Des organisations du cinéma demandent le report du décret « publicité » et « diffusion »
Le 06 avril 2020 à 09h20
1 min
Droit
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Le Blic, le Bloc et l’Arp invitent Franck Riester à repousser la publication du décret levant l’interdiction de la publicité pour le cinéma à la télévision et assouplissant les règles de diffusion des œuvres cinématographiques sur les services de TV.
« Nous souhaitons en effet vous alerter sur les conséquences particulièrement néfastes et aggravantes qu’entrainerait, dans le contexte actuel de fermeture des salles de cinéma en raison de la crise sanitaire, l’adoption des mesures relatives à l’ouverture du secteur du cinéma à la publicité télévisée ».
Selon ces organisations, « les très nombreux reports de sorties de films déjà annoncés ou à venir vont conduire à une situation critique, au moment de la reprise de l’activité des salles, en raison d’une concurrence décuplée ».
Conséquence anticipée : cette levée « amplifierait fatalement la capacité des majors hollywoodiennes, au vu de leurs moyens financiers, à truster les écrans publicitaires à forte audience pour soutenir leurs sorties au détriment des films de la diversité et des acteurs nationaux indépendants ».
Le 06 avril 2020 à 09h20
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 06/04/2020 à 12h10
c’est pas un peu facile de taper sur les films hollywoodiens quand c’est eux qui rapportent le plus aux salles de ciné?
Le 06/04/2020 à 14h53
L’ARPest une corporation française de réalisateurs, scénaristes et producteurs, sa mission est entre autres « défendre la diversité des films français et européens ». Donc ils ne représentent pas les salles de cinéma, mais plutôt le cinéma français, par opposition intuitivement à Hollywood
Le BLOC par contre aucune idée, ils n’ont pas de site web, ils ont l’air d’être une société-écran derrière d’autres sociétés-écrans de « partenaires culturels », donc la seule utilité semble être de justifier leur existence en publiant des communiqués destinés au ministère de la culture. À priori ils n’ont pas l’air de représenter majoritairement les salles de cinéma non plus
Le 06/04/2020 à 14h58
D’ailleurs et bien que ce commentaire s’éloigne du sujet, le monde de la culture aime casser du sucre sur le dos des grosses productions américaines ou bien des productions françaises façon « Les Tuche chez les Ch’tis (avec KevAdams) », mais ce sont justement ces grosses productions qui font rentrer suffisamment d’argent pour financer les films d’auteur d’ultra-niche qui vont être admirés par le même monde de la culture sans jamais faire plus de quelques milliers d’entrées et s’en sortir uniquement grâce aux aides (90 % des films français ne sont pas rentables).