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Décès de John Perry Barlow, l’homme « venu du cyberespace »

Décès de John Perry Barlow, l'homme « venu du cyberespace »

Le 08 février 2018 à 09h37

Il y a très exactement 22 ans, il publiait sa déclaration d'indépendance du cyberespace. Il était également l'un des cofondateurs de l'Electronic Frontier Foundation. Nous en parlons au passé car il est « décédé tranquillement dans son sommeil » hier, selon l'EFF. Il avait 70 ans.

« Nous continuerons de travailler pour réaliser son rêve » annonce l'EFF en guise de conclusion. La fondation est encore aujourd'hui sur le front des combats juridiques et techniques pour la liberté du réseau. Elle avait bruyamment quitté le W3C en septembre, après la standardisation des EME par le consortium. Elle est aussi l'un des principaux avocats de la neutralité du Net, luttant contre son abandon outre-Atlantique.

Le 08 février 2018 à 09h37

Commentaires (8)

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C’est une dure perte. RIP <img data-src=" />

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Des fois les hasards de l’Histoire font que des personnalités disparaissent en même temps que leur époque et marquent une transition.



Il emmènera dans sa tombe ses idées libertaires fondatrices du réseau Internet et du Web.

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Il manquera, il avait de bonnes sorties pleines de bon sens.

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Je souhaite pour ma part que tu portes bien ton pseudo, et que les idées (idéaux ?) de JP Barlow lui survivent très longtemps … et que son utopie finisse par exister.

RIP <img data-src=" />

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Avoir l’esprit tordu n’empêche pas d’être lucide.

Le web 2.0 et ses principes libertaires n’existe plus qu’auprès d’un microcosme de geeks et d’activistes.

La vaste majorité des utilisateurs est déjà enfermée dans les chasses gardées de Apple, Google, Amazon et Facebook.

Maintenant avec la mort de la neutralité du net, les brèches dans les normes W3C et le prolongement de ces environnements fermés dans le hardware ce sera bientôt la fin de l’utopie de Barlow.

Il va falloir mettre les bouchées doubles dans les communautés hackers et libristes lors des prochaines années pour faire survivre cette utopie jusqu’au moment où elle pourra ré-éclore.

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Mais c’est qu’il va finir par nous porter la poisse !!

On peut être lucide sans être cruel …

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Vu que je fais partie de cette génération, pour qui cette utopie paraissait atteignable, j’aimerais finir ma vie avec mes idéaux intacts … ça ne sera plus très long, les meilleurs s’en vont déjà …

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En effet, les meilleurs s’en vont déjà alors qu’on en a jamais eu autant besoin.



Pour fréquenter régulièrement les GULL et n’y voir pratiquement que des têtes blanches je crois que ce n’est pas cruel de faire ce constat.



J’aimerais reprendre ce flambeau sans trop le dénaturer, et si dans 3 décennies j’arrive à le transmettre à mon tour je pourrais sans doute mourir sans avoir eu l’impression de me battre contre des moulins à vent.

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