Plusieurs sociétés de la crypto auraient employé des informaticiens nord-coréens sans le savoir
Le 03 octobre à 14h19
1 min
Sécurité
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Aux États-Unis, et dans plusieurs autres pays sur la planète, il est illégal d’employer des personnes venues de la République populaire démocratique de Corée du Nord.
Mais plusieurs entreprises du monde des crypto se sont faites piéger et ont embauché des informaticiens issus du pays, selon une enquête de Coindesk.
En utilisant de fausses cartes d’identité, se déclarant installés au Japon ou ailleurs, des dizaines de personnes auraient ainsi réussi à passer les étapes de recrutement pour rejoindre Injective, ZeroLend, Fantom, Yearn Finance ou Cosmos Hub.
Les subterfuges deviennent relativement fréquents dans l’industrie technologique : en 2022, le département états-unien du Trésor mettait déjà en garde contre les informaticiens nord-coréens réussissant à s’infiltrer à des postes qualifiés, y compris dans des entreprises de cybersécurité, à la fois pour générer des revenus illicites et pour participer aux activités d’espionnage du régime de Pyongyang.
Le 03 octobre à 14h19
Commentaires (3)
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Abonnez-vousModifié le 03/10/2024 à 20h12
Faudra quand même expliquer comment ils arrivent à être payé puis à transférer l'argent en Corée du Nord.
Et l'autre boite (Huntress) qui explique benoitement que si t'as pas de profil linkedin ou que t'apparais pas dans une recherche google, c'est louche.
Au final, le mieux quand on veut embaucher quelqu'un, c'est quand même de le rencontrer...
Le 04/10/2024 à 10h36
Concernant les paiements/transferts d'argent, ca passait très probablement par la Chine, qui est alliée à la Core du nord et avec qui elle commerce beaucoup (un certain nombre de produits notés "made in China" viennent en réalité d'usines de Corée du nord).
Le 04/10/2024 à 11h00