Chromium fait un point sur sa compatibilité, sur la base d’une étude de Mozilla
Le 19 juin 2020 à 08h57
3 min
Logiciel
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Dans un important billet de blog, l’équipe de Chromium aborde le thème de la compatibilité avec les technologies du web.
Le sujet fait moins la une, les navigateurs ne se battant plus avec des scores de tests HTML5. Globalement, la question est « réglée ». Mais prendre en charge une technologie ne signifie pas l’interpréter correctement, ou du moins le faire comme son voisin.
Il existe encore de nombreuses zones de friction pour les développeurs web. Les trois moteurs à prendre en compte actuellement sont ceux de Chromium (Chrome, Edge, Opera, Vivaldi, Brave…), Firefox et Safari. Même si Blink (Chromium) est proche de WebKit (Safari), les différences d’interprétation sont parfois sensibles.
L’équipe de Chromium réagit à une étude menée par le Mozilla Developer Network. Via son enquête Browser Compatibility Survey de mars 2020, l’éditeur a collecté les retours de plus de 3 000 développeurs, qui ont pointé de nombreux problèmes.
Les développeurs de Chromium ont réagi sur plusieurs d’entre eux. L’outil Flexbox par exemple, décrit comme particulièrement utile pour établir la mise en page, provoque de nombreux soucis.
Le travail est en cours et devrait être achevé d’ici la fin de l’année, avec une première mise à jour importante pour Chrome 84, donc la prochaine mouture du navigateur – et avec lui tous les navigateurs Chromium. flex-gap sera lui aussi présent, tandis que fieldset+flex sera ajouté dans les mois à venir.
Parmi les autres points cités, on trouve le défilement des pages web, CSS Grid ou encore les contrôles des formulaires.
Pour ce dernier, l’équipe annonce la fin d’un travail d’un an en coopération avec les développeurs de Microsoft (pour le nouvel Edge). La cohérence et le design ont été rationalisés et rendus cohérents dans tous les contextes. Les deux navigateurs affichent d’ailleurs désormais les mêmes.
Il est cependant prévu de donner plus de contrôle aux développeurs, qui pourront alors personnaliser plus efficacement les formulaires. La priorité pour 2020 reste la stabilisation et il reste, dans ce domaine, du travail.
Le cas des formulaires illustre en effet un autre souci : même quand une spécification est correctement implémentée et/ou fait consensus, la manière dont les développeurs web l’utilisent peut poser problème. Dans les formulaires, il existe encore a priori trop souvent d’écarts sur les types , le comportement du remplissage automatique ou la restauration de contenu, quand on clique par erreur sur un lien et que l’on revient sur le formulaire.
Des problématiques concrètes donc, qui illustrent deux points. D’une part, que le travail n’est jamais fini. D’autre part, que les standards sont une étape essentielle, mais ne garantissent pas toujours la cohérence d’une page web selon le navigateur.
Le 19 juin 2020 à 08h57
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