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Vincent L

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L'université de Lille atteste ses diplômes dans une blockchain

Le 13/10/2022 à 13h 04

Merci pour l’article. Je suis Vincent Langard CTO & cofondateur de BCdiploma. Je profite de ce post pour répondre aux interrogations soulevées en commentaire.



1/ Concernant la blockchain



La technologie blockchain a tout son sens quand on parle de la dématérialisation et la sécurisation d’attestations et de diplômes. Elle apporte le niveau de sécurité très élevé (aucun hack à déplorer sur les infrastructures des blockchains bitcoin et Ethereum depuis leur création), permet une conservation des données sur le long terme, garantit l’impossibilité - by design - d’usurper l’identité d’un émetteur (qui détient une adresse unique infalsifiable), le tout avec une transparence inégalée.



La technologie est de plus en plus simple et accessible grâce à sa démocratisation auprès des développeurs et du grand public, ainsi que par un outillage grandissant. Même si les défis techniques sont de taille comme pour toute innovation majeure, les solutions existent et continuent d’évoluer pour traiter des problématiques de vitesse (par réellement problématique sur ce use case), de tailles des blockchains (layer 2, lightnode, etc.) ou de centralisation (POS, DAO, etc.).



Concernant les solutions centralisées (par exemple d’État), elles ne répondent pas forcément aux problématiques d’internationalisation et de mobilité auxquelles sont confrontés les établissements d’enseignement supérieurs de nos jours. La vision de BCdiploma est que la blockchain apporte une décentralisation en parfaite adéquation avec la décentralisation de la donnée sur le terrain, qui rappelons le est détenue avant tout par les établissements. Ne dit-on pas qu’il faut aller chercher la donnée à la source ?



Enfin, la vérification des diplômes n’est pas un enjeu national, mais international. Les normes émergentes permettront l’automatisation des vérifications et l’uniformisation des formats des diplômes à l’échelle mondiale (cf Verifiable Credentials - W3C, EBSI, Digital Credentials Consortium).



2/ Concernant la technologie utilisée ici par BCdiploma



L’objectif de BCdiploma est d’apporter une technologie fiable permettant aux institutions de rendre un service à leurs étudiants (qui l’apprécient !) et de faciliter la dématérialisation de leurs attestations. Le tout en gagnant du temps et en faisant rayonner leur marque par de l’innovation (oui, le marketing, ça compte dans un secteur où la concurrence est mondiale), et en leur permettant de se concentrer sur leur cœur de métier : l’enseignement.



Techniquement, tout est fait dans BCdiploma pour que la lecture des attestations soit la plus simple possible en masquant la complexité de la blockchain. Par exemple, les certificats sont ici lus depuis le site de l’université, augmentant ainsi la confiance. Un certificat émis via la technologie de BCdiploma est fonctionnellement très proche d’un NFT, mais permet en plus et notamment de simplifier au maximum le processus d’émission (sécurisation des clefs de chiffrement, automatisation des émissions) et d’ajouter des données personnelles en respectant le droit à la données (ex: satisfaire aux demandes de corrections / modifications).



Cette technologie n’est pas un essai, n’est pas une expérimentation et n’est pas un “poc” : elle permet de délivrer des centaines de milliers d’attestations par an depuis 2019, est brevetée dans de nombreux pays, et est utilisée par des dizaines d’institutions partout dans le monde. En outre, elle gère l’émission de tous les TOEIC du monde : elle est solide et si elle n’intéresse pas tout le monde, du monde s’intéresse à elle.



3/ Concernant la startup BCdiploma



Elle existe depuis 2017, compte une centaine de clients dans 20 pays sur 4 continents.
Un écosystème déjà bien en place !