Tout ce que produit le personnel du CNRS est propriété intellectuelle du CNRS, en particulier les publications scientifiques. De nombreux éditeurs de journaux scientifiques imposent cependant que l’ensemble des droits associés à la publication lui soit cédés. Comme le CNRS est financé pour l’essentiel par les impôts du contribuable, ceci n’est pas acceptable. Certains domaines sont plus en avance que d’autres sur le sujet, mais l’orientation du CNRS actuellement sur la science ouverte est tout à fait louable.
Non, le code de la recherche précise que les chercheurs (et enseignants-chercheurs) publics gardent les droits d’auteur sur leurs œuvres de l’esprit (publications et logiciels notamment). C’est la liberté académique.
C’est pour ça que le CNRS ne peut qu’encourager, et pas obliger, ses chercheurs à suivre telle ou telle politique en matière de droit d’auteur.
La solution de BCdiploma est compatible RGPD, grâce à 3 clés de chiffrement successives. Je vous laisse aller voir sur leur site les explications précises.
Pour EBSI, aucune information à caractère personnel n’est inscrite sur la blockchain, seulement l’état du certificat. Toutes les informations personnelles restent dans le wallet du diplômé.
Le
12/10/2022 à
08h
09
Pour la reconnaissance internationale des diplômes on a France Education International et ses homologues, les centres ENIC-NARIC des autres pays. Chacun doit faire une demande individuelle payante… Il y a une marge de progression certaine pour fluidifier le système. France Education International suit d’ailleurs nos travaux attentivement.
Le
11/10/2022 à
20h
48
La blockchain (ici de consortium opéré par des opérateurs publics, et donc durable et décentralisée) n’a vraiment d’intérêt que dans un contexte international. Pour un pays, un système centralisé suffit en effet.
Le
11/10/2022 à
20h
43
La solution actuelle est un intermédiaire très utile pour faire monter en qualité le processus interne de délivrance des diplômes en attendant l’infra européenne EBSI. Il nous a permis par exemple de traduire en anglais tous les titres des diplômes, d’améliorer la qualité de nos données, de notre SI et de nos processus, au service d’une valeur ajoutée aux étudiants. Alors, oui, j’assume que le mot blockchain a un peu été un prétexte, mais il a permis des avancées positives en mobilisant des financements qu’on n’aurait probablement pas eu sans lui.
Le
11/10/2022 à
16h
13
Merci pour l’article 🙂 Je suis le Pierre Boulet cité. Je précise juste 2 points : l’université de Lille est une de celles en Europe avec le plus de masters Erasmus Mundus, pas de mobilité Erasmus en général ; et la blockchain EBSI est une blockchain de consortium (donc sans preuve de travail ni d’enjeu) et propose toute une hiérarchie de registres d’identité et d’accréditation qui permet de respecter la réglementation des différents pays participants. On est assez proche de ce que décrit Pablo Rauzy.
6 commentaires
Le CNRS milite pour la licence Creative Commons by
02/12/2022
Le 04/12/2022 à 09h 55
Non, le code de la recherche précise que les chercheurs (et enseignants-chercheurs) publics gardent les droits d’auteur sur leurs œuvres de l’esprit (publications et logiciels notamment). C’est la liberté académique.
C’est pour ça que le CNRS ne peut qu’encourager, et pas obliger, ses chercheurs à suivre telle ou telle politique en matière de droit d’auteur.
L’université de Lille atteste ses diplômes dans une blockchain
11/10/2022
Le 13/10/2022 à 05h 28
La solution de BCdiploma est compatible RGPD, grâce à 3 clés de chiffrement successives. Je vous laisse aller voir sur leur site les explications précises.
Pour EBSI, aucune information à caractère personnel n’est inscrite sur la blockchain, seulement l’état du certificat. Toutes les informations personnelles restent dans le wallet du diplômé.
Le 12/10/2022 à 08h 09
Pour la reconnaissance internationale des diplômes on a France Education International et ses homologues, les centres ENIC-NARIC des autres pays. Chacun doit faire une demande individuelle payante… Il y a une marge de progression certaine pour fluidifier le système. France Education International suit d’ailleurs nos travaux attentivement.
Le 11/10/2022 à 20h 48
La blockchain (ici de consortium opéré par des opérateurs publics, et donc durable et décentralisée) n’a vraiment d’intérêt que dans un contexte international. Pour un pays, un système centralisé suffit en effet.
Le 11/10/2022 à 20h 43
La solution actuelle est un intermédiaire très utile pour faire monter en qualité le processus interne de délivrance des diplômes en attendant l’infra européenne EBSI. Il nous a permis par exemple de traduire en anglais tous les titres des diplômes, d’améliorer la qualité de nos données, de notre SI et de nos processus, au service d’une valeur ajoutée aux étudiants. Alors, oui, j’assume que le mot blockchain a un peu été un prétexte, mais il a permis des avancées positives en mobilisant des financements qu’on n’aurait probablement pas eu sans lui.
Le 11/10/2022 à 16h 13
Merci pour l’article 🙂 Je suis le Pierre Boulet cité. Je précise juste 2 points : l’université de Lille est une de celles en Europe avec le plus de masters Erasmus Mundus, pas de mobilité Erasmus en général ; et la blockchain EBSI est une blockchain de consortium (donc sans preuve de travail ni d’enjeu) et propose toute une hiérarchie de registres d’identité et d’accréditation qui permet de respecter la réglementation des différents pays participants. On est assez proche de ce que décrit Pablo Rauzy.