NASA et ESA ont signé « un protocole d’entente pour emmener l’Europe sur la Lune »
Le 28 octobre 2020 à 08h49
1 min
Sciences et espace
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Cet accord, qualifié d’historique par l’Agence spatiale européenne, permettra à ses États membres de « contribuer à la fourniture d’un certain nombre d’éléments essentiels du premier avant-poste de l’humanité en orbite lunaire, connu sous le nom de Gateway ».
L’Europe doit fournir deux modules de service et elle profitera en retour « de trois opportunités de vol pour des astronautes européens qui pourront ainsi effectuer une mission à bord du Gateway ».
Le premier, baptisé I-HAB, est le module habitable principal des astronautes. Le second, ESPRIT, est prévu pour les communications et le ravitaillement, avec une fenêtre similaire à l’observatoire Cupola de la Station spatiale internationale.
« Ce protocole d’entente marque un point critique dans la trajectoire de l’Europe : il confirme que nous prenons le chemin de la Lune, pas seulement par le biais d’équipements et de technologies, mais bien de personnes », indique Jan Wörner, directeur général de l’ESA.
Le 28 octobre 2020 à 08h49
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 28/10/2020 à 11h23
Et sinon le faire sans la NASA derrière c’est pour quand ? Parce que parler souveraineté européenne c’est bien, agir en conséquence c’est mieux…
Le 28/10/2020 à 12h41
Les américains ont développés toutes les techno nécessaires pour le faire ils ont les fusées réutilisable, les réseaux de communication (en partenariat avec nokia), le savoir faire en déploiement de réseau massif de micro satellite, les capsules, starship. Le vaisseau starship lunaire doit être présenté à la NASA dans les prochains jours etc. Les moteurs raptor et merlin qui sont capable de s’arrêter de redémarrer et même de changer d’orientation et qui en plus tournent au méthane donc la production de carburant peut être faite ultra facilement avec des méthaniseurs. Sans compter tout les autres trucs qu’ils ont développés ces 20 dernières années. Et surtout ils sont toutes une série de boites privés en plus de la NASA, faisant de la R&D de la prod , en somme l’intégralité de l’appareil industriel pour lance ce genre de projet sur une autre planète. Bref ils sont loin dans le turfu.
Le 28/10/2020 à 13h51
Autant je vois l’intérêt de la souveraineté nationale sur des projets terrestre commerciaux, autant sur des projets aussi complexes de recherche ce n’est pas forcément plus con de s’allier.
Le 29/10/2020 à 10h41
Effectivement c’est pas bête de s’allier mais autant le faire dans l’Europe puisque c’est un peu à ça qu’elle doit servir aussi pour justement ne pas dépendre de gros comme les US ou la Russie ou encore la Chine
Le 29/10/2020 à 16h45
Ca, c’est déjà fait. Le résultat de cette alliance s’appelle l’ESA (European Space Agency). Et depuis l’abandon du programme Hermes il y a un bon bout de temps elle ne parle plus d’envoyer des gens dans l’espace par elle-même.
Le 28/10/2020 à 14h32
On en reparlera le jour où l’Europe se sera dotée de la capacité à envoyer des humains dans l’espace (et à les récupérer en bon état après), ça serait une bonne première étape.
En attendant, c’est pas plus idiot de s’allier avec ceux qui ont la capacité de le faire.
Le 28/10/2020 à 12h35
Ca impliquerais une modif substancielle de budget…
(l’easa a un budget de l’ordre de la centaine de million, et une expedition sur la lune se compte en milliard)
Il faudrait lier ca aux activités militaires, pour trouver les fonds :)
Le 28/10/2020 à 13h54
C’est l’histoire d’un allemand, d’un français et d’une autrichienne qui rentre dans un bar sur la lune …