Le FBI aurait grandement surévalué la menace du chiffrement devant le Congrés

Le FBI aurait grandement surévalué la menace du chiffrement devant le Congrés

Le FBI aurait grandement surévalué la menace du chiffrement devant le Congrés

Le chiffrement des communications et des smartphones est une des marottes des forces de l'ordre outre-Atlantique. Devant le Congrès américain, en mars, le FBI déclarait que 7 800 enquêtes étaient affectées par le chiffrement, rendant autant de smartphones inaccessibles.

Dans l'affaire San Bernardino, le bureau a appliqué une énorme pression sur Apple pour obtenir les données d'un iPhone 5c, avant d'acheter une faille de sécurité. Il s'est avéré que les forces de l'ordre n'avaient pas épuisé tous les recours en interne avant de s'attaquer publiquement à Apple ; pour valider le principe d'une collaboration du groupe. En vain.

Selon le Washington Post, des erreurs de calcul ont mené à une sérieuse inflation de smartphones chiffrés reçus par le FBI. Le bureau s'est rendu compte de sa bourde le mois dernier. Plutôt que 7 800 smartphones bloquants, il en aurait plutôt reçu entre 1 200 et 2 000. Soit quatre fois moins.

En France, la gendarmerie nous dit être incapable d'évaluer le nombre d'affaires bloquées par le chiffrement, affirmant seulement qu'ils deviennent de plus en plus nombreux. Les métadonnées de positionnement et de communications permettraient encore de contourner le problème dans la plupart des cas, l'État travaillant au corps les messageries pour obtenir leurs données.

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