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misterfreeze67

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3 commentaires

 Non, Microsoft n'est pas qu'une suite d'échecs

Le 09/02/2013 à 10h 36






sepas a écrit :

Je pense que tu n’as rien compris à la stratégie de Microsoft.

Microsoft, depuis sa création, a un business model basé sur les partenariat.
Ca a été le cas avec les constructeurs alors qu’ils auraient pu vendre leur propres machines et maintenant, il reproduisent avec le service.

Si Microsoft n’a pas construit de machine avant surface, c’est qu’ils ont préféré s’entourer de partenaire pour vendre les licences plutôt que d’avoir des concurrents. Bill Gates a inventé ce business model, et quand on voit le résultat, je pense qu’il est difficile de dire qu’il s’est trompé.

Pour les services, c’est la même chose, s’entourer de partenaires comme Facebook permet de continuer à vendre ses services avec des partenaires comme Facebook au lieu d’essayer de le concurrencer et de prendre un gros risque de se planter.

Il faut également ajouter que la participation de Facebook, quand elle a été faite, a eu comme premier objectif de valoriser Facebook.
A l’époque, il était compliquer d’estimer sa valeur et Facebook était une cible potentiel d’un Google qui aurait eu le monopole du social.
En investissant sur Facebook avec une valorisation démesurée à l’époque, ils ont joué un coup de maitre.
Ils ont acheté 1,6% pour 240M€, ce qui a immédiatement valorisé FB à 15 Milliards. Facebook devenait alors inattaquable par Google ou un autre acteur.
Avant cela, rien n’empêchait Google de racheter Facebook pour 10 fois moins. Quand on connait l’âge de son PDG, Microsoft ne pouvait pas être sûr qu’il ne vendrait pas pour une somme beaucoup moins importante.

Ce n’est pas la seule opération de sauvegarde que Microsoft a mené pour les même raisons.
Ca me fait souvent rire quand je vois des personnes qui disent que Microsoft s’est fait avoir car ils ont acheté ces actions trop cher. Bien au contraire, le but était d’acheter trop cher <img data-src=" />



Je pense que tu fais erreur au contraire. Quelle est l’activité même de Microsoft ? Tu le dis toi-même, développer des services. Donc, c’est tout à fait logique de passer des partenariats avec des constructeurs et c’est même sur cette idée, brillante, que Microsoft a pu s’imposer : en verrouillant le hardware, on impose le software. Pour autant, de mémoire, je ne crois pas avoir connu Microsoft investir beaucoup dans des boîtes de hardware.

Qu’est ce que Microsoft fait maintenant ? Sur son coeur-même de métier, le service, il investit auprès de partenaires. Et, il n’est plus question de partenariat, mais d’investissement. Quand on voit l’abandon de MSN Messenger pour Skype, un logiciel qui n’a pas été développé par Microsoft, ou bien la part de marché de Bing, qui doit être autour de 15%, cela montre bien finalement que Microsoft est parfaitement conscient de ses limites. Désormais, il ne s’agit plus de développer des services et de les mettre en animation, mais de se concentrer sur quelques axes (comme le cloud) et d’animer ou de mettre en orbite une multitude de services entre eux, développés par d’autres qui en assument les risques.

C’est pourquoi, je pense que Microsoft est en train de changer.



Le 09/02/2013 à 09h 37






Bejarid a écrit :

Je vois pas comment on peut dire que MS externalise ses savoirs alors qu’elle continue d’embaucher (+ quelques milliers d’employé tous les ans). MS se construit des soutiens et se créer un écosystème industriel qui lui serait loyal, ça n’a rien à voir avec les savoirs de l’entreprise..



Parce que les embauches ne sont peut-être pas pour faire la même chose. A juste titre, comme souligné, elle construit un écosystème industriel. Il faut bien des employés pour l’animer cet écosystème…Microsoft aurait pu développer sa propre liseuse, et pourtant l’investissement dans B&N a été préféré.



Le 09/02/2013 à 09h 12

Je ne suis absolument pas d’accord avec le sens de l’article, je pense que PCI se trompe au contraire. Si Microsoft investit de plus en plus dans d’autres sociétés, cela révèle implicitement que Microsoft reconnaît ses faiblesses et ses limites et préfère désormais laisser les autres faire et développer à sa place, car lui n’est plus capable de le faire ou ne veut plus assumer le risque. C’est donc le signe que Microsoft est en train de changer de stratégie : confronté à ses échecs, il se doit d’une certaine manière d’externaliser ses savoirs.