Facebook retire des dirigeants birmans pour incitation à la haine, mais conserve des profils négationnistes

Facebook retire des dirigeants birmans pour incitation à la haine, mais conserve des profils négationnistes

Facebook retire des dirigeants birmans pour incitation à la haine, mais conserve des profils négationnistes

Le réseau social a supprimé le compte du commandant-en-chef de l'armée birmane, Min Aung Hlaing, ainsi que bien d'autres comptes de dirigeants de l'armée de Birmanie.

Le profil de la télévision de l'armée, Myawady, a aussi été banni. Au total, 18 comptes Facebook, un compte Instagram et 52 pages Facebook ont été éradiqués. La raison : des abus enfreignant les droits de l'Homme dans le pays.

« Nous voulons les empêcher d'utiliser notre service pour enflammer encore les tensions ethniques et religieuses », déclare la société pour expliquer la suppression de 6 comptes et 6 profils. Le reste est déclaré coupable de manipulation de ses services, via un comportement trompeur.

Le 15 août, Reuters publiait une longue enquête sur l'exploitation de Facebook en Birmanie, dans des campagnes contre les rohingyas et musulmans du pays.

Ce zèle de Facebook ne concerne pas tous les sujets. Dans un entretien à Recode, à la mi-juillet, Mark Zuckerberg a défendu la conservation de comptes négationnistes. Pour le patron de Facebook, les internautes ont le droit de se tromper (même à de multiples reprises) tant qu'ils n'appellent pas à la haine, à harceler ou à blesser quelqu'un.

« J'estime la négation de l'holocauste profondément choquante, et je n'avais absolument pas pour idée de défendre les intentions des personnes qui le nient » a-t-il clarifié par la suite.

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