Après avoir été accusée d'infractions du copyright par Forbes en juin et plus récemment par Condé Nast (éditeur du New Yorker, de Vogue et de Wired), la startup Perplexity AI signe des contrats avec des médias dont Time, Fortune ou encore Der Spiegel, explique l'entreprise dans un communiqué. Elle y annonce la création d'un « programme » qui doit lui permettre de mieux considérer les intérêts des éditeurs.

Perplexity AI, dont le moteur de recherche conversationnel a été évalué à 520 millions de dollars en janvier dernier, a aussi signé avec Automattic, l'éditeur de Wordpress.com.

L'entreprise tente de rassurer les éditeurs après les premières attaques en justice : « nous modifions également nos processus et nos produits en fonction des commentaires de nos partenaires éditeurs. Récemment, nous avons mis à jour la façon dont nos systèmes indexent et citent les sources. Nous recueillons également des commentaires pour orienter la feuille de route de nos produits et la sortie de nouvelles fonctionnalités », explique-t-elle.

Et son CEO d'affirmer que « nous avons structuré ce programme pour nous assurer que nous disposons d'un moyen évolutif et durable de respecter toutes les parties. Nous apprécions les éditeurs qui se sont joints à nous pour ce programme et qui nous ont fourni des informations précieuses sur la manière dont il devrait fonctionner. Nous avons toujours pensé qu'il était possible de mettre en place un système dans lequel l'ensemble de l'internet serait gagnant, et ce n'est que la première étape ».