250 millions d’euros et 4 000 médiateurs pour lutter contre l’illettrisme numérique
Le 18 novembre 2020 à 09h26
2 min
Droit
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« Inclusion numérique : l’État injecte 250 millions d’euros pour recruter 4 000 formateurs », titre Acteurs Publics. Cette initiative, décidée par le gouvernement Castex dans le cadre du plan de relance, vise à lutter contre l’illectronisme, cet illettrisme du monde numérique qui touche entre 13 et 15 millions de Français.
« La période de confinement a constitué un formidable catalyseur de l’usage de services numériques pour l’accès à des services essentiels de la vie quotidienne. Mais nos concitoyens les plus éloignés du numérique n’ont jamais été aussi exclus et démunis », constatait le gouvernement dans le document de présentation du plan de relance, rappelle Acteurs Publics.
L’État prendra en charge la formation, à compter de janvier 2021, et les salaires des nouveaux conseillers, au moins pour deux ans, pour qu’ils proposent dès le printemps prochain des ateliers sur les usages numériques du quotidien : rédiger son C.V., acheter ou vendre des objets, vérifier des informations, réaliser ses démarches administratives.
Avant d’entrer en action, précise Acteurs Publics, les conseillers devront obtenir le titre professionnel de « conseillers médiateurs numériques » et certifier leurs compétences numériques sur la plateforme Pix, le « service public en ligne pour évaluer, développer et certifier ses compétences numériques ». Leur recrutement sera, lui, porté par les collectivités territoriales, mais aussi par des associations ou entreprises de l’économie sociale et solidaire qui souhaitent les accueillir en leurs lieux.
Le 18 novembre 2020 à 09h26
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 18/11/2020 à 11h44
“cet illettrisme du monde numérique qui touche entre 13 et 15 millions de Français.”
La majorité étant à la retraite et n’en ayant aucune utilité, sinon ils s’y seraient déjà mis
“réaliser ses démarches administratives”
Un courrier à 20centime OU un ordinateur à +500euros et un abonnement à internet?
“rédiger son C.V., acheter ou vendre des objets…”
“Faut travailler ! Faut travailler ! Faut travailler !” “Achète ! Achète ! Achète !” Les utopistes de la croissance infinie dans un monde aux ressources finies
Le 18/11/2020 à 12h09
Ou n’ont pas spécialement l’envie de s’y mettre.
Chaque année, je m’occupe de la partie administrative numérique de ma grand-mère. Jusqu’à il y a 4 ou 5 ans, elle se démerdait toute seule, elle faisait tout par courriers et ca fonctionnait très bien. Maintenant, nouvelles procédures, c’est impossible, faut passer par Internet. Et si elle ne le fait pas, elle perd pas mal de revenus (qui ne sont déjà pas bien élevés).
Et quand le courrier n’est plus accepté?
Le 18/11/2020 à 16h49
Pareil pour obtenir une carte grise… Bah faut un diplôme d’ingénieur.
Perso je suis plutôt content de la numérisation des services publiques mais il est inacceptable d’avoir été si rapide à supprimer les méthodes traditionnelles.
Un pays, c’est pas une boite hein. TOUS les citoyens doivent être pris en considération.
Le 18/11/2020 à 17h34
Le pire étant la raison pour laquelle ils ont basculé les cartes grises à l’ANTS : économiser 1200 postes dans les préfectures. Au niveau national, je parle. Ce qui fait donc une moyenne de DOUZE postes par préfecture. Pour ces douze postes, ils nous emmerdent fortement dans cette procédure qui devrait pourtant être relativement simple.
Le 18/11/2020 à 20h33
Par qui ? Je n’ai jamais vu une LRAR refusée…
Le 19/11/2020 à 08h28
Quand il n’y a plus d’adresse, c’est difficile de l’envoyer.
Le 19/11/2020 à 19h01
Alors ce doit être accessoire comme envoi…
Après il y a les adresses jetables dans les paradis fiscaux. Là encore, ne pas en tenir compte fonctionne.
Le 19/11/2020 à 22h47
Des documents qui permettent de valider la continuation du versement de certaines aides financières, en effet c’est totalement accessoire…
Le 20/11/2020 à 15h11
Il y a toujours une adresse dans ce cas.
La recevabilité n’est qu’une preuve supplémentaire à contester les décisions prises.
Inutile de se faire peur, en justice toute preuve est a priori recevable, rappeler ces éléments aux réfractaires ne leur fait jamais tort (constitutionnalité des refus etc.)
Après il faudrait pouvoir changer de pays. Mais je crains qu’on ait bien les administrateurs que l’on “mérite”.