, même sans SIM, ça donne déjà des possibilités de communication, entre les différents smartphones via Wi-Fi et BT (là encore, ça se fait déjà avec les calculatrices programmables, ça fait 20 ans qu’on trouve sur Internet les plans pour faire un module de communication infrarouge pour les calculatrices TI par exemple… mais utiliser des smartphones simplifierait énormément tout ça…).



Quand au problème du tactile, passer au tactile sur un téléphone, où on tape relativement peu par rapport au temps d’utilisation, c’est pas du tout la même chose que passer au tactile sur une calculatrice où on tape pendant la majeure partie du temps d’utilisation… Comme je l’ai dit plus haut, j’ai une TI-89 et Graph89 sur mon smartphone. Et bien que ça soit un smartphone grand format (6”), le confort d’utilisation de la TI-89 est incomparablement supérieur, alors que j’envisageais de la vendre quand j’ai découvert Graph89, j’ai finalement vite renoncé…


Le 13/09/2017 à 18h 20

Plus puissant, oui. Mais pour quoi faire ?



Ces performances n’apporterait rien à l’usage, surtout pas au collège ou au lycée. Par contre, utiliser le smartphone plutôt que la calculatrice, ça augmenterait sacrément le potentiel distraction…

Le 13/09/2017 à 18h 15

Tout a fait. Et ce serait encore pire si le smartphone était utilisé comme calculatrice, puisque les élèves auraient du coup une excuse pour utiliser leur smartphone dans certains cours…

Le 13/09/2017 à 18h 03







cyril8 a écrit :



Je dois me faire vieux mais j’ai du mal à admettre que ce soit aussi facile de multiplier les opérations sur smartphone comme sur une bonne vieille calculatrice. En plus à 50€ tu as quoi comme smartphone?





Assez d’accord avec toi. J’ai gardée ma vieille TI-89 et j’ai également Graph89 sur mon smartphone, la vraie reste bien plus facile à utiliser… Les touches physiques, ça a du bon parfois :)



Après, y a un autre problème, mais ça c’est lié à l’émulation, une application native n’aurait pas ce problème : j’ai le mauvais réflexe d’essayer de cliquer sur les menus sur l’écran de l’émulateur ^^


Le 13/09/2017 à 17h 00

Elle est vendue via Amazon, mais pas par Amazon.



C’est NumWorks qui la vend “directement”, Amazon ne fait qu’assurer la logistique. Et hélas, il n’y a pas d’équivalent à ça chez la concurrence (Fnac Marketplace et cie…), qui ne font que la mise en relation avec le client, le vendeur devant se charger de son côté de la logistique (donc entrepôts, emballage, expédition…). Et Amazon le fait en outre à des tarifs défiant toute concurrence. Un ami qui a créé sa startup m’avait même expliqué que les ventes qu’il fait via Amazon lui coûtent moins cher que les ventes qu’il fait en direct (parce qu’il bénéficie des économies d’échelle d’Amazon sur la logistique, les frais de port, etc…).

Le 13/09/2017 à 16h 53

Les vieilles Casio et TI vendues à 80€ de nos jours ne sont pas franchement plus limitées en stockage que la NumWorks… Au contraire même.



Pour 80€ aujourd’hui chez TI, on a la TI-83 Premium. 3 Mo de ROM et 154 Ko de RAM “disponible”. Contre 1 Mo et 128 Ko pour la NumWorks… Et sur les deux, écran couleur 320x240.



Chez Casio, c’est moins glorieux. C’est la Graph 75+ qui est dans cette gamme de prix, avec 1.5 Mo de RAM et 61 Ko de RAM, avec un écran noir et blanc 128x64. Mais niveau stockage, elle dépasse donc elle aussi la NumWorks.





Quand au côté concret de Python, je suis pas d’accord. Je suis un grand fan de Python, mais pour savoir faire du Python, la “difficulté”, c’est pas de maitriser la syntaxe de base (franchement, à part quelques langages exotiques, quand tu connais la syntaxe de base d’un langage, tu t’adaptes très facilement à celle d’un autre langage), mais de maitriser la richesse de sa stdlib. Or là, on a un Python sans sa stdlib. Que les builtins. Après, tout les trucs qui vont au delà des builtins, ça passe par des libs spécifiques à NumWorks.

Le 13/09/2017 à 16h 14

Non, on ne peut pas utiliser les anciennes calculatrices programmables aux examens (enfin on ne pourra pas, ça entre en vigueur en janvier 2018).



Il faut soit que la calculatrice soit non programmable, soit qu’elle ait un mode examen non désactivable en condition d’examen (donc par exemple en passant par un PC, ou en effaçant vraiment la mémoire).

Le 13/09/2017 à 16h 05







tpeg5stan a écrit :



&nbsp;Je ne sais pas ce que tu appelles vraiment puissant, mais les Nspire CAS font dérivées formelles, graphes en 3D, racines complexes des polynomes, etc.





On parlait de la puissance du matériel, pas de la richesse fonctionnelle. Même les Nspire, niveau matériel, c’est vraiment pas puissant, très très loin de ce que propose aujourd’hui un smartphone, ou même un bête smartwatch.


Le 13/09/2017 à 15h 38







tanguy_k a écrit :



=&gt; et donc que cette calculatrice doit désactiver ses fonctionnalités et devenir du coup équivalente à un modèle à 10 euros (2)




Bref : ton PC de poche avec une appli pour t'eclater, faire des maths, du Python, bidouiller, afficher des graphs... et le jour des examens, ta calculatrice à 10 euros.      






...  






(2) j'imagine, je peux me tromper      







&nbsp;

Mouai, c’est un plus mais pas un argument. Autant démonter&nbsp;le PC qui traine dans le cave : bcp plus intéressant et instructif. Bravo pour la démarche&nbsp;et mettre le code sur GitHub.



Mais perso je doute que l’histoire aille dans le sens des calculatrices puissantes alors que l’on a déjà&nbsp;des ordinateurs dans nos poches.





Oui, tu te trompes. Une calculatrice scientifique en mode examen n’a rien à voir avec une calculatrice à 10€. Le mode examen n’est là que pour empêcher d’exécuter des programmes tiers ou d’accéder à des documents stockés dans la calculatrice. Mais toutes les fonctions livrées de base avec la calculatrice, aussi bien les trucs simples (trigo…) que les trucs plus complexes (dérivées, intégrales, traçages de courbes, fonctions statistiques, solveur…) restent accessibles. En gros, c’est comme une réinitialisation temporaire de la calculatrice, ce n’est pas un bridage des fonctionnalités de base.



Concernant le côté aussi instructif du démontage d’un PC, je suis pas d’accord, sur un PC tu n’as pas un accès aussi bas niveau au schéma logique des composantes.



Enfin pour le côté puissance, je suis bien d’accord avec toi. C’est inutile d’avoir des calculatrices puissantes. Et le fait est que les calculatrices vraiment puissantes, ça n’existe toujours pas :p

&nbsp;

Le CPU de cette NumWorks, c’est loin d’être aussi puissant qu’un CPU de… smartwatch. Et pareil chez la concurrence, les CPU qui équipent les calculatrices programmables de TI et Casio, ça a grosso modo pas changé depuis 15-20 ans (TI utilise par exemple toujours des Motorola 68k et Zilog Z80, sauf sur la gamme nSpire, qui a du ARM un peu plus costaud, mais toujours assez loin de ce qu’on a dans une smartwatch ou dans un PDA d’il y a 15-20 ans…), et il y a 15-20 ans ça avait déjà 15-20 ans de retard sur les ordinateurs (1979 pour le 68k, 1976 pour le Z80…).


Le 13/09/2017 à 15h 25

Entre Casio et TI, c’est quand même pas mal différent (déjà qu’entre deux modèles du même constructeur, il peut y avoir des différences importantes…).



De plus, si le prof doit maitriser plusieurs modèles, ça veut aussi dire qu’il doit posséder plusieurs modèles… Et je doute que Casio et TI distribuent gratuitement leurs haut de gamme aux enseignants (les calculatrices que mes parents recevaient gratos, c’était des Casio et TI collège à 15€, pas des programmables).

Le 13/09/2017 à 15h 19

L’assembleur, c’est pas officiel il me semble. Officiellement, elles ne supportent que la programmation en TI-Basic.

Le 13/09/2017 à 14h 53

&nbsp;Je dis pas possible, dans le sens où tu peux pas créer une “application” “Calculatrice RPN” qui viendrait se mettre à côté ou à la place de l’application “Calculatrice”, et parce que l’appli Python ne peut gérer qu’un seul programme (donc une fois la calculatrice RPN écrite, tu peux plus faire d’autres programmes…).

&nbsp;

&nbsp;D’un point de vue strictement technique, ça doit être faisable (mais chiant, parce que faut faire tenir tout ça dans un seul module Python). Mais pas vraiment exploitable après…

Le 13/09/2017 à 14h 50

Oui, c’est mieux d’avoir un langage standard. Mais je connais aucune calculatrice qui se programme avec un langage standard.



Casio et TI, c’est dans les deux cas dérivé du Basic, mais les deux ne sont pas compatibles. Et NumWorks, c’est certes une syntaxe Python, mais sans la stdlib Python, et avec une des lib propre à NumWorks (ce qui est pas déconnant, les libs NumWorks permettent d’avoir un truc plus adapté à l’usage spécifique qu’est la programmation d’une calculatrice, et de faire des interaction avec le système, et vu les capacités mémoire de la machine, c’était probablement pas possible d’embarquer la stdlib Python en plus).

Le 13/09/2017 à 14h 44

Pas possible à faire en Python sur la calculatrice je pense.



Mais faisable en C en compilant son propre firmware <img data-src=" />

Le 13/09/2017 à 14h 41

Pour les enseignants, c’est quand même un confort supplémentaire que tout le monde ait la même calculatrice.



Parce qu’il y a toujours des élèves qui vont lui demander de l’aide sur l’utilisation, et il ne peut pas maitriser tous les modèles… De même, si le prof veut compléter son cours en fournissant des programmes, c’est bien plus pratique pour lui que tout le monde ait la même calculatrice avec le même langage.





Je me souviens que mon prof de terminale nous avait à l’époque vivement recommandé TI, et effectivement, il maitrisait bien les TI et pas du tout les Casio. Par contre il ne nous poussait pas spécialement à la consommation, il nous avais dit que c’était peu utile de prendre la 92 plutôt que la 89, et que la 83 ou la 86 étaient suffisante pour ceux qui envisageaient pas de continuer des études scientifiques derrière. En prépa, c’était encore plus marqué, les profs nous déconseillaient carrément les Casio.

Le 13/09/2017 à 14h 32

Attention quand même hein, j’ai joué un peu avec sur le simulateur, c’est très loin d’en faire autant qu’une TI à 200€ (si je prends en référence ma vieille TI-89, dont les versions actuelles valent 200€).



Il y a notamment un truc qui me parait très gênant (mais c’est peut-être une limitation du simulateur ?), c’est qu’on ne peut avoir qu’un seul programme. Quand on lance Python, on a un menu qui laisse juste le choix entre exécuter le programme et éditer le programme, sans possibilité de mettre un nom, donc sans possibilité d’en enregistrer plusieurs.

Le 13/09/2017 à 14h 26

Et c’est ce que font déjà Casio et TI. Donc aucune chance de percer sur le marché sans le faire à mon avis…



Mes parents étaient profs de maths, et chaque fois que Casio sortait un nouveau modèle, ils en recevaient un exemplaire.

Le 13/09/2017 à 14h 24

Une appli sur smartphone, ça serait interdit aux examens.



Et comme le dit l’article, l’intérêt, c’est aussi de permettre de voir comment ça marche, au delà de la simple utilisation.

Le 02/06/2017 à 13h 15

Mais entre le Micro-ATX et le Mini-ITX, on est plus sur la même série : le Micro-ATX est une réduction de l’ATX, le Mini-ITX n’est plus rien à voir avec l’ATX…



&nbsp;Je rejoint l’avis de tifounon, s’il y avait un Mini-ATX il devrait pour moi avoir une taille intermédiaire entre entre le Micro-ATX et le ATX. Comme pour les cartes SIM, ou on a Mini (celle qu’on appelle SIM tout court, mais la SIM tout court c’est en fait le format carte bancaire…) &gt; Micro &gt; Nano. Et les carte SD idem, les connecteurs USB pareil, etc…



Et en fait, le nom le plus logique pour le Mini-ITX aurait dû être ITX

tout court (puisque c’est le plus grands format de la série ITX) ou

Micro-ITX (puisque les autres formats sont Nano, Pico… mais Via a sans

doute voulu éviter la confusion avec Micro-ATX justement).



Mais là vraiment, un Micro-STX plus grand que le Mini-STX, ça défi toute logique…

Le 02/06/2017 à 12h 57

La candidat de ce parti à fait 24% au premier tour. Pour moi, c’est bien un débarquement en force, et il est donc illogique que les candidats débuts qui soutiennent le programme de Macron soient au même niveau de temps de parole que ceux d’un quelconque parti ultra minoritaire faisant 1% à toute élection à laquelle il présente un candidat…



Quand à donner plus de temps de parole au FN, ce serait du coup logique également, puisque la candidate du FN a fait 21% aux présidentielles… Et ce serait une bonne chose, vu à quel point certains candidats FN sont capables de se saborder dès qu’ils l’ouvrent <img data-src=" />



Bref, le fond de mon propos, c’est de dire qu’à partir du moment où on décide que le temps de parole ne doit pas être équitable mais lié à la représentativité des partis (ce qui en soit est déjà discutable, comme l’ont dit certains plus haut), il serait plus logique de se baser au moins en partie sur les pourcentages de voix des candidats de chaque parti au premier tour de la dernière élection majeure plutôt qu’exclusivement sur les résultats d’il y a cinq ans (et en plus, des résultats en nombre de sièges, qui ne sont donc pas représentatifs des sensibilités réelles des électeurs, le plus représentatif à ce niveau c’est le premier tour d’une élection, là où l’électeur à le plus de choix, pas son résultat final, fruit de compromis et de vote par défaut).

Le 29/05/2017 à 15h 38

C’est vrai que la disposition actuelle est inadaptée au cas d’un nouveau parti qui débarque en force ou d’un changement radical dans l’équilibre politique.



Une solution pourrait être de moduler aussi ce temps alloué en fonction de la répartition des votes lors de la précédente élection majeure (donc ici, le premier tour de la présidentielle).

Le 18/05/2017 à 14h 12

En effet, j’avais pas regardé l’historique, plein de refus et de réserves !

Le 18/05/2017 à 13h 42

Le mp3 que j’ai trouvé chez Technicolor (qui était co-détenteur des brevets sur le mp3) couvre ces produits :





  • 9&nbsp; Appareils lecteurs enregistreurs, disques compacts, disques audio, matériel informatique, à savoir ordinateurs et logiciels pour les télécommunications.

  • 38&nbsp; Services dans le domaine des télécommunications, en particulier, traitement, enregistrement, diffusion, transmission et/ou distribution de sons et/ou d’images et/ou de données par satellite, câble ou antennes; services d’une banque de données, à savoir compilation et livraison de données, de nouvelles et d’informations.



    Donc théoriquement, si Technicolor cherche à faire respecter sa marque, il peut bien attaquer quiconque utiliserait MP3 dans la marque ou le nom d’un baladeur, d’un logiciel, etc…



    Après, je pense pas que ça puisse empêcher d’utiliser MP3 dans le descriptif d’un produit (pour mentionner le support du format standard MP3).

Le 18/05/2017 à 13h 23

La marque mp3 est effectivement toujours déposée :https://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?in…



Mais il me semble pas que Technicolor ait déjà attaqué quelqu’un pour l’utilisation de la marque. Et dans la mesure où le MP3 a fait l’objet d’une norme ISO, je me demande si de fait le nom ne devient pas utilisable par quiconque se conforme à la norme (le logo c’est peut-être une autre histoire, mais la marque, ça me semble logique que quand tu fais un truc conforme à une norme, tu ais le droit de citer la norme en question…).

Le 18/05/2017 à 13h 16

En fait, Fraunhofer n’a pas vraiment sorti de connerie. C’est juste une partie de la toile qui a dit des conneries en voulant faire des articles putaclic suite à l’annonce de Fraunhofer.



Ce n’est en effet pas Fraunhofer qui a dit que le MP3 est mort, Fraunhofer a juste annoncé l’arrêt du programme de licences, tout en rappelant le succès passé et présent (“still very popular”) du MP3 et en faisant un peu de promo pour des formats plus modernes (sur lesquels Fraunhofer a encore quelques brevets…) :https://www.iis.fraunhofer.de/en/ff/amm/prod/audiocodec/audiocodecs/mp3.html

Le 07/05/2017 à 23h 17

Les blancs et nuls sont bien comptabilisés séparément depuis quelques temps.



Par exemple, pour le premier tour, les résultats officiels mentionnent bien 1.78% de blancs et 0.78% de nuls.

Le 24/04/2017 à 21h 42







Arcy a écrit :



Depuis quand il y a des applications dédiées à la recherche de détenus évadés, de lutte contre le terrorisme ou de personnes enlevées ?

Et depuis quand les applications d’aides à la conduite fournissent les services cités précédemment ?



Parce que là, mis à part la sécurité routière, je comprend pas le rapport …





Le rapport, c’est que le criminel en fuite, il peut utiliser une application d’aide à la conduite pour repérer les points de contrôle et essayer de passer entre les gouttes. Cette problématique avait déjà été évoquée lors de la traque des Kouachi, puis de celle des terroristes du 13 novembre. Et à l’époque, les autorités avaient appelé les utilisateurs de ces applications à ne pas signaler les points de contrôle pendant la durée des opérations. Il est donc finalement assez logique de s’attaquer directement à la source, en demandant la coopération des éditeurs de ces applications. D’autant qu’on peut également envisager que ce genre d’applications soient utilisées pour repérer des “cibles”…



Le fait de réclamer des blocages temporaires et localisés confirme pour moi que ces problèmes sont bien la vraie motivation. S’il s’agissait simplement de lutter contre le signalement des contrôles routiers de routine, il serait bien plus logique d’interdire de façon permanente ce type de signalement.


Le 10/04/2017 à 20h 24

Non, je ne vois pas de souci sur le site de l’éditeur. Il y a un moment où faut comprendre ce qu’est un “prix public conseillé”. Comment veux-tu que l’éditeur soit crédible s’il donne un prix public conseillé mais que lui même, sur son propre site se met à vendre 30% moins cher ? Pas crédible pour un sous auprès de ses autres distributeurs…



Autres distributeurs qui eux comptent justement sur la différence entre le prix de gros et le prix public conseillé pour tirer leur épingle du jeu, en se positionnant entre les deux prix et en essayant d’être moins cher que la concurrence tout en faisant un peu de marge quand même.



Si l’éditeur se met à casser lui même les prix, il concurrence ses propres distributeurs. Distributeurs qui vont donc être beaucoup moins motivés pour continuer à distribuer. Or, les distributeurs, ça fait de la visibilité, donc perdre les distributeurs, c’est perdre des ventes.



Et si la Fnac peut se permettre de vendre à 39€ parce qu’elle fait des gros volumes et amorti ses frais de structure sur un très gros catalogue, le petit revendeur, lui, ne pourra pas forcément se permettre un prix aussi bas. Donc il faut un prix public conseillé suffisamment élevé pour que tous les distributeurs potentiels puissent s’y retrouver. Et en plus, les distributeurs aiment bien aussi un prix public conseillé suffisamment élevé par rapport au prix qu’ils peuvent faire, ce qui de leur côté permet d’afficher un beau prix barré et de faire croire à des bonnes affaires…

Le 10/04/2017 à 18h 58

Et il y a aussi un autre point à prendre en compte : dans les pays où le jeu est vendu en boutique, il faut que le prix public conseillé (qui est du coup aussi en général le prix sur les plateformes dématérialisées) soit compatible avec la vente en boutique. Sinon, aucune boutique ne voudra le vendre.



Et forcément, la vente en boutique en France est bien plus coûteuse que dans un pays en développement.



Accessoirement, les éditeurs ont aussi des services marketing et de support dans divers pays, et il est donc logique de répercuter les coûts de ces services sur les prix de vente dans les pays concernés.

Le 08/03/2017 à 08h 25







Patch a écrit :



Non, c’est avoir une TV.



Tu peux avoir une vieille TV à tube cathodique n&amp;b des années 50, tu devras la payer.








Non. Il faut que la TV soit capable de recevoir les signaux :     



“La&nbsp; contribution à l’audiovisuel public est due par toute personne physique imposable à la taxe d’habitation au titre d’une résidence principale ou secondaire, qui détient au 1er janvier de l’année d’imposition un appareil récepteur de télévision ou un dispositif assimilé permettant la réception de la télévision pour l’usage privatif du foyer. ” impots.gouv.fr République Française



Une TV sans tuner TNT ne peut aujourd’hui plus sérieusement être considérée comme un appareil de réception, puisqu’il n’y a plus de diffusion à ce format. Ça ne tiendrait pas 5min devant un tribunal. De toute façon, au sens strict, une TV qui ne peut pas recevoir, ce n’est pas une TV. C’est juste un écran.



Le PC avec tuner est par contre effectivement exempté. Ce qui est totalement illogique.


Le 08/03/2017 à 08h 20







tpeg5stan a écrit :



Mais on doit payer pour y accéder (?)

Dans ce cas, que ce soit payé par les impôts…







Le fait que les archives soient partiellement financées par le contribuable n’est pas incohérent avec le fait de payer l’accès (d’autant qu’il y a quand même une partie qui est accessible…). C’est comme ça pour de nombreux autres services publics, comme par exemple les transports en commun (payés à 80-90% par le contribuable, et à 10-20% par les usagers…).



Après, intégrer la redevance dans l’impôt sur le revenu, perso je serais complètement pour. Non seulement ça simplifierait, mais en plus ça ferait des économies et ça rendrait indirectement la redevance plus progressive, les plus haut revenus payeraient plus. Mais politiquement, c’est difficile d’annoncer une hausse de l’impôt sur le revenu, même si on annonce en même temps la suppression de la redevance, donc personne n’ose le faire…


Le 08/03/2017 à 08h 15

Tous les pays développés, même les USA (PBS/NPR), ont un réseau de chaîne publiques payées par le contribuable.



Le principe de la redevance est appliqué dans un grand nombre de ces pays, surtout en Europe, et la France est l’un de ceux où elle est la plus faible (ce qui peut expliquer la qualité très variable des productions de France Télévisions, par rapport par exemple à la BBC). Mais qu’il y ait redevance ou pas, les réseaux publics sont financés par le contribuable de toute façon (aux USA, c’est pris principalement sur le budget général fédéral et sur les budgets généraux des États, et complété par des donations).

Le 08/03/2017 à 08h 08

Il est possible de faire retirer le tuner d’une TV. Mais c’est pas forcément donné…



Après, le principe d’un service public, c’est quand même la mutualisation, tout le monde y contribue, éventuellement en fonction de ses moyens, et tout le monde y a accès quelque soit ses moyens. Donc passer le service public audiovisuel en chiffré, ça irait totalement à l’encontre de l’idée même de service public.



Accessoirement, la redevance ça ne sert pas qu’à financer France TV, c’est aussi Radio France, les archives de l’INA et, au moins indirectement, les moyens techniques d’émission (antennes, réseaux…), qui sont des infrastructures indispensables en cas de crise majeur (gros accident industriel, catastrophe naturelle, etc…).