Vu ce qui se lit ici, et franchement c’est agréable de pouvoir discuter de ce point sereinement, j’envisage qu’on puisse avec celles et ceux qui le souhaitent sur un mode plus interactif, en visio par exemple). C’est pas pour baisser le trafic de nextimpact, c’est juste qu’il y a des points qui mériteraient probablement un échange plus interactif. Si il y a des candidats, suffit de le dire ici. 1 ou 2, 5 ou 10, peu importe, un temps d’échange Pirl ( presque In real life)
Le
30/03/2021 à
09h
14
Bonjour au regard de votre pseudo, je suppose que vous êtes le député à l’origine de cette loi??
Je salue cette loi qui semble montrer une connaissance de la technique de la part du législateur mais je suis réservé au regard de sa grande portée et de son extraterritorialité. Au regard de sa portée, elle exige une limitation dans le temps et une justice puissante et indépendante. Malheureusement, notre pays consacre si peu à ses magistrats … Cette loi doit rester un derniers recours quand un hébergeur n’a pu être contacté (et l’exécutif oublie régulièrement cette étape et passe par le blocage).
Alors je ne suis pas à l’origine de la loi, qui est un Projet de loi ( initiative gouvernement) et non une Proposition de Loi ( initiative parlementaire) mais je comprends le sens de votre question. Et oui, c’est le même Eric Bothorel. Sur les moyens de la Justice, il est permis d’espérer que via le parquet numérique les choses progressent enfin. Sur l’extraterritorialité, cela se gère ( de mon point de vue) dans l’articulation des mesures de la présente loi, et de la notion de responsabilité des acteurs agissant en EU via le règlement DSA. Et l’échelon EU est le bon. A vérifier quand mm qu’un représentant légal en EU ( c’est une demande réccurente de Richard Malka que d’en avoir dans chacun des pays) sera convocable devant des juridictions des pays et rendre des comptes sur la base du droit de chacun des pays. Bien à vous.
Le
30/03/2021 à
09h
03
Que le coût du blocage soit à la charge du plaignant dans ce cas. Car pour des situations somme toute assez rares c’est l’ensemble des intervenants qui paient, c’est à dire les français. Et ça c’est injuste.
(reply:1864094:Stéphane Bortzmeyer)
oui. Ne perdons pas de vue que le but ultime, toujours, c’est que les victimes puissent mettre les auteurs au tribunal ( ce qui entre nous soit dit, ne résoud pas le pb d’une publication en ligne à supprimer) . Et que cet amendement n’a d’autres visé, que de rendre plus efficace l’applications des mesures de limitation d’accès à un contenu prononcées par la justice. Aujourd’hui, ça relève plus souvent du symbole. Après, suis pas naïf, il existera probablement des moyens de contourner le truc. Mais si c’est le fait de quelques geeks à capuches basés à berkeley ( chacun appréciera mon aversion pour les caricatures), ou de la bande de Mr Robot… ce sera comme ça. Mais ça réduira quand mm l’exposition au plus grand nombre. et c’est le but ( si c’est moins d’audience, potentiellelement c’est moins de revenu ( pour ceux qui monétisent ces contenus)).
Le
30/03/2021 à
06h
43
en tous cas je manage un serveur dns DOH et n’étant pas français même s’il m’envoi une demande leur demande je l’envoi immédiatement a /dev/null.
Et vu que la grande majorité des DNS publique utilisé ne sont pas hébergé en France .. encore une loi inapplicable yippie yeah !
(reply:1864086:barthous) c’est à la justice d’en décider. c’est une demande formulée par les FAI dans plusieurs affaires. Mais dans le cas cité en exemple, pensez vous vraiment qu’il faille demander aux parents de prendre en charge les frais afférents à la suppression de l’accès au contenu dégradant qui sert de propagande aux auteurs ? Personnellement, je ne crois pas.
Le
29/03/2021 à
22h
26
J’aurais dû faire “reply”. dsl
Le
29/03/2021 à
22h
22
Bien sûr “ecatomb” que l’objectif c’est de traduire les auteurs devant la justice. Mais dans certains cas, sans éteindre d’éventuelles poursuites contre les auteurs, la procédure de blocage de l’accès à un contenu peut être protectrice, et la première protection pour les victimes. Même si cela ne constitue pas en soi, ni une conclusion satisfaisante, ni une juste réparation du préjudice. Il y a des victimes ou des proches de victimes, qui ne demandent parfois à défaut d’aboutir à traduire le ou les auteurs devant un tribunal, à minima, que cesse la diffusion ( ou le libre accès ) par exemple d’une image et commentaires dégradants pour ne pas dire abjects ( mais surtout illicites) d’un proche. J’ai en mémoire, et pour exemple, la publication de la scène de crime des attentats d’aout 2020 à Kouré, avec des commentaires haineux en guise d’accompagnement éditorial. Je souhaite protéger les proches de ces victimes. Et ce n’est qu’un exemple. Son auteur est connu. Et c’est un autre sujet que son arrestation. Sans pouvoir et vouloir ici en dire plus. Vous comprendrez je crois. Bien à vous. Eric.
7 commentaires
Comment le gouvernement veut élargir le blocage des sites
29/03/2021
Le 04/04/2021 à 06h 11
Vu ce qui se lit ici, et franchement c’est agréable de pouvoir discuter de ce point sereinement, j’envisage qu’on puisse avec celles et ceux qui le souhaitent sur un mode plus interactif, en visio par exemple). C’est pas pour baisser le trafic de nextimpact, c’est juste qu’il y a des points qui mériteraient probablement un échange plus interactif. Si il y a des candidats, suffit de le dire ici. 1 ou 2, 5 ou 10, peu importe, un temps d’échange Pirl ( presque In real life)
Le 30/03/2021 à 09h 14
Alors je ne suis pas à l’origine de la loi, qui est un Projet de loi ( initiative gouvernement) et non une Proposition de Loi ( initiative parlementaire) mais je comprends le sens de votre question. Et oui, c’est le même Eric Bothorel. Sur les moyens de la Justice, il est permis d’espérer que via le parquet numérique les choses progressent enfin. Sur l’extraterritorialité, cela se gère ( de mon point de vue) dans l’articulation des mesures de la présente loi, et de la notion de responsabilité des acteurs agissant en EU via le règlement DSA. Et l’échelon EU est le bon. A vérifier quand mm qu’un représentant légal en EU ( c’est une demande réccurente de Richard Malka que d’en avoir dans chacun des pays) sera convocable devant des juridictions des pays et rendre des comptes sur la base du droit de chacun des pays. Bien à vous.
Le 30/03/2021 à 09h 03
oui. Ne perdons pas de vue que le but ultime, toujours, c’est que les victimes puissent mettre les auteurs au tribunal ( ce qui entre nous soit dit, ne résoud pas le pb d’une publication en ligne à supprimer) . Et que cet amendement n’a d’autres visé, que de rendre plus efficace l’applications des mesures de limitation d’accès à un contenu prononcées par la justice. Aujourd’hui, ça relève plus souvent du symbole. Après, suis pas naïf, il existera probablement des moyens de contourner le truc. Mais si c’est le fait de quelques geeks à capuches basés à berkeley ( chacun appréciera mon aversion pour les caricatures), ou de la bande de Mr Robot… ce sera comme ça. Mais ça réduira quand mm l’exposition au plus grand nombre. et c’est le but ( si c’est moins d’audience, potentiellelement c’est moins de revenu ( pour ceux qui monétisent ces contenus)).
Le 30/03/2021 à 06h 43
Bonjour, cela se traitera au niveau européen, dès lors que la notion de représentant légal pour les intermédiaires ainsi que la coopération avec les autorités nationales à la suite d’injonctions sera applicable. Dans un monde idéal, l’idée c’est de renforcer l’arsenal à disposition de la justice , au niveau FR, et de responsabiliser les acteurs ( y compris de l’application du droit de chaque état, au niveau EU) https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/europe-fit-digital-age/digital-services-act-ensuring-safe-and-accountable-online-environment_fr #Dsa
Le 30/03/2021 à 06h 04
Le 29/03/2021 à 22h 26
J’aurais dû faire “reply”. dsl
Le 29/03/2021 à 22h 22
Bien sûr “ecatomb” que l’objectif c’est de traduire les auteurs devant la justice. Mais dans certains cas, sans éteindre d’éventuelles poursuites contre les auteurs, la procédure de blocage de l’accès à un contenu peut être protectrice, et la première protection pour les victimes. Même si cela ne constitue pas en soi, ni une conclusion satisfaisante, ni une juste réparation du préjudice. Il y a des victimes ou des proches de victimes, qui ne demandent parfois à défaut d’aboutir à traduire le ou les auteurs devant un tribunal, à minima, que cesse la diffusion ( ou le libre accès ) par exemple d’une image et commentaires dégradants pour ne pas dire abjects ( mais surtout illicites) d’un proche. J’ai en mémoire, et pour exemple, la publication de la scène de crime des attentats d’aout 2020 à Kouré, avec des commentaires haineux en guise d’accompagnement éditorial. Je souhaite protéger les proches de ces victimes. Et ce n’est qu’un exemple. Son auteur est connu. Et c’est un autre sujet que son arrestation. Sans pouvoir et vouloir ici en dire plus. Vous comprendrez je crois. Bien à vous. Eric.