Bonjour Arkeen. Cette expression n’est pas de moi, le billet de blog cité parle bien du fait que nous avons émis ces réserves auprès de “l’ensemble des parlementaires”, dont à la fois au Sénat (déjà très conscient en effet) et à l’Assemblée nationale. Il dit aussi que “nous appelons actuellement et à nouveau le législateur à prendre
pleinement conscience des conséquences et du risque
d’inconstitutionnalité de l’article 1er de la proposition de la loi, et
de renoncer à l’obligation pénale de retrait en 24 heures”, ce qui s’adresse là aussi aux deux chambres et au gouvernement.
Je ne vais pas parler pour Tristan mais en ce qui me concerne je suis très heureux d’être chez Qwant tout simplement parce que je sais quelle est la réalité de l’intérieur, et je me battrai aussi fort que possible pour la défendre. Je suis super étonné, pour pas dire plus, que Jean-Marc que j’apprécie et respecte beaucoup ait préféré faire un “fact-check” à distance depuis son navigateur de ce qui est dit sur Qwant, plutôt que de venir discuter avec nos chercheurs et ingénieurs pour constater in situ ce qu’il en est vraiment, comme il a été invité à le faire.
Mais ça fait un point commun avec Marc Longo qui effectivement a été condamné pour après des mois de dénigrement continu (qui ne cesse pas, d’où le recours au juge de l’exécution) et de refus de venir voir ce qu’on fait. Tous ceux qui viennent, bizarrement, n’ont plus aucun doute s’ils en avaient.
Je viens de voir Eric Leandri que ça fait bien rire le dessin, il aimerait bien l’original pour le mettre sous verre si possible ;) ça peut se négocier ?
Sinon il se dit que si même Nextinpact a cru à la fake news qu’on allait arrêter de développer notre index (alors que c’est le contraire), et limite qu’on pourrait annoncer sur Vivatech 2020 qu’on revendra les historiques de recherche à Google, c’est qu’il faut expliquer ce qu’on fait, comment on le fait, et pourquoi on le fait. Une sorte de « ask me anything » sur Nextinpact ça serait top. Ça peut ?
Pour rassurer tout le monde s’il y avait des doutes :
Toutes nos infrastructures sont physiquement en Europe (et même en France). Il se trouve que nos baies actuelles sont faites par un constructeur israélien, mais c’est tout. C’est un peu comme des processeurs américains qui nécessitent des drivers à jour, sauf que là les mises à jour sont gérées à distance par le constructeur pour assurer une parfaite fiabilité du process. Ils n’ont accès à rien d’autre qu’à des données techniques sur l’état de la baie, et certainement pas aux données stockées. Je rappelle au passage qu’on ne collecte pas de données personnelles donc même à supposer qu’ils avaient accès au contenu des baies (ce n’est pas le cas), ils n’auraient pas accès à des données persos. C’est ce qui est beaucoup plus difficile à garantir quand on dépend d’hébergeurs tiers.
Comme dit Eric, nous réfléchissons à d’autres options technologiques qui permettront de ne plus dépendre d’un service d’infogérance pour ces baies. Ce n’est pas pour nous une question de sécurité (la solution actuelle est très sécurisée) mais juste de maîtrise des interventions. C’est toujours frustrant de dépendre d’un tiers quand une panne comme ça se produit.
Il y a bien un modèle économique pour Qwant, et il fonctionne même très bien. Lorsque vous faites des recherches vous voyez peut-être parfois des pubs en haut des résultats. Ces pubs sont choisies selon les mots clés saisis. Si la pub est pertinente pour votre requête vous cliquez dessus, et si vous cliquez dessus on est payé. C’est simple, et ça suffit largement à faire vivre un moteur de recherche.
Nous aurons notre propre data center quand ça sera nécessaire, pour l’instant ça n’est pas nécessaire.
Nous mettrons effectivement en place une communication plus précise sur les incidents techniques qui peuvent arriver.
Bonjour. Je travaille chez Qwant. Plus exactement je suis en charge de l’éthique et en particulier de la protection des données personnelles. C’est très clair, Qwant ne collecte pas de données, et ne conserve aucune métadonnée liées aux recherches. La CNIL nous contrôle. C’est bien mieux que nous faire confiance.
Nous ne vendons rien, si ce n’est la possibilité pour des annonceurs d’afficher leurs annonces correspondant à des mots clés saisis. On se fiche de savoir si la personne qui saisit ces mots clés est une femme, un musulman, un enseignant, un dépressif… on ne collecte aucune info qui permettrait de le savoir (notamment par vos recherches successives), et donc on n’en transmet aucune aux annonceurs.
Sur les métamoteurs, c’est certainement pratique d’en utiliser, mais vu que ça se base toujours sur les mêmes moteurs au final par derrière, ça n’a pas grand intérêt en terme de souveraineté technologique dont l’Europe a besoin, et de diversité des résultats qui permettent de favoriser la stabilité de tout un écosystème. Le pari de Qwant c’est de créer le premier vrai moteur en Europe, qui a son propre index, ses propres algos, ses capacités de calcul… et garantit le respect plein et entier des droits fondamentaux des utilisateurs, à commencer par la vie privée.
Le login sert uniquement à mémoriser tes paramètres pour les retrouver sur plusieurs machines (par exemple si tu veux ouvrir par défaut sur l’onglet “web”, faire que les liens s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre, etc.), et à sauvegarder tes carnets ou favoris si tu en utilises.
Le
13/03/2017 à
18h
34
(Disclaimer : je travaille pour Qwant)
Je ne veux pas influencer votre discussion mais juste sur ce point parce que c’est factuellement faux : “ c’est payé par les impôts (via la CDC)”. La CDC a investi par ses fonds propres, qui sont tirés de ses autres investissements privés. L’argent public n’est pas utilisé.
7 commentaires
Loi contre la haine en ligne : Qwant s’oppose à son tour au retrait en 24 h
25/02/2020
Le 25/02/2020 à 12h 06
Bonjour Arkeen. Cette expression n’est pas de moi, le billet de blog cité parle bien du fait que nous avons émis ces réserves auprès de “l’ensemble des parlementaires”, dont à la fois au Sénat (déjà très conscient en effet) et à l’Assemblée nationale. Il dit aussi que “nous appelons actuellement et à nouveau le législateur à prendre
pleinement conscience des conséquences et du risque
d’inconstitutionnalité de l’article 1er de la proposition de la loi, et
de renoncer à l’obligation pénale de retrait en 24 heures”, ce qui s’adresse là aussi aux deux chambres et au gouvernement.
Qwant fait condamner un « concurrent » pour « dénigrement »
02/08/2019
Le 02/08/2019 à 11h 22
Cher Boogieplayer,
Je ne vais pas parler pour Tristan mais en ce qui me concerne je suis très heureux d’être chez Qwant tout simplement parce que je sais quelle est la réalité de l’intérieur, et je me battrai aussi fort que possible pour la défendre. Je suis super étonné, pour pas dire plus, que Jean-Marc que j’apprécie et respecte beaucoup ait préféré faire un “fact-check” à distance depuis son navigateur de ce qui est dit sur Qwant, plutôt que de venir discuter avec nos chercheurs et ingénieurs pour constater in situ ce qu’il en est vraiment, comme il a été invité à le faire.
Mais ça fait un point commun avec Marc Longo qui effectivement a été condamné pour après des mois de dénigrement continu (qui ne cesse pas, d’où le recours au juge de l’exécution) et de refus de venir voir ce qu’on fait. Tous ceux qui viennent, bizarrement, n’ont plus aucun doute s’ils en avaient.
Amicalement,
Guillaume
#Flock n’a pas de problèmes, que des solutions
18/05/2019
Le 18/05/2019 à 16h 41
Je viens de voir Eric Leandri que ça fait bien rire le dessin, il aimerait bien l’original pour le mettre sous verre si possible ;) ça peut se négocier ?
Sinon il se dit que si même Nextinpact a cru à la fake news qu’on allait arrêter de développer notre index (alors que c’est le contraire), et limite qu’on pourrait annoncer sur Vivatech 2020 qu’on revendra les historiques de recherche à Google, c’est qu’il faut expliquer ce qu’on fait, comment on le fait, et pourquoi on le fait. Une sorte de « ask me anything » sur Nextinpact ça serait top. Ça peut ?
Panne de Qwant : Éric Léandri nous explique les causes et les changements à venir
23/04/2018
Le 23/04/2018 à 18h 37
Bonjour,
Disclaimer : je travaille chez Qwant.
Pour rassurer tout le monde s’il y avait des doutes :
Qwant et Inria nous parlent de leur laboratoire commun, qui doit profiter à tous
14/11/2017
Le 15/11/2017 à 19h 01
Bonjour. Je travaille chez Qwant. Plus exactement je suis en charge de l’éthique et en particulier de la protection des données personnelles. C’est très clair, Qwant ne collecte pas de données, et ne conserve aucune métadonnée liées aux recherches. La CNIL nous contrôle. C’est bien mieux que nous faire confiance.
Nous ne vendons rien, si ce n’est la possibilité pour des annonceurs d’afficher leurs annonces correspondant à des mots clés saisis. On se fiche de savoir si la personne qui saisit ces mots clés est une femme, un musulman, un enseignant, un dépressif… on ne collecte aucune info qui permettrait de le savoir (notamment par vos recherches successives), et donc on n’en transmet aucune aux annonceurs.
Sur les métamoteurs, c’est certainement pratique d’en utiliser, mais vu que ça se base toujours sur les mêmes moteurs au final par derrière, ça n’a pas grand intérêt en terme de souveraineté technologique dont l’Europe a besoin, et de diversité des résultats qui permettent de favoriser la stabilité de tout un écosystème. Le pari de Qwant c’est de créer le premier vrai moteur en Europe, qui a son propre index, ses propres algos, ses capacités de calcul… et garantit le respect plein et entier des droits fondamentaux des utilisateurs, à commencer par la vie privée.
Les liens du moteur Qwant avec Microsoft Bing
13/03/2017
Le 14/03/2017 à 08h 11
Le login sert uniquement à mémoriser tes paramètres pour les retrouver sur plusieurs machines (par exemple si tu veux ouvrir par défaut sur l’onglet “web”, faire que les liens s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre, etc.), et à sauvegarder tes carnets ou favoris si tu en utilises.
Le 13/03/2017 à 18h 34
(Disclaimer : je travaille pour Qwant)
Je ne veux pas influencer votre discussion mais juste sur ce point parce que c’est factuellement faux : “ c’est payé par les impôts (via la CDC)”. La CDC a investi par ses fonds propres, qui sont tirés de ses autres investissements privés. L’argent public n’est pas utilisé.