Le CEPD propose l’interdiction des logiciels espion de type Pegasus
Le 16 février 2022 à 09h41
2 min
Logiciel
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Le Contrôleur européen de la protection des données a demandé l'interdiction des logiciels espion de type Pegasus afin de protéger les droits fondamentaux des personnes, relève Politico.
Il a en effet mis en ligne un document censé « contribuer à l'évaluation en cours dans l'UE et dans le monde des risques sans précédent posés par ce type de technologie de surveillance ».
Le CEPD est convaincu que l'utilisation de Pegasus « pourrait conduire à un niveau d'intrusion sans précédent, qui menace l'essence du droit à la vie privée, car le logiciel espion est capable d'interférer avec les aspects les plus intimes de notre vie quotidienne ».
« Le CEPD estime qu'une interdiction du développement et du déploiement de logiciels espions dotés de la capacité de Pegasus dans l'UE serait l'option la plus efficace pour protéger nos droits et libertés fondamentaux », précise le contrôleur, dont la déclaration intervient alors que le Parlement européen discute l'utilisation du logiciel espion.
La semaine dernière, les eurodéputés ont effet déclaré qu'ils créeraient une commission d'enquête sur l'utilisation de la technologie, rappelle Politico.
Le CEPD précise que si les gouvernements décidaient d'utiliser des logiciels type Pegasus, ils devraient appliquer huit étapes, à commencer par le renforcement du contrôle démocratique et judiciaire de tels systèmes de surveillance.
Il propose également d'interdire l'utilisation de preuves acquises de la sorte dans les procédures criminelles, mais également qu'elles puissent être « importées » par Europol notamment à l'occasion de procédures de coopération judiciaire internationale.
Le 16 février 2022 à 09h41
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 16/02/2022 à 10h46
Donc l’Europe ne souhaite pas utiliser et développer des logiciels que tout le monde utilise surtout si ce sont des logiciels qui offrent un avantage stratégique. Et la marmotte…
Le 16/02/2022 à 15h03
Suffit de faire comme aux US, on a le droit d’espionner tout le monde sans probleme, mais pour les citoyens europeens, il faut des garde-fous.