Google s’inquiète (encore) du droit à l’oubli européen
Le 16 novembre 2017 à 09h39
1 min
Droit
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Dans un billet de blog, le groupe américain détaille deux affaires qui menaceraient « l'équilibre » actuel du droit à l'oubli. Pour mémoire, il permet de déréférencer des pages concernant un citoyen, notamment celles obsolètes.
En mai, la Cour de justice de l'Union européenne a repris le dossier en main, pour trouver des réponses sur l'automatisation des suppressions, ainsi que leur périmètre géographique. Google affirme avoir traité deux millions de demandes, pour 800 000 déréférencements effectifs.
La première affaire que craint Google concerne une personne condamnée, que l'entreprise soupçonne d'utiliser le droit à l'oubli pour cacher ses antécédents judiciaires. Or, le droit fait une exception pour les informations d'intérêt public. Accepter cette demande la remettrait donc en cause.
Le second cas concerne la territorialité, l'affaire en question pouvant mener à un déréférencement en dehors des frontières européennes. « Aucun pays ne devrait être en mesure d'imposer ses règles aux citoyens d'un autre pays » argue le groupe, qui a pourtant cédé face à la justice américaine, dans l'accès à des données hébergées à l'étranger.
Le 16 novembre 2017 à 09h39
Commentaires (1)
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Abonnez-vousLe 16/11/2017 à 11h59
Même si on «profite» de ce droit a l’oublie, comment être certain que l’on est bien effacé le leur système et pas seulement masqué ?
Pour le reste leur combat est justifié, ce sont bien les lois et le décisions de justice qui ont un temps et une réflexion de retard je trouve.