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budz

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6 commentaires

Le 09/01/2023 à 08h 12

+1



L’un des principes est que chaque vie humaine est égale. Par exemple : pour un million de dollars on peut financer une équipe de soignants qui séparent par chirurgie et sauvent deux jumelles siamoises: ça fait deux vies sauvées. Pour le même coût, distribuer des moustiquaires en zone empaludée peuvent sauver 2000 vies. Pour les altruistes effiaces, le calcul est vite fait : la seconde action est plus efficace que la première. C’est un exemple donné par Singer, je recommende chaudement son TED Talk et son livre The Life You Can Save pour d’autres exemples et des explications plus poussées.




(reply:2113540:consommateurnumérique)


Quantifier l’amour est en effet compliqué. Compter les vies ou les nombres d’heure de vie en bonne santé est heureusement plus simple :)



J’espère bien que cela coûte de plus en plus cher de sauver une vie, car cela veut dire qu’on s’est occupé en priorité et avec succès des cas les plus simples à résoudre. Si demain plus personnes ne meurent du paludisme ou de maladies évitables avec un vaccin, ça sera un grand progrès, pas une régression, quand bien même le coût pour sauver une vie aura augmenté.



Je ne suis pas d’accord que ce phénomène créé du désengagement. Beaucoup d’altruistes efficaces s’engagent à donner une proportion fixe de leur revenu (1%, 10%…) à des causes altruistes. Qu’il coûte 1 000 ou bien 10 000 euros pour sauver une vie ne change pas pour eux la somme donnée.



Penser que donner aux pauvres entretient la pauvreté, c’est oublier qu’il existe des trappes à pauvreté, et que certains dispositifs d’aide peuvent sortir durablement de la pauvreté les récipiendaires, chiffres à l’appui. Voir notamment les travaux d’Esther Duflo, prix Nobel d’économie et spécialiste de la pauvreté, par exemple ici dans une vidéo récente.

Le 05/01/2023 à 11h 27

Pour être sûr qu’une action soit efficace, il faut se donner les moyens de l’évaluer, et souvent cela passe par des expériences, des études et des chiffres. C’est parfois lugubre, mais à ma connaissance on n’a pas mieux. L’Etat le fait (je présume) quand il décide d’allouer des fonds à la recherche contre une maladie plutôt qu’une autre, ou d’installer des barrières de sécurité le long de telle route plutôt qu’une autre. GiveWell fait aussi ses études, qui in fine recommendent la distribution de filets (lutte contre le paludisme), de traitements vermifuges, et de transferts monétaires inconditionnels, comme moyens efficaces de lutte contre la pauvreté et l’amélioration du bien-être. Comme la méthodologie est publiée, chacun peut la consulter et décider si elle paraît raisonnable ou non (pour moi, elle l’est).



Au fond, mon problème avec cet article est son manque d’équilibre : tout n’est pas parfait dans le milieu de l’altruisme efficace et du longterme, l’article l’explique bien. Mais pourquoi ne pas mettre en avant les résultats positifs de ce mouvement ? Par exemple, l’évaluation de GiveWell sur son impact est la suivante:






De 2009 à 2021, GiveWell a dirigé un total de 748 millions de dollars vers des organisations caritatives de premier plan capables de sauver des vies. Nous estimons que ce financement permettra de sauver un total d’environ 159 000 vies en :



Distribuant 65,5 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide aux ménages.
Traiter 42,4 millions d’enfants avec un traitement antipaludique complet
Fournissant des suppléments de vitamine A à 67,8 millions d’enfants.
Vaccination de 270 000 nourrissons qui n’auraient pas été vaccinés autrement.



(traduit avec DeepL)






Bref, dommage de ne parler que des travers. L’altruisme efficace n’est pas une lubbie de milliardaires, c’est aussi une communauté de petits donateurs qui cherchent à améliorer les choses autant que leur portefeuille le permette.

Le 05/01/2023 à 07h 58

+1, cette partie de l’article m’a aussi fait tiquer.



Je ne comprends pas pourquoi l’altruisme efficace fait autant débat. L’une des associations historiques, “Giving What We Can”, invitent à donner une portion importante (10% par ex) de ses revenus à des associations efficaces, par exemple dans le domaine de la pauvreté mondiale, du changement climatique, du bien-être des humains et des animaux, et des causes existentielles. Est-ce vraiment un problème ? Qu’il y ait des débats et des préférences personnelles sur ce qui est le plus important et le plus efficace, soit. Qu’il y ait aussi des personnalités douteuses qui donnent leur argent, soit. Mais attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.



Pour les curieux, le livre de Peter Singer “The Life You Can Save” pose bien les enjeux et les limites de l’altruisme efficace.

Le 16/09/2021 à 09h 01

Je tente ma chance !

Le 06/07/2018 à 10h 58

Next INpact est pour moi la source d’info numéro 1 sur le high-tech.

Le 08/02/2018 à 10h 14

Brève trop brève : pourquoi ne pas expliquer que Nest est une entreprise spécialisée dans la domotique (merci Wikipédia) ? Sans cette entreprise, l’article n’est pas très clair.