Donald Trump ne peut pas bloquer les personnes le critiquant sur Twitter
Le 10 juillet 2019 à 10h02
2 min
Droit
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La cour d’appel fédérale du deuxième circuit de New York a tranché : à l’unanimité des trois juges, Donald Trump ne peut pas bloquer sur Twitter les personnes qui le critiquent.
Le raisonnement derrière la décision était prévisible. Les juges ont en effet considéré que les sujets abordés par le président américain sont en grande majorité liées aux affaires de l’État.
Le juge Judge Barrington D. Parker note en particulier que le premier amendement de la constitution américaine empêche tout représentant du gouvernement utilisant les réseaux sociaux d’en exclure des personnes.
Intéressant retour de flammes, après de multiples tentatives de faire bloquer le compte de Trump, suite à des tweets particulièrement agressifs qui avaient fait exploser le nombre de signalements. Twitter avait affirmé qu’aucun chef d’État ne pouvait être suspendu du réseau puisque leurs communications étaient par définition d’intérêt public.
Comme rapporté par le New York Times, on se dit déçu au département de la Justice. La porte-parole Kelly Laco a déclaré que les options étaient à l’étude pour de prochaines étapes.
On ne sait pas encore si le département compte faire remonter l’affaire devant la Cour suprême. Au vu de l’ampleur et des implications, elle serait compétente puisque intervenant dans les litiges importants liés à la Constitution. Ses jugements sont sans appel.
Le 10 juillet 2019 à 10h02
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 10/07/2019 à 08h57
Ça me donne envie de lui envoyer quelques tweets…
Le 10/07/2019 à 12h36
Et de finir dans les bases de surveillances de la CIA ? Pas sur que ce soit vraiment une bonne idée si c’est juste pour le “lulz” " />
Le 10/07/2019 à 14h25
Twitter avait affirmé qu’aucun chef d’État ne pouvait être suspendu du
réseau puisque leurs communications étaient par définition d’intérêt
public.
Les tweets de Trump doivent être publics " /> Mais de là à y trouver de l’intérêt…
Le 10/07/2019 à 15h01
Faudrait passer une petite loi pour faire de ses réseaux sociaux un lieu de discussion publique, qui ne pourrait être limité que par la loi et non le bon vouloir des réseaux sociaux. La cour suprême disant que la liberté d’expression ne doit pas être limité ce serait drôle.