Bonjour, Après la mise à jour de Chrome en 94, Chrome m’a proposé 3 choix, me connecter avec l’un mes comptes (2) + INVITE/GUEST. N’utilisant pas mes “profils connectés” directement via Chrome (afin d’éviter que Google puisse suivre toute ma navigation sur le web d’une manière générale) , j’ai cliqué sur INVITE/GUEST mais qui ne retient aucun historique, donc inutilisable. J’ai du faire une démarche particulière de me créer un profil en mode déconnecté (je n’en avais pas), impossible sans être connecté, donc je me connecte avec l’un de mes comptes, cela active Profils > Ajouter un profil, possibilité de créer un profil non connecté -> ok. Mais cette démarche n’est pas évidente, peux-t-on en déduire que 90⁄95% des utilisateurs vont être amené à naviguer avec leur chrome en mode profil connecté ? Bien cordialement.
@Lesgalapagos “il fallait que cela fonctionne cet été”, désolé mais je ne vois pas ce qui justifie cette assertion, le RGPD étant à appliquer depuis Mai 2018.
@alkashee la CNIL n’a pas “inventé” le RGPD. Comme expliqué dans ma première réponse, il est difficile que la CNIL impose à d’autres ce qu’elle-même n’a pas su faire. Votre usage des termes “une preuve flagrante de corruption qui ne se cache même plus” me parait excessif, vu sous un autre angle cela pourrait être simplement du pragmatisme, les entreprises pouvant se targuer de fausses recommendations de la part de la CNIL et de la non exemplarité de celle-ci jusque fin Juin 2019.Bien cordialement.
Le
20/08/2019 à
13h
30
Autres informations suites à nos recherches et analyses, nous ne connaissons aucun gros site français respectant le RGPD au niveau des cookies et généralement ces gros sites sont clairement les plus irrespectueux de la loi en utilisant des dizaines voir centaines de cookies de traçage. On peux citer, au délà de tous les gros sites US Facebook, Twitter, Amazon, Google… des https://www.leboncoin.fr , Orange, https://www.labanquepostale.fr, République Française (peu de cookie mais pas conforme avec xiti notamment), http://www.meteofrance.com, https://www.pole-emploi.fr… Dans les gros sites free.fr apparait comme l’un des plus sage bien que des petits manquements résident.
Oui, tous ces acteurs pour l’instant sont hors la loi car une partie de leur business reposent sur les données récupérées gratuitement via tous ces cookies et commercialisées dans un second temps… Le RGPD au niveau des cookies est une remise en cause du business de ces acteurs (notamment des GAFA).
Est-ce que la CNIL et chaque organisation équivalente dans nos pays européens aura le pouvoir de sanctionner ces entreprises que je qualifie de bandit (extorque de l’argent au détriment de leur client) ?
Le
20/08/2019 à
12h
49
Bonjour,
“La CNIL a justifié son report de 12 mois par la prise en compte « de l’exigence juridique de prévisibilité, en cas de changement des règles applicables, résultant notamment de la Convention européenne des droits de l’homme ».“Je rappelle que le site de la CNIL lui-même ne respectait pas le RGPD pour les cookies jusqu’à la fin Juin 2019, en atteste notre vidéo du 7 Juin https://vimeo.com/340891254 et nos tweets Twitter (9 Mai), Twitter (7 Juin).
Dés lors il parait très compliqué d’imposer aux autres sites ce que la CNIL n’a elle-même pas su respecter, à moins que la CNIL s’auto-sanctionne…
Il me semble que la CNIL n’a pas vraiment d’autres choix que d’essayer de proposer ce délai supplémentaire de 12 mois vis à vis des autres sites non conformes et il est vrai au détriment des sites qui ont fait l’effort de respecter le RGPD.
Ce qui est pré-occupant c’est de constater le défaut de compétences techniques et juridiques de la CNIL pour comprendre et interpréter le RGPD notamment au niveau des cookies. On peut supposer que la situation va s’améliorer progressivement avec la montée en compétence du personnel de la CNIL, mais cela reste inquiétant que se soit des acteurs extérieurs à la CNIL qui soulève le non respect du droit et non pas la CNIL elle -même, ce qui ajoute de la suspicion sur la qualité des recommendations/interprétations de la CNIL elle-même.
4 commentaires
Chrome 94 peut indiquer aux applications web quand un utilisateur est absent
22/09/2021
Le 23/09/2021 à 13h 48
Bonjour,
Après la mise à jour de Chrome en 94, Chrome m’a proposé 3 choix, me connecter avec l’un mes comptes (2) + INVITE/GUEST. N’utilisant pas mes “profils connectés” directement via Chrome (afin d’éviter que Google puisse suivre toute ma navigation sur le web d’une manière générale) , j’ai cliqué sur INVITE/GUEST mais qui ne retient aucun historique, donc inutilisable.
J’ai du faire une démarche particulière de me créer un profil en mode déconnecté (je n’en avais pas), impossible sans être connecté, donc je me connecte avec l’un de mes comptes, cela active Profils > Ajouter un profil, possibilité de créer un profil non connecté -> ok.
Mais cette démarche n’est pas évidente, peux-t-on en déduire que 90⁄95% des utilisateurs vont être amené à naviguer avec leur chrome en mode profil connecté ?
Bien cordialement.
Surfer vaut consentement aux cookies : le Conseil d’État rejette le référé contre la CNIL
19/08/2019
Le 20/08/2019 à 18h 20
Bonsoir,
@Lesgalapagos “il fallait que cela fonctionne cet été”, désolé mais je ne vois pas ce qui justifie cette assertion, le RGPD étant à appliquer depuis Mai 2018.
@alkashee la CNIL n’a pas “inventé” le RGPD. Comme expliqué dans ma première réponse, il est difficile que la CNIL impose à d’autres ce qu’elle-même n’a pas su faire. Votre usage des termes “une preuve flagrante de corruption qui ne se cache même plus” me parait excessif, vu sous un autre angle cela pourrait être simplement du pragmatisme, les entreprises pouvant se targuer de fausses recommendations de la part de la CNIL et de la non exemplarité de celle-ci jusque fin Juin 2019.Bien cordialement.
Le 20/08/2019 à 13h 30
Autres informations suites à nos recherches et analyses, nous ne connaissons aucun gros site français respectant le RGPD au niveau des cookies et généralement ces gros sites sont clairement les plus irrespectueux de la loi en utilisant des dizaines voir centaines de cookies de traçage. On peux citer, au délà de tous les gros sites US Facebook, Twitter, Amazon, Google… des https://www.leboncoin.fr , Orange, https://www.labanquepostale.fr, République Française (peu de cookie mais pas conforme avec xiti notamment), http://www.meteofrance.com, https://www.pole-emploi.fr… Dans les gros sites free.fr apparait comme l’un des plus sage bien que des petits manquements résident.
Les sites de presse font partie des pires et sont quasiment tous (pas trouvé ceux qui respectent) très irrespecteux du RGPD citons notamment Le Monde, Le Figaro (qui ne connait toujours pas le protocole SSL pour le httpS), https://www.lequipe.fr/, https://www.francetvinfo.fr/, https://www.20minutes.fr/…
Oui, tous ces acteurs pour l’instant sont hors la loi car une partie de leur business reposent sur les données récupérées gratuitement via tous ces cookies et commercialisées dans un second temps… Le RGPD au niveau des cookies est une remise en cause du business de ces acteurs (notamment des GAFA).
Est-ce que la CNIL et chaque organisation équivalente dans nos pays européens aura le pouvoir de sanctionner ces entreprises que je qualifie de bandit (extorque de l’argent au détriment de leur client) ?
Le 20/08/2019 à 12h 49
Bonjour,
“La CNIL a justifié son report de 12 mois par la prise en compte « de l’exigence juridique de prévisibilité, en cas de changement des règles applicables, résultant notamment de la Convention européenne des droits de l’homme ».“Je rappelle que le site de la CNIL lui-même ne respectait pas le RGPD pour les cookies jusqu’à la fin Juin 2019, en atteste notre vidéo du 7 Juin https://vimeo.com/340891254 et nos tweets Twitter (9 Mai), Twitter (7 Juin).
Dés lors il parait très compliqué d’imposer aux autres sites ce que la CNIL n’a elle-même pas su respecter, à moins que la CNIL s’auto-sanctionne…
Il me semble que la CNIL n’a pas vraiment d’autres choix que d’essayer de proposer ce délai supplémentaire de 12 mois vis à vis des autres sites non conformes et il est vrai au détriment des sites qui ont fait l’effort de respecter le RGPD.
Ce qui est pré-occupant c’est de constater le défaut de compétences techniques et juridiques de la CNIL pour comprendre et interpréter le RGPD notamment au niveau des cookies. On peut supposer que la situation va s’améliorer progressivement avec la montée en compétence du personnel de la CNIL, mais cela reste inquiétant que se soit des acteurs extérieurs à la CNIL qui soulève le non respect du droit et non pas la CNIL elle -même, ce qui ajoute de la suspicion sur la qualité des recommendations/interprétations de la CNIL elle-même.
Bien cordialement.