Donald Trump prolonge d’un an le placement sur liste noire de Huawei et ZTE
Le 14 mai 2020 à 10h31
1 min
Droit
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En mai 2019, le président américain signait un décret pour placer les deux constructeurs sur liste noire, les empêchant ainsi de faire des affaires avec des sociétés américaines.
Comme le rapporte Reuters, Donald Trump vient de signer une prolongation d’un an des sanctions, toujours sur fond de risques liés à la sécurité nationale. Washington accuse Pékin d’installer des portes dérobées dans le matériel fabriqué par les sociétés chinoises, ce que Huawei a toujours fermement démenti.
C’est le cas pour vendre des produits, mais aussi exploiter des technologies. Ses nouveaux modèles peuvent ainsi toujours utiliser Android AOSP (open source), mais pas les Google Play Services.
Des autorisations temporaires sont par contre renouvelées régulièrement – et cela devrait de nouveau être le cas à la fin de la semaine – pour continuer les relations commerciales qui existaient avant le décret initial, permettant ainsi à Huawei de sortir parfois de « nouvelle édition » de ses téléphones, avec les applications Google.
Le 14 mai 2020 à 10h31
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 14/05/2020 à 10h24
C’est quand même fou cette histoire. De ce que je sache, aujourd’hui aucune preuve n’a été avancée de l’existence de ces backdoors. Du coup, quelle est la légitimité juridique des sanctions ? Pourquoi Huawei ne fait pas appel ?
Le 14/05/2020 à 11h36
Il y a eu un cas récent qui montre le “professionnalisme” des “experts” les plus haut de huawei, avec notamment du code contenant de nombreuses failles de sécurités.
Le 14/05/2020 à 20h24
C’est comme quand les US envahissent un pays pour “apporter la paix” ou lancent des bombes par drone parce que soit-disant “il y a un terroriste”, ils n’ont aucun droit mais ils font comme ils veulent quand même.
C’est l’avantage d’être le plus fort.
Le 15/05/2020 à 15h48
ça serait intéressant de sourcer ce type d’affirmations, si tu parles de ce sujet, il est tout de même très très moyennement crédible et semble plus correspondre à l’adage disant que quand on veut noyer son chien…
Le 18/05/2020 à 09h44
C’est tout a fait normal : https://linux.developpez.com/actu/303055/Noyau-Linux-un-correctif-propose-par-un-employe-de-Huawei-contient-une-vulnerabilite-pouvant-etre-exploitee-de-facon-triviale-Huawei-nie-toute-implication-dans-la-proposition-de-patch/
Le 18/05/2020 à 13h32
… et combien de modifications dans des projets open source contenant des failles pouvant être exploitées de façon triviale proposées par des salariés d’entreprises occidentales…?
Le 19/05/2020 à 08h46
Ce qui est dis dans l’article en lien est que l’employé est au plus haut niveau de l’entreprise: donc soi c’est un gars qui s’y connait et qui fait des étourderies, ou alors l’entreprise n’est pas très regardante pour le niveau des employés …
Le 19/05/2020 à 09h16
ce qui ne répond pas à ma question : combien de patchs pourris poussés par des gens qui bossent chez IBM, Microsoft, Cisco ou autres…?
Peut-être que ces gens là ne pousseront rien au nom de leur entreprise au risque d’un gros coup de pied au derrière, dans tous les cas si ça arrivait ça ne ferait même pas un entrefilet. Là, c’est une personne de chez Huawei donc Huawei tente de pousser des failles.
Dans un projet open source.
Dont n’importe qui d’un peu intelligent saura qu’il est scruté par un bon paquet des meilleurs spécialistes dans le domaine…
Les dirigeants de chez Huawei doivent vraiment être des abrutis finis pour tenter des trucs pareils. Ou alors il y a autre chose.