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Tharamac

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53 commentaires

Avec le second lancement de Starlink, SpaceX pousse plus loin son concept de réutilisation

Le 07/11/2019 à 13h 56






Toorist a écrit :

Pire en fait… SpaceX a pleuré sur les subventions de Ariane…


SpaceX est champion en la matière… Un contrat pas obtenu après un appel d’offre de la NASA ou de l’armée US => Attaque en justice pour récupérer le contrat ou de l’argent parce qu’ils étaient les moins cher (même si au final l’offre “SpaceX” pouvait poser problème (taille de coiffe, intégration horizontale…)).
Et oui ils surfacturent les lancements institutionnels pour faire des tarifs agressif pour les clients privés.

Et pour la citation, ils ont fait plus que pleurer sur les subventions… Ils ont carrément demandé à la justice américaine si il était possible et viable d’attaquer en juste ArianeEspace/Groupe et l’ESA pour concurrence déloyale due aux subventions de l’UE et des états…



Le 07/11/2019 à 13h 48

Pour les satellites en orbite il y a quand même des règles à respecter, que cela soit au niveau des Orbites ou des fréquences utilisées pour les communications.

 Par exemple, il me semble que pour les orbites géostationnaires, le nombre de places étant restreint, il est obligatoire de déplacer le satellite sur une orbite de garage. De même, il y a une limite maximal de satellite qu’une société/qu’un pays peut avoir sur cette orbite.

 Pour les orbites les plus proches de la terre, il est maintenant demandé de désorbiter le satellite dans un délai de 15-20 ans maximum. Il est aussi conseillé de terminer les ergols encore présent dans les réservoirs des satellites pour éviter un risque d’explosion qui générerait beaucoup de débris (et ce cas présent s’est malheureusement déjà produit).

 Pour tous lancements de satellite, en fonction des pays, il est obligatoire de demander une autorisation de lancement. Certaines entreprises ont réalisé des mises en orbite sans autorisation et ont reçut des amendes salées (Il y a encore quelque temps, les opérateurs de lancement ne vérifiaient pas les autorisations et pensaient que les clients avaient tous une autorisation… suite à ce cas, quelques changements ont été réalisés pour vérifier toute la paperasse^^).

 Concernant les fréquences de communication, là encore, il faut se voir accepter la demande et c’est souvent le premier qui fait les démarches qui a la fréquence sur telle ou telle zone. Dans le cas du starlink et de spaceX, ils sont arrivés après OneWeb, qui ,malgré un nombre plus restreint de satellite, peut donc +/- imposer certaines conditions aux suivants (spacex, amazon…).
 



       







jack oneill a écrit :

C’est un peu ça malheureusement, il y a quelques semaines l’ESA a du faire une manœuvre d’évitement avec Aeolus, le petit dernier des satellite d’observation de la Terre, puisque SpaceX avait décidé de ne rien faire …



Concernant ce cas précis, c’est possiblement plus compliqué que cela. Il faut aussi noter que la principale source de détections des risques de collision vient des USA qui envoie des mises à jour régulières aux propriétaires des satellite ayant un risque de collision. Normalement, au-dessus de 110 000 il n’est pas considéré utile de bouger le/les satellites.
Dans un premier temps, l’ESA et SpaceX ont communiqué entre eux alors que la probabilité de collision était trop faible et ne nécessitait pas de déplacement de l’un ou l’autre satellite. Mais quand les mises à jour sont arrivées que ce risque s’est plus ou moins transformé en collision plus que probable (1 sur 1000 pour l’ESA et spaceX l’a finalement calculé à 1 sur ~600 après-coup) que la communication ne s’est plus faite entre l’ESA et SpaceX. N’ayant pas de réponse, l’ESA a finalement décidé de bouger Aeolus (qui coûte bien plus cher qu’un Starlink (quelques centaines de millions de \( contre à peine quelques \) pour l’autre)) plutôt que d’attendre plus longtemps et risquer la destruction des deux satellites et la création d’innombrables débris pouvant condamner toute une orbite pour plusieurs décennies vu l’altitude des 2 objets.

Au final, spaceX à évoqué un bug de leur coté ne leur permettant plus de recevoir de mise à jour concernant le risque de collision et les messages de l’ESA (à chacun de se faire son avis là-dessus…).

L’ESA a également annoncé, depuis cet événement, la mise en place (ou la mise en avant d’un programme déjà existant) d’un système de gestion des collisions de son coté :&nbsphttps://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/un-systeme-anti-collision…



Qwant fait condamner un « concurrent » pour « dénigrement »

Le 03/08/2019 à 13h 05

Merci pour l’article et vivement la suite.
Cela permettra de peut-être avoir quelques réponses ou au moins des explications qui sont demandées depuis maintenant quelques années.