650 millions d’euros pour faire de la France une championne de l’e-santé
Le 21 octobre 2021 à 08h28
3 min
Économie
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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a détaillé, lors d’un déplacement à la Station F lundi 18 octobre, les objectifs de sa nouvelle « stratégie d’accélération en santé numérique », dotée de 650 millions d’euros pour soutenir la formation, la recherche, l’expérimentation et enfin l’accès au marché des innovations numériques, rapporte Acteurs Publics.
Elle vise à « encourager la transition d’une médecine curative, en silos, vers une approche plus préventive, plus prédictive et plus personnalisée », décrit la direction générale des entreprises sur son site Internet, à « favoriser l’émergence d’un écosystème important de l’e-santé en France, capable de s’imposer sur un marché mondial compétitif » et enfin à « traiter de manière sécurisée et éthique la donnée de santé, sans dépendre entièrement de quelques acteurs soumis à une réglementation moins protectrice des données personnelles ».
650 millions d’euros – auxquels devraient s’ajouter par effet de levier au moins 1,5 milliard d’euros de cofinancement des acteurs privés – seront donc destinés à accompagner ces entrepreneurs à chacune des étapes de la vie de leur innovation numérique, de l’idée initiale jusqu’à son industrialisation à grande échelle, précise AP.
81 seront consacrés à la formation, afin d’intégrer des enseignements sur le numérique en santé dans les cursus de plus de 200 000 étudiants en médecine et de lutter contre l’exclusion numérique de certains citoyens.
60 viendront soutenir un « Programme et équipement prioritaires de recherche », et 400 soutiendront d’une part les aides à l’innovation et les expérimentations en conditions réelles au sein d’établissements médicaux et médico-sociaux avec la création de 30 « tiers-lieux d’expérimentation » d’ici 2025.
Le 21 octobre 2021 à 08h28
Commentaires (1)
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Abonnez-vousLe 21/10/2021 à 10h00
Il faut vraiment créer un pôle national avec une forte expertise pour développer ET opérer l’informatique de la santé publique, c’est pas possible d’avoir des logiciels et infrastructures aussi pourrave.
Ça va encore se finir en subvention indirect pour Doctolib ou sur les gros prestataires en mousse habituels (coucou Cap Gemini).
Je viens de découvrir qu’on a une énième agence dans le mille feuille Français … tu peux balancer 1 milliards d’euros, 10 balles qui vont finir dans l’infra et 10 balles dans le dev.
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