Le CNRS, Arkema et d’autres acteurs s’associent pour « concevoir les batteries du futur »
Le 04 mai 2022 à 07h48
2 min
Sciences et espace
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« Avec les voitures électriques, les smartphones ou encore les ordinateurs portables, les besoins en dispositifs mobiles de stockage d’énergie ne cessent d’augmenter », constate le CNRS dans un communiqué. Une demande satisfaite en partie par les batteries lithium-ion.
Contrairement aux pistes évoquées de la conférence du CEA (voir notre article), il s’agit ici d’améliorer l’existant. Arkema, le CNRS, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et CPE Lyon viennent ainsi de créer iHub Poly-9, un laboratoire commun qui va travailler sur les polymères fluorés.
Cette famille de molécules offre « d’excellents rapports coût/performance en tant que liants de cathode et revêtements de séparateur, permettant d’améliorer les performances des batteries : densité d’énergie, puissance, capacité de stockage, durée de vie, fiabilité, etc. », précise le CNRS.
Le polyfluorure de vinylidène et ses copolymères intéressent en particulier les chercheurs par leur stabilité chimique et électrochimique. Leur synthèse, qui se fait en milieu dispersé dans l’eau, requiert des pressions élevées pouvant dépasser les 100 bars. Ce que sait faire le CP2M (Catalyse, polymérisation, procédés et matériaux), le laboratoire de recherche commun entre le CNRS, CPE Lyon et l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Dans son communiqué, le CNRS parle bien des « futures générations de batteries ». Il s’agit dans un premier temps d’améliorer par cette technique le modèle lithium-ion, donc sur la base d’un électrolyte liquide. Pour rappel, d’autres recherches s’orientent vers des électrolytes gélifiés, voire solides.
Le 04 mai 2022 à 07h48
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