Il y a quelques jours, le gendarme de la concurrence publiait une enquête sur la publicité en ligne (voir notre analyse). Elle concluait à la domination du marché par Facebook et Google, captant l'essentiel de la croissance du secteur.
Incontournables, les deux mastodontes pourraient ainsi dicter la marche à suivre aux autres acteurs, notamment la masse d'intermédiaires apparus ces dernières années. Pour l'autorité, il faut rétablir l'équilibre, en premier lieu via des mesures de transparence à destination des annonceurs et des éditeurs.
L'Association des services Internet communautaires (ASIC), qui représente notamment Facebook et Google en France, n'est pas de cet avis. Elle déclare que le marché « crée de la valeur pour l’ensemble des parties prenantes » et que la dynamique concurrentielle est « saine ». « Les barrières à l’entrée et à l’expansion demeurent très faibles » précise-t-elle.
Mieux, les données au cœur du ciblage (donc de la valeur) de la publicité en ligne sont « réplicables ». Il n'y a donc pas de position privilégiée pour Facebook ou Google. Cet argument était déjà celui de Google dans l'enquête de l'autorité, qui devrait donc rester en terrain connu ici.
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