Qonto devient une licorne à 4,4 milliards d’euros, Back Market passe les 5 milliards d’euros de valorisation
Le 12 janvier 2022 à 09h30
2 min
Économie
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C’est via un communiqué que Qonto, « leader européen de la gestion financière pour les entreprises et les indépendants, annonce aujourd'hui une levée de 486 millions d'euros en série D, portant sa valorisation à 4,4 milliards d'euros ».
Ce tour de table est mené « conjointement par les nouveaux investisseurs Tiger Global et TCV, en plus de huit autres nouveaux contributeurs : Alkeon, Eurazeo, KKR, Insight Partners, Exor Seeds, Guillaume Pousaz, Gaingels et Ashley Flucas. Ils rejoignent les investisseurs actuels Valar, Alven, DST Global et Tencent qui renouvellent tous leur soutien », affirme la société.
Qonto revendiquait fièrement être « ainsi la scale-up française avec la plus importante valorisation »… un titre qu’elle n’aura pas gardé longtemps puisque le même jour Back Market a dépassé les 5 milliards d’euros de valorisation, comme le rapportent Les Echos.
Le spécialiste du reconditionné est pour rappel une licorne depuis mai de l’année dernière, quand il avait levé 276 millions d’euros.
« Cette fois, l'opération cumule à 450 millions d'euros et permet à la place de marché de vente de produits électroniques reconditionnés de devenir la pépite française la mieux valorisée avec 5,1 milliards d'euros », expliquent nos confrères.
Le 12 janvier 2022 à 09h30
Commentaires (22)
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Abonnez-vousLe 12/01/2022 à 10h28
Toi aussi deviens une licorne dont 90% de la population n’a jamais entendu parler
Le 12/01/2022 à 10h36
Qonto c’est assez connu chez les indépendants/libéraux…
Par contre j’ai du mal à voir l’intérêt concret.
Le 12/01/2022 à 10h42
L’intérêt est de financer/soutenir son développement à l’étranger.
Vu que Qonto cible les TPE/PME et encore aujourd’hui perds de l’argent, il faut de l’argent frais pour continuer l’aventure.
Sinon l’intérêt de Qonto pour un indep\libéral est le prix payé largement inférieur à une banque classique.
Le 12/01/2022 à 15h18
Je suis libéral et je paie moins que 19,99€ / mois pour mon compte bancaire sans limitation par exemple du nombre de chèques déposés… Enfin je pense que c’est intéressant pour certains indépendants puisque j’en connais quelques uns qui y sont passés.
Le 12/01/2022 à 15h32
pour un indépendant, le prix du service de base est 9€HT / mois.
Ca fait 120€ d’écart à l’année. Alors certes, pas d’encaissement de chèques mais pour beaucoup, on a le paiement par virement.
Pour les paiement CB, faut ajouter les frais TPE et là les prix explosent.
Le 12/01/2022 à 23h07
Si je ne parle pas de l’offre à 9€ c’est bien parce qu’elle n’a aucun intérêt me concernant. Je rappelle qu’à l’origine je m’interroge sur l’attrait de Qonto pour moi.
Le 13/01/2022 à 02h58
Je suis d’accord.
Après pour un consultant informatique par exemple, l’offre est quasi imbattable financièrement.
Pour un artisan, autant rester au CA, c’est mieux.
C’est là où ce type de société a un risque, si la majorité des utilisateur reste sur l’offre de base, alors elle risque de ne jamais être rentable et s’effondrer.
Le 13/01/2022 à 10h16
Oui je pense qu’elle est clairement intéressante pour certains types d’indépendants. J’imagine que les outils annexes permettent de gagner du temps sur la gestion de la comptabilité aussi.
Le 13/01/2022 à 11h18
Pour une TPE (SARL ou SAS) les banques classique facturent entre 40 et 50€ par mois plus des frais sur les virements, les cartes, et autres opérations qui sont gratuites pour les particuliers + des interfaces web des années 90 et des dysfonctionnements à la pelle.
Qonto c’est 10€ / mois avec une carte bancaire, c’est moderne et ça fonctionne trés bien. Ils ont aussi ajouté des fonctionnalités à valeur ajoutée comme la qualification des lignes bancaires (pré-compta), une API / l’intégration à des offre comptables modernes pour TPE/PME et le partenariat avec un organisme de crédit moderne pour obtenir des prêts plus facilement/rapidement que dans les banques classiques.
Même s’ils augmentaient leurs prix à un niveau comparable aux autres banque, il y a pas photo, le service est meilleur.
Leur modèle tiens la route et est rentable. Les pistes de nouveaux revenus sont multiples. S’ils “perdent de l’argent” c’est parce qu’il investissent (dans de nouveaux produits et en s’étendant sur le Marché européen).
Bref, Qonto mérite sans doute plus le statut de licorne que d’autre boites qui vendent du vent (IA / Data / Marketing)
Le 13/01/2022 à 12h08
Ca c’est le texte de beaucoup de banque en ligne et néobanque.
Le constat est effectué par l’ACPR en 2020 PDF
Je ne remets pas en question les différentes API disponible et leur service (j’en suis moi même utilisateur). Juste qu’être le moins cher possible n’aide pas à la rentabilité et oblige à des tours de table régulière pour couvrir le brulage de tresorerie.
Le 14/01/2022 à 08h42
On ne parle pas du marché des particuliers où les frais bancaires sont faibles et les neobanques gratuites et les pistes de nouveaux revenus faible.
On parle du marché des Indépendants/PME/TPE où les frais bancaires sont prohibitifs (à forte marge) donc il y a une place pour des frais plus raisonables, et une demande de services liés trés élevés (pré-compta / gestion de trésorerie / encaissement par carte / prêts de tréso / cartes/ comptes de frais / validation des paiements fournisseurs, …) que les banques classiques adressent pas ou trés mal et ou le panier moyen est élévé (le moindre logiciel de tableau de bord de tréso coute 40-50€/mois. Les offres de cartes de frais (spendesk) sont aussi chères. Le marché des services bancaires et associé aux entreprise est un marché très lucratif et mal adressé par les banques classiques, et ou il y a peu de concurrence pour l’instant sur la partie compte bancaire.
Le 12/01/2022 à 11h32
C’est du B2B (business to business), autrement dit ils ne n’adressent pas aux particuliers.
Le 12/01/2022 à 16h18
Moi c’est de “Licorne” que je n’ai jamais entendu parler mais je ne dois pas sortir assez (enfin à part le chwal avec une corne, mais je doute que ce soit ça)
Le 12/01/2022 à 18h33
Volontairement méchant pour la majorité des Licornes.
Licorne = Société non rentable grillant de la trésorerie fourni par des contributeurs.
Le 12/01/2022 à 10h34
Bientôt un nouvel éclatement de la bulle internet ? Comme il y a vingt ans …
Le 12/01/2022 à 11h22
Bref, encore du dumping pour tuer la concurrence.
Le 12/01/2022 à 13h12
Oui, une méthode pour tuer la concurrence, surtout pratiquer par les sociétés américaines.
Une fois la concurrence écartée, ils augmenteront leur prix.
Après, il faut remarquer que les banques font la sourde oreille sur leur tarif quelque peu abusé pour les TPE.
Le 12/01/2022 à 12h52
Pour les fintech c’est déjà commencé, certaines ont déjà mis la clé sous la porte, et beaucoup d’experts semblent pas super enthousiaste sur l’avenir des autres.
Et à chaque fois bon courage aux clients pour récupérer le contenu de leur compte déjà que pour celle soit disant en bonne santé tout ne semble pas rose (ces dernieres semaines on entend bcp parler de N26…).
Le 13/01/2022 à 07h22
Oui je ne comprends pas non plus ni l’origine ni le sens de ce terme, ça semble lié à la valorisation, mais ça ne doit pas être que ça, il y’a déjà un paquet de société avec une valorisation supérieure.
Du coup ça doit probablement être un terme inventé par une boite de comm’ débile
Le 13/01/2022 à 07h55
Un petit lien explicatif du pourquoi Licorne mais en anglais (Unicorn). ICI
Le 13/01/2022 à 10h12
Je trouve savoureux l’emploi du nom d’un animal mythique pour désigner des sociétés qui pour certaines disparaitrons comme par magie !
Le 14/01/2022 à 08h40
Ah le niveau des commentaires !
Oui, quand un nouveau domaine d’activité émerge, plein de monde tente sa chance et il y a forcément un écrémage. C’est tout à fait normal. Et c’est aussi le rôle des investisseurs de prendre des risques. Ils savent pertinemment qu’on ne gagne pas à tous les coups.
Voilà des exemples qui vont vous parler parce que ça s’adressait aux particuliers: les banques en ligne pour les particuliers, des tas de marques ont disparu, et pas forcément celles qu’on aurait pu imaginer (exemple ING lâche l’affaire); les chaînes de sushis (ou avant de pizza); les services de vélo à la demande…
Et pour la micro-informatique, il y avait des tas de marques dans les années 80. Combien d’entre-vous ont entendu parler, ou se souviennent d’Oric, Sinclair, Tandem, Alice, Commodore, Thomson, Texas Instrument…