« Qwant cherche des repreneurs », titre La Lettre A : huit ans après ses débuts, « un mandat a été confié fin 2021 à un spécialiste des fusions-acquisitions pour dénicher des investisseurs ».
Le moteur de recherche souhaiterait en effet « solder la participation de plusieurs de ses actionnaires historiques, parmi lesquels la Caisse des dépôts », et les petits actionnaires seraient « appelés à vendre ».
Un projet « qui intervient dans le cadre d'un plan d'économies, avec un déménagement dans un siège à Paris moins coûteux qu'à Neuilly-sur-Seine, dans lequel il avait fait d'importants travaux en 2020, pour opérer désormais depuis des locaux - moins chers - situés au 10 boulevard Haussmann à Paris (9e) ».
La Lettre A rappelle que de nombreux responsables ont quitté l'entreprise ces derniers mois : après les départs, en septembre, de Guillaume Champeau, chargé de l'éthique et des affaires juridiques, Hugo Venturini, son CTO et Nam Ma Kim, qui s'occupait du marketing, le directeur de la stratégie Sébastien Ménard a lui aussi quitté l'entreprise en décembre.
MaJ du 28/01/2022 : Qwant, qui n'avait pas répondu à La Lettre A, vient de publier un communiqué de presse (.pdf) intitulé « Qwant n’est pas à vendre » (une première version de ce brief était intitulée « Qwant est à vendre », ndlr) :
« À la suite d’une rumeur parue dans la presse, le web et les réseaux sociaux, Qwant apporte un démenti catégorique: l’entreprise n’est pas à vendre.
Avec 6 millions d’utilisateurs mensuels en France et à l’international, Qwant est une aventure unique et ces rumeurs démontrent que l’entreprise suscite toujours autant d’attention. »
Pour autant, le communiqué ne dément pas la recherche de nouveaux investisseurs, non plus que le départ de plusieurs de ses actionnaires historiques.
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